HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre III (Platon)

Paragraphes 67-68

  Paragraphes 67-68

[3,67] Τὰ δὲ ἀρέσκοντα αὐτῷ ταῦτα ἦν. Ἀθάνατον ἔλεγε τὴν ψυχὴν καὶ πολλὰ μεταμφιεννυμένην σώματα, ἀρχήν τε ἔχειν ἀριθμητικήν, τὸ δὲ σῶμα γεωμετρικήν· ὡρίζετο δὲ αὐτὴν ἰδέαν τοῦ πάντῃ διεστῶτος πνεύματος. Αὐτοκίνητόν τε εἶναι καὶ τριμερῆ· τὸ μὲν γὰρ αὐτῆς λογιστικὸν μέρος περὶ τὴν κεφαλὴν καθιδρῦσθαι, τὸ δὲ θυμοειδὲς περὶ τὴν καρδίαν, τὸ δὲ ἐπιθυμητικὸν περὶ τὸν ὀμφαλὸν καὶ τὸ ἧπαρ συνίστασθαι. [3,67] Quant à ses sentiments, il croyait que l'âme est immortelle, et qu'elle est revêtue de plusieurs corps; qu'elle a un principe numéral, et le corps un principe géométrique : il la définissait une idée de l'esprit qui est distribué partout, et croyait qu'elle est, elle-même, le principe de son mouvement. Il la divisait en trois parties, plaçant la partie raisonnable dans la tête, l'irascible dans le cœur, et la concupiscible dans le foie.
[3,68] Περιέχειν δὲ ἐκ τοῦ μέσου διὰ παντὸς κύκλῳ τὸ σῶμα καὶ συνεστάναι ἐκ τῶν στοιχείων. Διαιρεθεῖσάν τε κατὰ ἁρμονικὰ διαστήματα δύο κύκλους ποιεῖν συνημμένους, ὧν τὸν ἐντὸς κύκλον ἑξαχῆ τμηθέντα τοὺς ἅπαντας ἑπτὰ κύκλους ποιεῖν. Καὶ τοῦτον μὲν κατὰ διάμετρον κ<ιν>εῖσθαι ἐπ' ἀριστερὰ ἔσωθεν, τὸν δὲ κατὰ πλευρὰν ἐπὶ τὰ δεξιά. Διὸ καὶ κρατεῖν αὐτὸν ἕνα ὄντα· τὸν γὰρ ἕτερον ἔσωθεν διῃρῆσθαι. Καὶ τὸν μὲν εἶναι ταὐτοῦ, τοὺς δὲ θατέρου, λέγων τὴν τῆς ψυχῆς κίνησιν εἶναι τὴν {δὲ} τοῦ ὅλου καὶ τὰς τῶν πλανωμένων φοράς. [3,68] Il disait que du milieu du corps elle l'embrasse de toutes parts circulairement; qu'elle est composée des éléments et partagée par des intervalles harmoniques, qui lui font former deux cercles conjoints, dont l'intérieur, coupé en six autres, forme en tout sept cercles. Il plaçait cet orbe-ci le long du diamètre à la gauche intérieurement, et l'autre de côté à la droite, supposant que c'est le plus excellent, parce qu'il est unique, au lieu que le premier est divisé intérieurement. Il disait que le cercle unique est de la nature du même, et celui qui est divisé de la nature de l'autre, appelant celui–là le mouvement de l'âme, et celui-ci le mouvement de l'univers et des étoiles errantes.


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Dernière mise à jour : 29/11/2006