HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre V (1-35) : Aristote

Paragraphe 26-30

  Paragraphe 26-30

[5,26] (26) Σημεῖα χειμώνων αʹ, Ἀστρονομικὸν αʹ, Ὀπτικὸν αʹ, Περὶ κινήσεως αʹ, Περὶ μουσικῆς αʹ, Μνημονικὸν αʹ, Ἀπορημάτων Ὁμηρικῶν αʹ βʹ γʹ δʹ εʹ Ϛʹ, Ποιητικὰ αʹ, Φυσικῶν κατὰ στοιχεῖον ληʹ, Ἐπιτεθεαμένων προβλημάτων αʹ βʹ, Ἐγκυκλίων αʹ βʹ, Μηχανικὸν αʹ, Προβλήματα ἐκ τῶν Δημοκρίτου βʹ, Περὶ τῆς λίθου αʹ, Παραβολαὶ αʹ, Ἄτακτα ιβʹ, Ἐξηγημένα κατὰ γένος ιδʹ, Δικαιώματα αʹ, Ὀλυμπιονῖκαι αʹ, Πυθιονῖκαι αʹ, <Περὶ> μουσικῆς αʹ, Πυθικὸς αʹ, Πυθιονικῶν ἔλεγχοι αʹ, Νῖκαι Διονυσιακαὶ αʹ, Περὶ τραγῳδιῶν αʹ, Διδασκαλίαι αʹ, Παροιμίαι αʹ, Νόμοι συσσιτικοὶ αʹ, Νόμων αʹ βʹ γʹ δʹ, Κατηγοριῶν αʹ, Περὶ ἑρμηνείας αʹ, (27) Πολιτεῖαι πόλεων δυοῖν δεούσαιν ρξʹ· κατ' εἴδη· δημοκρατικαί, ὀλιγαρχικαί, τυραννικαί, ἀριστοκρατικαί, Ἐπιστολαὶ πρὸς Φίλιππον, Σηλυμβρίων ἐπιστολαί, Πρὸς Ἀλέξανδρον ἐπιστολαὶ δʹ, Πρὸς Ἀντίπατρον θʹ, Πρὸς Μέντορα αʹ, Πρὸς Ἀρίστωνα αʹ, Πρὸς Ὀλυμπιάδα αʹ, Πρὸς Ἡφαιστίωνα αʹ, Πρὸς Θεμισταγόραν αʹ, Πρὸς Φιλόξενον αʹ, Πρὸς Δημόκριτον αʹ, Ἔπη ὧν ἀρχή· Ἁγνὲ θεῶν πρέσβισθ' ἑκατηβόλε. Ἐλεγεῖα ὧν ἀρχή· Καλλιτέκνου μητρὸς θύγατερ. Γίνονται αἱ πᾶσαι μυριάδες στίχων τέτταρες καὶ τετταράκοντα πρὸς τοῖς πεντακισχιλίοις καὶ διακοσίοις ἑβδομήκοντα. (28) Καὶ τοσαῦτα μὲν αὐτῷ πεπραγμάτευται βιβλία. Βούλεται δὲ ἐν αὐτοῖς τάδε· διττὸν εἶναι τὸν κατὰ φιλοσοφίαν λόγον, τὸν μὲν πρακτικόν, τὸν δὲ θεωρητικόν· καὶ τοῦ πρακτικοῦ τόν τε ἠθικὸν καὶ πολιτικόν, οὗ τά τε περὶ πόλιν καὶ τὰ περὶ οἶκον ὑπογεγράφθαι· τοῦ δὲ θεωρητικοῦ τόν τε φυσικὸν καὶ λογικόν, οὗ τὸ λογικὸν οὐχ ὡς ὅλου μέρος, ἀλλ' ὡς ὄργανον προσηκριβωμένον. Καὶ τούτου διττοὺς ὑποθέμενος σκοποὺς τό τε πιθανὸν καὶ τὸ ἀληθὲς διεσάφησε. Δύο δὲ πρὸς ἑκάτερον δυνάμεσιν ἐχρήσατο, διαλεκτικῇ μὲν καὶ ῥητορικῇ πρὸς τὸ πιθανόν, ἀναλυτικῇ δὲ καὶ φιλοσοφίᾳ πρὸς τὸ ἀληθές· οὐδὲν ὑπολειπόμενος οὔτε τῶν πρὸς εὕρεσιν, οὔτε τῶν πρὸς κρίσιν, οὔτε μὴν τῶν πρὸς χρῆσιν. (29) Πρὸς μὲν οὖν τὴν εὕρεσιν τά τε Τοπικὰ καὶ Μεθοδικὰ παρέδωκε <καὶ> προτάσεων πλῆθος, ἐξ ὧν πρὸς τὰ προβλήματα πιθανῶν ἐπιχειρημάτων οἷόν τε εὐπορεῖν· πρὸς δὲ τὴν κρίσιν τὰ Ἀναλυτικὰ πρότερα καὶ ὕστερα. Διὰ μὲν οὖν τῶν προτέρων τὰ λήμματα κρίνεται, διὰ δὲ τῶν ὑστέρων συναγωγὴ ἐξετάζεται. Πρὸς δὲ τὴν χρῆσιν τά τε ἀγωνιστικὰ καὶ τὰ περὶ ἐρωτήσεως, ἐριστικά τε καὶ σοφιστικῶν ἐλέγχων τε καὶ συλλογισμῶν (καὶ) τῶν ὁμοίων τούτοις. Κριτήριον δὲ τῆς ἀληθείας τῶν μὲν κατὰ φαντασίαν ἐνεργημάτων τὴν αἴσθησιν ἀπεφήνατο· τῶν δὲ ἠθικῶν, τῶν περὶ πόλιν καὶ περὶ οἶκον καὶ περὶ νόμους τὸν νοῦν. (30) Τέλος δὲ ἓν ἐξέθετο χρῆσιν ἀρετῆς ἐν βίῳ τελείῳ. Ἔφη δὲ καὶ τὴν εὐδαιμονίαν συμπλήρωμα ἐκ τριῶν ἀγαθῶν εἶναι· τῶν περὶ ψυχήν, δὴ καὶ πρῶτα τῇ δυνάμει καλεῖ· ἐκ δευτέρων δὲ τῶν περὶ σῶμα, ὑγιείας καὶ ἰσχύος καὶ κάλλους καὶ τῶν παραπλησίων· ἐκ τρίτων δὲ τῶν ἐκτός, πλούτου καὶ εὐγενείας καὶ δόξης καὶ τῶν ὁμοίων. Τήν τε ἀρετὴν μὴ εἶναι αὐτάρκη πρὸς εὐδαιμονίαν· προσδεῖσθαι γὰρ τῶν τε περὶ σῶμα καὶ τῶν ἐκτὸς ἀγαθῶν, ὡς κακοδαιμονήσοντος τοῦ σοφοῦ κἂν ἐν πόνοις κἂν ἐν πενίᾳ καὶ τοῖς ὁμοίοις. Τὴν μέντοι κακίαν αὐτάρκη πρὸς κακοδαιμονίαν, κἂν ὅτι μάλιστα παρῇ αὐτῇ τὰ ἐκτὸς ἀγαθὰ καὶ τὰ περὶ σῶμα. [5,26] (26) un des signes de la Tempête ; un intitulé Astronomique; un de la Musique; un intitulé Mémorial ; six des Ambiguïtés d'Homère ; un de la Poétique ; trente-huit des Choses naturelles, par ordre alphabétique; deux de Problèmes revus ; deux de Choses concernant toutes les Sciences; un intitulé Mécanique; deux de Problèmes tirés de Démocrite ; un de la Pierre ; deux intitulés Justifications ; un de Paraboles ; douze d'OEuvres indigestes; quatorze de Choses traitées selon leurs genres ; un des