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[10,3] Τὰ τῶν περδίκων νεόττια ἐπειδὰν τάχιστα τοὺς
πόδας ἔξω ποιήσῃ τοῦ λέμματος, ἐντεῦθεν ἤδη δρομικώτατά
ἐστι. τὰ δὲ τῶν νηττῶν νεόττια παραχρῆμα
ἐξ ὠδίνων νήχεται. καὶ οἱ τῶν λεόντων δὲ σκύμνοι
καταγράφουσι τοῖς ὄνυξι τὰς μήτρας τῶν μητέρων
πρὸς φῶς ἐπειγόμενοι.
| [10,3] De l'instinct de quelques animaux.
A PEINE les perdreaux sont- ils sortis de la coque, qu'ils courent avec la plus
grande vitesse. Aussitôt que les canards sont éclos et qu'ils ont les yeux
ouverts, ils vont nager. Lorsque la lionne est prête à mettre bas ses petits,
ils lui déchirent le flanc avec leurs griffes, pour hâter le moment où ils
pourront jouir de la lumière.
| [10,4] Ἀλέξανδρος ὁ Φιλίππου τρὶς τετρακόσια στάδια
ἐφεξῆς μεθ´ ὅπλων ὁδοιπορήσας, συμβαλὼν τοῖς πολεμίοις,
πρὶν ἀναπαῦσαι τὸ στρατόπεδον, ἐκράτησε
τῶν ἐχθρῶν.
| [10,4] Marche forcée d'Alexandre.
ALEXANDRE , fils de Philippe, après avoir fait, sans quitter ses armes, une
marche de douze cents stades, pour atteindre les ennemis, les attaqua et
les battit, avant que de laisser reposer ses troupes.
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