HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXXVIII (fragments)

Chapitre 5

  Chapitre 5

[78,5] δὲ δὴ Μακρῖνος ἔπαθε μὲν οὐδέν, ἔσπευσε δ´ ὑποπτεύσας ἀπολεῖσθαι, ἄλλως τε ὅτι καὶ τοὺς ἑταίρους αὐτοῦ τοὺς συνόντας Ἀντωνῖνος ἐξαίφνης, ...... τῶν γενεθλίων αὐτοῦ, ἄλλον κατ´ ἄλλην πρόφασιν, ὡς καὶ τιμῶν, ἀπέωστο ........ ταλα | .............. της | .............. ιτης | ............... ου | ........ ....... πεπρωμένον αὐτῷ λήψεσθαι προσδοκῶν, καὶ τὸ παρωνύμιον ἀπ´ αὐτοῦ τούτου ἐπεποίητο. κἀκ τούτου δύο τε χιλιάρχους τῶν ἐν τῷ δορυφορικῷ τεταγμένων, Νεμεσιανόν τε καὶ Ἀπολλινάριον ἀδελφοὺς Αὐρηλίους, καὶ Ἰούλιον Μαρτιάλιον ἔν τε τοῖς ἀνακλήτοις στρατευόμενον καὶ ὀργὴν οἰκείαν τῷ Ἀντωνίνῳ ἔχοντα ὅτι οἱ ἑκατονταρχίαν αἰτήσαντι οὐκ ἐδεδώκει, παρασκευάσας ἐπεβούλευσεν αὐτῷ. ἐπράχθη δὲ ὧδε. τῇ ὀγδόῃ τοῦ Ἀπριλίου ἐξορμήσαντά τε αὐτὸν ἐξ Ἐδέσσης ἐς Κάρρας, καὶ κατελθόντα ἀπὸ τοῦ ἵππου ὅπως ἀποπατήσει, προσελθὼν Μαρτιάλιος ὥς γε εἰπεῖν τι δεόμενος ἐπάταξε ξιφιδίῳ μικρῷ. καὶ αὐτὸς μὲν αὐτίκα ἀπέφυγε, καὶ διέλαθεν ἂν εἰ τὸ ξίφος ἀπερρίφει· νῦν δὲ γνωρισθεὶς ἀπ´ αὐτοῦ ὑπό τινος τῶν Σκυθῶν τῶν σὺν Ἀντωνίνῳ ὄντων κατηκοντίσθη· ἐκεῖνον δὲ ... οἱ χιλίαρχοι ὡς καὶ βοηθοῦντες κατέσφαξαν. δὲ δὴ Σκύθης οὗτος οὐχ ὡς καὶ συμμαχῶν αὐτῷ μόνον, ἀλλ´ ὡς καὶ φρουρὰν αὐτοῦ τρόπον τινὰ ἔχων συνῆν. [78,5] 5. Quant à Macrin, {il n'éprouva aucun mal, mais il se hâta}, pendant qu'il était perdu, d'autant plus qu'Antonin avait {tout à coup, la veille de son jour natal,} écarté, l'un sous un prétexte, l'autre sous un autre, comme pour leur donner des honneurs, {les amis qui l'entouraient. {.................................................... persuadé que le destin le lui réservait, et il avait pris de cela même un surnom.} S'étant par suite, entendu avec deux tribuns des cohortes prétoriennes, {les deux frères Aurélius Némésianus et Aurélius Apollinaris, ainsi qu'avec Julius Martialis, qui servait dans les vétérans}, et était personnellement irrité contre Antonin, {qui lui avait refusé le grade de centurion}, il ourdit un complot. Voici de quelle manière l'entreprise fut exécutée. Le 8 avril, Antonin étant parti d'Edessa pour aller à Carrhes, et étant descendu de cheval pour satisfaire à une nécessité de la nature, Martialis, s'approchant de lui comme s'il eût eu besoin de lui parler, le frappa d'un petit poignard. Il prit aussitôt la fuite, et il n'aurait pas été découvert, s'il avait jeté son arme ; au lieu que, cette arme l'ayant fait reconnaître, il fut percé d'un coup de javelot par un des Scythes qui accompagnaient Antonin. Les tribuns sous prétexte de porter secours à l'empereur, l'égorgèrent. {Or, ce Scythe n'accompagnait pas le prince seulement à titre d'allié, mais encore comme chargé pour ainsi dire, de sa garde}.


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Dernière mise à jour : 20/11/2008