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Du texte à l'hypertexte

DION CASSIUS, L'Histoire romaine, livre LI

Chapitre 20

  Chapitre 20

[51,20] τότε μὲν δὴ ταῦτ´ ἐγνώσθη, ὑπατεύοντος δ´ αὐτοῦ τὸ πέμπτον μετὰ Σέξτου Ἀπουλεΐου τά τε πραχθέντα ὑπ´ αὐτοῦ πάντα ἐν αὐτῇ τῇ τοῦ Ἰανουαρίου νουμηνίᾳ ὅρκοις ἐβεβαιώσαντο, καὶ ἐπειδὴ καὶ τὰ περὶ τῶν Πάρθων γράμματα ἦλθεν, ἔς τε τοὺς ὕμνους αὐτὸν ἐξ ἴσου τοῖς θεοῖς ἐσγράφεσθαι, καὶ φυλὴν Ἰουλίαν ἐπ´ αὐτοῦ ἐπονομάζεσθαι, τῷ τε στεφάνῳ αὐτὸν τῷ ἐπινικίῳ διὰ πασῶν τῶν πανηγύρεων χρῆσθαι, καὶ τοὺς συννικήσαντάς οἱ βουλευτὰς ἐν περιπορφύροις ἱματίοις τὴν πομπὴν αὐτῷ συμπέμψαι, τήν τε ἡμέραν ἐν ἂν ἐς τὴν πόλιν ἐσέλθῃ θυσίαις τε πανδημεὶ ἀγαλθῆναι καὶ ἱερὰν ἀεὶ ἄγεσθαι, ἱερέας τε αὐτὸν καὶ ὑπὲρ τὸν ἀριθμόν, ὅσους ἂν ἀεὶ ἐθελήσῃ, προαιρεῖσθαι προσκατεστήσαντο· ὅπερ που ἐξ ἐκείνου παραδοθὲν ἐς ἀόριστον ἐπηυξήθη, ὥστε μηδὲν ἔτι χρῆναί με περὶ τοῦ πλήθους αὐτῶν ἀκριβολογεῖσθαι. οὖν Καῖσαρ τὰ μὲν ἄλλα πλὴν βραχέων ἐδέξατο, τὸ δὲ δὴ σύμπαντας αὐτῷ τοὺς ἐν τῇ πόλει ὄντας ἀπαντῆσαι παρῃτήσατο ἄντικρυς μὴ γενέσθαι. πλεῖστον δὲ ὅμως ὑπὲρ πάντα τὰ ψηφισθέντα οἱ ὑπερήσθη ὅτι τάς τε πύλας τὰς τοῦ Ἰανοῦ ὡς καὶ πάντων σφίσι τῶν πολέμων παντελῶς πεπαυμένων ἔκλεισαν, καὶ τὸ οἰώνισμα τὸ τῆς Ὑγιείας ἐποίησαν· καὶ γὰρ τότε δι´ ἅπερ εἶπον διελέλειπτο. ἦσαν μὲν γὰρ ἐν ὅπλοις ἔτι καὶ Τρήουηροι Κελτοὺς ἐπαγαγόμενοι καὶ Κάνταβροι καὶ Οὐακκαῖοι καὶ Ἄστυρες· καὶ οὗτοι μὲν ὑπὸ τοῦ Ταύρου τοῦ Στατιλίου, ἐκεῖνοι δὲ ὑπὸ Νωνίου Γάλλου κατεστράφησαν· ἄλλα τε ὡς καθ´ ἑκάστους ταραχώδη συχνὰ ἐγίγνετο· ἀλλ´ ἐπειδὴ μηδὲν μέγα ἀπ´ αὐτῶν συνηνέχθη, οὔτε ἐκεῖνοι τότε πολεμεῖσθαι ἐνόμιζον οὔτε ἐγὼ ἐπιφανές τι περὶ αὐτῶν γράψαι ἔχω. Καῖσαρ δὲ ἐν τούτῳ τά τε ἄλλα ἐχρημάτιζε, καὶ τεμένη τῇ τε Ῥώμῃ καὶ τῷ πατρὶ τῷ Καίσαρι, ἥρωα αὐτὸν Ἰούλιον ὀνομάσας, ἔν τε Ἐφέσῳ καὶ ἐν Νικαίᾳ γενέσθαι ἐφῆκεν· αὗται γὰρ τότε αἱ πόλεις ἔν τε τῇ Ἀσίᾳ καὶ ἐν τῇ Βιθυνίᾳ προετετίμηντο. καὶ τούτους μὲν τοῖς Ῥωμαίοις τοῖς παρ´ αὐτοῖς ἐποικοῦσι τιμᾶν προσέταξε· τοῖς δὲ δὴ ξένοις, Ἕλληνάς σφας ἐπικαλέσας, ἑαυτῷ τινα, τοῖς μὲν Ἀσιανοῖς ἐν Περγάμῳ τοῖς δὲ Βιθυνοῖς ἐν Νικομηδείᾳ, τεμενίσαι ἐπέτρεψε. καὶ τοῦτ´ ἐκεῖθεν ἀρξάμενον καὶ ἐπ´ ἄλλων αὐτοκρατόρων οὐ μόνον ἐν τοῖς Ἑλληνικοῖς ἔθνεσιν, ἀλλὰ καὶ ἐν τοῖς ἄλλοις ὅσα τῶν Ῥωμαίων ἀκούει, ἐγένετο. ἐν γάρ τοι τῷ ἄστει αὐτῷ τῇ τε ἄλλῃ Ἰταλίᾳ οὐκ ἔστιν ὅστις τῶν καὶ ἐφ´ ὁποσονοῦν λόγου τινὸς ἀξίων ἐτόλμησε τοῦτο ποιῆσαι· μεταλλάξασι μέντοι κἀνταῦθα τοῖς ὀρθῶς αὐταρχήσασιν ἄλλαι τε ἰσόθεοι τιμαὶ δίδονται καὶ δὴ καὶ ἡρῷα ποιεῖται. ταῦτα μὲν ἐν τῷ χειμῶνι ἐγένετο, καὶ ἔλαβον καὶ οἱ Περγαμηνοὶ τὸν ἀγῶνα τὸν ἱερὸν ὠνομασμένον ἐπὶ τῇ τοῦ ναοῦ αὐτοῦ τιμῇ ποιεῖν. [51,20] César étant consul pour la cinquième fois avec Sextus Apuléius, tous ses actes furent confirmés par serment au commencement de janvier; puis, quand arrivèrent les