| [307] Μιμώ.
Δύο τέκνων μητέρα τὸν πίθηκον εἶναι ἀκήκοα· ἀμφοτέροις οὖν 
κληρονομίαν χαρίζεσθαι, τῷ μὲν τὸ μῖσος, τῷ δὲ τὴν οἰκείαν ἀγάπην, 
δι' ἧς καὶ ἀποκτείνει τὸ πεφιλημένον, συχνῶς περιπτυσσομένη καὶ 
περιλείχουσα. Τὸ δὲ μισηθὲν τὰς ἐρήμους φοιτῆσαν, διέδρασε τὸν 
κίνδυνον.  
Κρείττω ἡμῖν τῆς κακίστης φιλίας τὴν ἐχθρὰν ἐλέγχει ὁ μῦθος.
 | [307] LES ENFANTS DE LA GUENON
Les guenons, dit-on, mettent au monde deux petits ; de ces deux enfants elles 
chérissent et nourrissent l'un avec sollicitude, quant à l'autre, elles le 
haïssent et le négligent. Or il arrive par une fatalité divine que le petit que 
sa mère soigne avec complaisance et serre avec force dans ses bras meurt étouffé 
par elle, et que celui qu'elle néglige arrive à une croissance parfaite.
Cette fable montre que la fortune est plus puissante que toute notre prévoyance.
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