HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LXXVIII (fragments)

Chapitre 4

  Chapitre 4

[78,4] κ .......... μάζοντος ...... Ἀντωνῖνος ἀντιπαρεσκευάζετο· οὐ μέντοι καὶ πολεμῆσαι αὐτῷ ἐξεγένετο, ἀλλ´ ἐν μέσοις τοῖς στρατιώταις, οὓς μάλιστα ἐτίμα καὶ οἷς ἰσχυρῶς ἐθάρρει, κατεσφάγη. ἐπειδὴ γὰρ μάντις τις ἐν τῇ Ἀφρικῇ εἶπεν, ὥστε καὶ δημοσιευθῆναι, ὅτι καὶ τὸν Μακρῖνον τὸν ἔπαρχον καὶ τὸν υἱὸν αὐτοῦ Διαδουμενιανὸν αὐταρχῆσαι δεῖ, καὶ τοῦτο ἐκεῖνός τε ἐς τὴν Ῥώμην ἀναπεμφθεὶς Φλαουίῳ Ματερνιανῷ τῷ τότε τῶν ἐν τῷ ἄστει στρατιωτῶν ἄρχοντι ἐξέφηνε, καὶ ὃς τῷ Ἀντωνίνῳ παραχρῆμα ἐπέστειλεν, καὶ συνέβη ταῦτα μὲν τὰ γράμματα ἐς τὴν Ἀντιόχειαν πρὸς τὴν μητέρα τὴν Ἰουλίαν παραπεμφθῆναι, ἐπειδὴ ἐκεκέλευστο αὐτὴ πάντα τὰ ἀφικνούμενα διαλέγειν ἵνα μὴ μάτην οἱ ὄχλος γραμμάτων ἐν τῇ πολεμίᾳ ὄντι πέμπηται, ἕτερα δὲ ὑπὸ Οὐλπίου Ἰουλιανοῦ τοῦ τότε τὰς τιμήσεις ἐγκεχειρισμένου δι´ ἄλλων γραμματοφόρων ὀρθὴν πρὸς τὸν Μακρῖνον, δηλοῦντα τὰ γιγνόμενα, ἀφικέσθαι, καὶ κατὰ τοῦτο τοῖς μὲν πρὸς τὸν αὐτοκράτορα γραφεῖσι διατριβὴν γενέσθαι, τὰ δὲ ἐκείνῳ ἐπισταλέντα φθῆναι ἀναγνωσθέντα αὐτῷ, ἐφοβήθη τε Μακρῖνος μὴ καὶ διαφθαρῇ ὑπ´ αὐτοῦ διά τε τοῦτο καὶ ὅτι Σεραπίων τις Αἰγύπτιος ἄντικρυς τῷ Ἀντωνίνῳ πρὸ ὀλίγων ἡμερῶν εἰρήκει ὅτι τε ὀλιγοχρόνιος ἔσοιτο καὶ ὅτι ἐκεῖνος αὐτὸν διαδέξοιτο, καὶ οὐκ ἀνεβάλετο. μὲν γὰρ Σεραπίων ἐπὶ τούτῳ τὸ μὲν πρῶτον λέοντι παρεβλήθη, ἐπεὶ δ´ οὐχ ἥψατο αὐτοῦ τὴν χεῖρα μόνον, ὥς φασι, προτείναντος, ἐφονεύθη, δυνηθεὶς ἄν, ὥς γε ἔφη, μηδὲ τοῦτο παθεῖν δαιμόνων τινῶν ἐπικλήσει, εἰ μίαν ἡμέραν ἐπεβεβιώκει. [78,4] 4. Antonin se préparait aussi de son côté ; mais il ne lui fut pas donné de faire la guerre, car il fut tué au milieu des soldats qu'il estimait tant et en qui il avait une si grande confiance. Un devin ayant prédit, en Afrique, de façon que la prédiction se répandit dans le public, que Macrin, préfet du prétoire, et son fils Diaduménien devaient arriver à l'empire, et ayant été, pour ce motif, envoyé à Flavius Maternianus, qui commandait alors à Rome les soldats de la ville, lui découvrit le complot ; et celui-ci en écrivit à l'instant à Antonin. Les circonstances voulurent que cette lettre, faisant un détour, fût envoyée à Antioche à Julia {mère de l'empereur}, attendu qu'elle avait ordre de trier toutes les dépêches, afin de ne pas incommoder inutilement, en les lui envoyant, le prince occupé en pays ennemi ; cependant une autre lettre, venant de la part d'Ulpius Julianus, alors chargé du cens, lettre où il l'instruisait de ce qui se passait, arrivait, portée par d'autres courriers, droit à Macrin ; de sorte que la lettre à l'empereur subit un retard, tandis que la lettre envoyée à Macrin fut lue par lui auparavant. Craignant donc d'être mis à mort par l'empereur à cause de cette prédiction, et aussi parce qu'un Egyptien, nommé Sérapion, avait, quelques jours auparavant, dit en face à Antonin que sa vie ne serait plus de longue durée et que Macrin lui succèderait, {Macrin ne différa plus, Sérapion, en effet, d'abord} exposé à un lion, n'ayant pas été touché par l'animal à qui il se contenta, dit-on, de tendre la main, fut tué, bien que, à ce qu'il prétendit, il eût pu échapper aussi à ce supplice en invoquant certaines divinités, s'il eut vécu seulement un jour de plus.


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Dernière mise à jour : 20/11/2008