HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre VII (Zénon)

τε



Texte grec :

[7,15] Λέγεται δὲ καὶ μετὰ τὴν τελευτὴν τοῦ Ζήνωνος εἰπεῖν τὸν Ἀντίγονον οἷον εἴη θέατρον ἀπολωλεκώς· ὅθεν καὶ διὰ Θράσωνος πρεσβευτοῦ παρὰ τῶν Ἀθηναίων ᾔτησεν αὐτῷ τὴν ἐν Κεραμεικῷ ταφήν. Ἐρωτηθεὶς δὲ διὰ τί θαυμάζει αὐτόν, « Ὅτι, » ἔφη, « πολλῶν καὶ μεγάλων αὐτῷ διδομένων ὑπ' ἐμοῦ οὐδεπώποτε ἐχαυνώθη οὐδὲ ταπεινὸς ὤφθη. » Ἦν δὲ καὶ ζητητικὸς καὶ περὶ πάντων ἀκριβολογούμενος· ὅθεν καὶ ὁ Τίμων ἐν τοῖς Σίλλοις φησὶν οὕτω· Καὶ Φοίνισσαν ἴδον λιχνόγραυν σκιερῷ ἐνὶ τύφῳ πάντων ἱμείρουσαν· ὁ δ' ἔρρει γυργαθὸς αὐτῆς σμικρὸς ἐών· νοῦν δ' εἶχεν ἐλάσσονα κινδαψοῖο.

Traduction française :

[7,15] On rapporte aussi qu'après la mort de Zénon, Antigone dit qu'il avait perdu en lui un homme qu'il ne pouvait assez admirer, et qu'il envoya Thrason aux Athéniens, pour les prier d'enterrer le corps du philosophe dans la place Céramique. On demandait à ce prince pourquoi il admirait tant Zénon ; il répondit que c'était « parce que ce philosophe, malgré les grands présents qu'il avait reçus de lui, n'en était devenu ni plus orgueilleux, ni plus humilié. » Zénon était fort curieux, et apportait beaucoup de soin à ses recherches. De là vient que Timon, dans ses vers satiriques, l'apostrophe en ces termes : J'ai vu une vieille goulue de Phénicienne à l'ombre de son orgueil, avide de tout, mais ne retenant rien, non plus qu'un petit panier percé, et ayant moins d'esprit qu'un violon.





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Dernière mise à jour : 17/06/2009