[36] Ἀλώπηξ καὶ κύων.
Ἀλώπηξ εἰς ἀγέλην προβάτον εἰσελθοῦσα, θηλαζόντων τῶα ἀρνίων
ἓν ἀναλαβομέν η, προσεποιεῖτο καταφιλεῖν. Ἐρωτηθεῖσα δὲ ὑπὸ
κυνὸς τί τοῦτο ποιεῖ· "τιθηνοῦμαι αὐτό, ἔφη, καὶ προσπαίζω." Καὶ ὁ
κύων ἔφη· " Καὶ νῦν, ἐὰν μὴ ἀφῇς τὸ ἀρνίον ἀφ' ἑαυτῆς, τὰ κυνῶν σοι
προσοίσω." Πρὸς ἄνδρα πᾳδιουργὸν καὶ μῶρον κλέπτην ὁ λόγος
εὔκαιρος.
| [36] LE RENARD ET LE CHIEN
Un renard s'étant glissé dans un troupeau de moutons, prit un des agneaux à la
mamelle et fit semblant de le caresser. Un chien lui demanda : « Que fais-tu là ?
- Je le cajole, dit-il, et je joue avec lui. — Lâche-le tout de suite, s'écria
le chien ; sinon, je vais te faire des caresses de chien.»
La fable s'applique au fourbe et au voleur maladroit.
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