[750] (Λύκος)
Ἰώ μοί μοι.
(Χορός)
Τόδε κατάρχεται μέλος ἐμοὶ κλύειν
φίλιον ἐν δόμοις· θάνατος οὐ πόρσω.
Βοᾷ
φόνου φροίμιον στενάζων ἄναξ.
(Λύκος)
Ὦ πᾶσα Κάδμου γαῖ', ἀπόλλυμαι δόλῳ.
(Χορός)
755 Καὶ γὰρ διώλλυς· ἀντίποινα δ' ἐκτίνων
τόλμα, διδούς γε τῶν δεδραμένων δίκην.
Τίς ὁ θεοὺς ἀνομίᾳ χραίνων, θνητὸς ὤν,
ἄφρονα λόγον οὐρανίων μακάρων κατέβαλ', ὡς ἄρ' οὐ
σθένουσιν θεοί;
760 Γέροντες, οὐκέτ' ἔστι δυσσεβὴς ἀνήρ.
Σιγᾷ μέλαθρα· πρὸς χοροὺς τραπώμεθα.
{Φίλοι γὰρ εὐτυχοῦσιν οὓς ἐγὼ θέλω.}
Χοροὶ χοροὶ καὶ θαλίαι
μέλουσι Θήβας ἱερὸν κατ' ἄστυ.
765 Μεταλλαγαὶ γὰρ δακρύων,
μεταλλαγαὶ συντυχίας
<νέας> ἔτεκον ἀοιδάς.
Βέβακ' ἄναξ ὁ καινός, ὁ δὲ παλαίτερος
770 κρατεῖ, λιμένα λιπών γε τὸν ᾿Αχερόντιον.
δοκημάτων ἐκτὸς ἦλθεν ἐλπίς.
θεοὶ θεοὶ τῶν ἀδίκων
μέλουσι καὶ τῶν ὁσίων ἐπᾴειν.
Ὁ χρυσὸς ἅ τ' εὐτυχία
775 φρενῶν βροτοὺς ἐξάγεται,
δύνασιν ἄδικον ἐφέλκων.
Χρόνου γὰρ οὔτις τὸ πάλιν εἰσορᾶν ἔτλα·
νόμον παρέμενος, ἀνομίᾳ χάριν διδοὺς
780 ἔθραυσεν ὄλβου κελαινὸν ἅρμα.
᾿Ισμήν' ὦ στεφαναφόρει,
ξεσταί θ' ἑπταπύλου πόλεως
ἀναχορεύσατ' ἀγυιαί,
Δίρκα θ' ἁ καλλιρρέεθρος,
785 σύν τ' ᾿Ασωπιάδες κόραι,
πατρὸς ὕδωρ βᾶτε λιποῦσαι συναοιδοί,
Νύμφαι, τὸν ῾Ηρακλέους
καλλίνικον ἀγῶνα.
790 Πυθίου δενδρῶτι πέτρα
Μουσῶν θ' ῾Ελικωνιάδων δώματα,
ἥξετ' εὐγαθεῖ κελάδῳ
ἐμὰν πόλιν, ἐμὰ τείχη,
Σπαρτῶν ἵνα γένος ἔφανε
795 χαλκασπίδων λόχος, ὃς γᾶν
τέκνων τέκνοις μεταμείβει,
Θήβαις ἱερὸν φῶς.
Ὦ λέκτρων δύο συγγενεῖς
εὐναί, θνατογενοῦς τε καὶ
| [750] LYCOS.
Ah!. à moi! à moi!
LE CHŒUR.
Antistrophe I. — Voici que commence un chant que j'aime à entendre, dans le palais. La mort n'est pas loin. Il crie.
Prélude au meurtre ! un gémissement du roi !
LYCOS.
O pays tout entier de Cadmos! Je péris par la ruse.
LE CORYPHÉE.
C'est que tu en as fait périr d'autres. Tu paies ta dette : résigne-toi. Tu subis le châtiment de tes crimes.
LE CHŒUR.
Quel impie sans loi, pour souiller les dieux, tout mortel qu'il est, a lancé ce blasphème insensé contre les Bienheureux du ciel que les dieux n'ont pas de puissance ?
LE CORYPHÉE.
Vieillards, l'homme impie n'est plus. Le palais est silencieux. Retournons à nos choeurs. < Mes amis sont favorisés par le destin, selon mon désir >.
763 LE CHŒUR.
Strophe II. — Les chœurs, les choeurs et les festins sont le seul souci des Thébains par la ville sacrée : tout a changé; plus de larmes; tout a changé dans les événements. ( - - -) ont fait naître les chants. Car il a trépassé, le roi nouveau. Le plus ancien règne : il a quitté le rivage de l'Achéron. Contre toute attente s'est réalisée notre espérance.
772 Antistrophe II. — Les dieux, les dieux ont à coeur de connaître l'injustice et la piété. L'or et les faveurs du sort égarent la raison des mortels et entraînent la puissance à l'injustice. Personne n'ose envisager les vicissitudes du temps, quand il a rejeté la loi et se complaît dans l'iniquité. Il brise dans les ténèbres le char de sa prospérité.
781 Strophe III. — Isménos, ah ! pare-toi de couronnes. Rues bien pavées de la Ville aux Sept Portes, remplissez-vous de chœurs ; et toi, Dircé la source aux belles eaux, et vous aussi, filles d'Asôpos, de votre père quittez les ondes, venez chanter avec moi, nymphes, d'Héraclès le glorieux exploit. Oh ! Rocher boisé de Pythô, demeures des Muses de l'Hélicon, exaltez par vos chants de joie ma cité, mes remparts, où la race des Spartes est apparue en un bataillon aux boucliers d'airain, qui transmet la terre aux enfants de ses enfants, pour Thèbes flambeau sacré.
798 Antistrophe III. — O couche deux fois ensemencée, par un homme de race mortelle
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