Texte grec :
[7,108] Κατωνομάσθαι δ' οὕτως ὑπὸ πρώτου Ζήνωνος τὸ καθῆκον, ἀπὸ τοῦ κατά τινας
ἥκειν τῆς προσονομασίας εἰλημμένης. Ἐνέργημα δ' αὐτὸ εἶναι ταῖς κατὰ φύσιν κατασκευαῖς
οἰκεῖον. Τῶν γὰρ καθ' ὁρμὴν ἐνεργουμένων τὰ μὲν καθήκοντα εἶναι, τὰ δὲ παρὰ τὸ
καθῆκον<, τὰ δ' οὔτε καθήκοντα οὔτε παρὰ τὸ καθῆκον>.
Καθήκοντα μὲν οὖν εἶναι ὅσα λόγος αἱρεῖ ποιεῖν, ὡς ἔχει γονεῖς τιμᾶν, ἀδελφούς,
πατρίδα, συμπεριφέρεσθαι φίλοις· παρὰ τὸ καθῆκον δέ, ὅσα μὴ αἱρεῖ λόγος, ὡς ἔχει τὰ
τοιαῦτα, γονέων ἀμελεῖν, ἀδελφῶν ἀφροντιστεῖν, φίλοις μὴ συνδιατίθεσθαι, πατρίδα
ὑπερορᾶν καὶ τὰ παραπλήσια·
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Traduction française :
[7,108] Ce fut Zénon qui se servit le premier du mot grec qui signifie devoir, et qui veut
dire originairement, venir de certaines choses. Le devoir même est l'opération des
institutions de la nature; car, dans les choses qui sont l'effet des penchants, il y en a qui
sont des devoirs, il y en a qui sont contraires aux devoirs, il y en a qui ne sont ni devoirs,
ni contraires au devoir.
Il faut regarder comme des devoirs toutes les choses que la raison conseille de faire,
par exemple, d'honorer ses parents, ses frères, sa patrie, et de converser amicalement
avec ses amis. Il faut envisager comme contraire au devoir tout ce que ne dicte pas la
raison, par exemple, de ne pas avoir soin de son père et de sa mère, de mépriser ses
proches, de ne pas s'accorder avec ses amis, de ne point estimer sa patrie, et autres
pareils sentiments.
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