lettres relatives aux Parthes, on établit qu'il serait inscrit dans les hymnes à côté des dieux, qu'une tribu serait, de son nom, appelée Julia, que, dans tous les jeux, il ferait usage de la couronne triomphale, que les sénateurs qui avaient vaincu avec lui l'accompagneraient en laticlave pour former son cortége, que le jour de son entrée dans Rome serait célébré par des sacrifices du peuple entier et à jamais regardé comme sacré, enfin qu'il élirait des prêtres hors nombre tant et toutes fois qu'il lui plairait; transmis par lui, ce droit d'élection est appliqué avec si peu de mesure, qu'il n'y a plus aucune nécessité pour moi de mentionner exactement le nombre des prêtres. César donc accepta ces honneurs à l'exception de quelques-uns ; quant à ce qui avait été ordonné, que tous les citoyens en corps iraient à sa rencontre,. il demanda expressément que cela n'eût pas lieu. Une joie cependant surpassa celle que lui causèrent tous les décrets : on ferma les portes de Janus, en signe que toutes les guerres étaient finies, et on prit l'augure du salut, car on l'avait jusqu'alors abandonné pour les motifs que j'ai dits. En effet, il y avait encore en armes les Trévires qui avaient entraîné les Celtes dans leur mouvement, les Cantabres, les Vaccéens et les Astures; les uns furent soumis par Taurus Statilius, les autres par Gallus Nonius : néanmoins des troubles fréquents éclataient successivement chez chacun de ces peuples. Mais, comme ils ne firent rien de grand, on ne crut pas être alors en guerre, et, pour ma part, je n'ai à raconter rien de remarquable à se sujet. César, pendant ce temps, entre autres choses qu'il régla, permit d'ériger à Ephèse et à Nicée des temples entourés d'une enceinte sacrée en l'honneur de Rome et de son père César qu'il nomma héros Jules ; ces villes passaient alors pour les plus illustres de l'Asie et de la Bithynie. César enjoignit aux Romains qui y étaient établis d'honorer ces deux divinités, et accorda aux étrangers, qu'il désigna du nom de Grecs, de lui consacrer à lui-même certaines enceintes, les Asiatiques à Pergame et les Bithyniens à Nicomédie. De là cet usage se perpétua sous les empereurs, non seulement chez les peuples d'origine grecque, mais chez tous ceux qui obéissent aux Romains. Dans Rome elle-même et dans le reste de l'Italie, il n'y eut personne, quelque considérable qu'il fût, qui osât le faire, et cependant, lorsqu'ils ont quitté la vie, ceux qui ont bien régné y sont l'objet d'autres honneurs qui les égalent aux dieux, et on leur élève des sanctuaires. Ces choses eurent lieu l'hiver, et les Pergaméniens aussi reçurent l'autorisation de célébrer les jeux appelés Sacrés, en l'honneur du temple de César.


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Dernière mise à jour : 15/09/2006