Victoires olympiques; un de la Musique des jeux pythiens; un intitulé Pythique ; un des Victoires aux jeux pythiens ; un des Victoires de Bacchus; un des Tragédies; un Recueil sur l'histoire des poètes; un de Proverbes; un intitulé Loi de recommandation ; quatre des Lois ; un des Prédicaments ; un de l'Interprétation ; (27) cent cinquante-huit sur les différentes Polices des villes proposées chacune à part, savoir, celles qui suivent l'ordre démocratique, l'oligarchique, l'aristocratique, et le monarchique. On trouve aussi dans ses œuvres les lettres suivantes : Lettres à Philippe ; Lettres des Sylembriens (04); quatre lettres à Alexandre ; nruf à Antipater ; une à Mentor ; une à Ariston ; une à Olympias; une à Éphestion ; une à Thémistagore ; une à Philoxène ; une à Démocrite. Il a aussi écrit un poème dont le commencement est : « Saint interprète des dieux, ô vous qui atteignez de loin ! » et une élégie dont les premières paroles sont : « Fille d'une mère qui possède Science. » On compte quatre cent quarante-neuf mille deux cent septante versets dans ses ouvrages. (28) Voilà pour ce qui regarde le nombre de ses ouvrages : voici les opinions qu'il y établit. Il distingue deux sortes de philosophies, l'une qu'il appelle théorétique et l'autre pratique ; comprenant sous la dernière la morale et la politique, et dans la politique ce qui regarde la police publique et domestique ; sous la philosophie théorétique, il comprend la physique et la logique, et cette dernière, non comme une partie de la philosophie, mais comme un excellent instrument pour parvenir à sa connaissance. Il donne deux objets à la logique, le vrai et le vraisemblable, et se sert de deux méthodes pour chacun, de la dialectique et de la rhétorique pour le vraisemblable de l'analyse et de la philosophie pour le vrai, n'omettant rien, ni de ce qui regarde l'invention, ni de ce qui sert au jugement, ni de ce qui concerne l'usage. (29) Sur l'invention il fournit des lieux communs, des méthodes, et une multitude de propositions d'où l'on peut recueillir des sujets pour faire des arguments probables, pour conduire le jugement. Il donne les premières analyses et les secondes; les premières servent à juger des propositions majeures, les secondes à examiner la conclusion. Pour l'usage, il fournit tout ce qui regarde la dispute, les demandes, les difficultés, les arguments sophistiques et les syllogismes, et autres secours de cette nature. Il établit les sens pour juges de la vérité, par rapport aux opérations de l'imagination, et l'entendement par rapport aux choses qui regardent la police publique, le gouvernement domestique et les lois. (30) Il n'établit qu'une fin, qui est la jouissance de la vertu dans une vie accomplie; et il fait dépendre la perfection de la félicité de trois sortes de biens: ceux de l'âme, auxquels il donne le premier rang et le plus de pouvoir; ceux du corps, comme la santé, la force, la beauté, et les autres biens qui ont rapport à ceux-là ; enfin ceux qu'il appelle extérieurs, comme la richesse, la noblesse, la gloire, et autres semblables. Il dit que la vertu ne suffît pas pour rendre heureux, et qu'il faut pour cela que les biens corporels et extérieurs se trouvent joints avec elle; de sorte que, quoique sage, on ne laisse pas d'être malheureux si on est accablé de travaux, ou dans la pauvreté, ou qu'on soit affligé d'autres maux pareils. Il disait au contraire que le vice suffît pour rendre malheureux, quand on aurait d'ailleurs en abondance les biens du corps et les biens extérieurs.


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Dernière mise à jour : 3/07/2008