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Du texte à l'hypertexte

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des Philosophes illustres, livre III (Platon)

Paragraphes 61-62

  Paragraphes 61-62

[3,61] Ἐπιστολαὶ τρεισκαίδεκα, ἠθικαί - ἐν αἷς ἔγραφεν εὖ πράττειν, Ἐπίκουρος δὲ εὖ διάγειν, Κλέων χαίρειν - πρὸς Ἀριστόδωρον μία, πρὸς Ἀρχύταν δύο, πρὸς Διονύσιον τέτταρες, πρὸς Ἑρμίαν καὶ Ἔραστον καὶ Κορίσκον μία, πρὸς Λεωδάμαντα μία, πρὸς Δίωνα μία, πρὸς Περδίκκαν μία, πρὸς τοὺς Δίωνος οἰκείους δύο. Καὶ οὗτος μὲν οὕτω διαιρεῖ καί τινες. Ἔνιοι δέ, ὧν ἐστι καὶ Ἀριστοφάνης γραμματικός, εἰς τριλογίας ἕλκουσι τοὺς διαλόγους, καὶ πρώτην μὲν τιθέασιν ἧς ἡγεῖται Πολιτεία Τίμαιος Κριτίας· [3,61] Il y a treize épîtres morales de Platon dont l'inscription est Bonne vie! au lieu qu'Épicure, dans les siennes, mettait Bonheur! et Cléon se servait du mot de Salut! Il y a une de ces épîtres adressée à Aristodème, deux à Archytas, quatre à Denys, une à Hermias, Éraste et Corisque, une à Léodamas, une à Dion, une à Perdiccas, deux aux amis de Dion. Voilà quelle est la distinction des ouvrages de Platon selon Thrasyllus, et plusieurs auteurs l'admettent. D'autres, entre lesquels est Aristophane le grammairien, divisent les dialogues de Platon en triloques, plaçant dans le premier la République, le Timée, le Critias;
[3,62] δευτέραν Σοφιστὴς Πολιτικὸς Κρατύλος· τρίτην Νόμοι Μίνως Ἐπινομίς· τετάρτην Θεαίτητος Εὐθύφρων Ἀπολογία· πέμπτην Κρίτων Φαίδων Ἐπιστολαί. T δ' ἄλλα καθ' ἓν καὶ ἀτάκτως. Ἄρχονται δὲ οἱ μέν, ὡς προείρηται, ἀπὸ τῆς Πολιτείας· οἱ δ' ἀπὸ Ἀλκιβιάδου τοῦ μείζονος· οἱ δ' ἀπὸ Θεάγους· ἔνιοι δὲ Εὐθύφρονος· ἄλλοι Κλειτοφῶντος· τινὲς Τιμαίου· οἱ δ' ἀπὸ Φαίδρου· ἕτεροι Θεαιτήτου· πολλοὶ δὲ Ἀπολογίαν τὴν ἀρχὴν ποιοῦνται. Νοθεύονται δὲ τῶν διαλόγων ὁμολογουμένως Μίδων Ἱπποτρόφος, Ἐρυξίας Ἐρασίστρατος, Ἀλκυών, Ἀκέφαλοι, Σίσυφος, Ἀξίοχος, Φαίακες, Δημόδοκος, Χελιδών, Ἑβδόμη, Ἐπιμενίδης· ὧν Ἀλκυὼν Λέοντός τινος εἶναι δοκεῖ, καθά φησι Φαβωρῖνος ἐν τῷ πέμπτῳ τῶν Ἀπομνημονευμάτων. [3,62] dans le second, le Sophiste, le Politique, le Cratyle; dans le troisième, les Lois, le Minos, l'Epinomis; dans le quatrième, le Théétète, l'Eutyphron, la défense de Socrate ; dans le cinquième, le Phédon, le Criton, les Lettres. Les autres ouvrages, ils les rangent un à un et sans ordre. Quelques uns, comme nous l'avons dit, commencent l'énumération des œuvres de Platon par sa République, d'autres par le premier Alcibiade, ou par le Théagès, par l'Eutyphron, par le Clitophon, le Timée, le Phèdre, le Théététe ; enfin par la défense de Socrate. Il ne faut point regarder, comme étant de Platon, les ouvrages suivants qu'on lui a attribués, le Midon ou l'Hippostrophe, l'Eryxias ou l'Erasistrate, l'Alcyon, l'Acéphale ou le Sysiphe, l'Axiocus, le Phéacus, le Démodocus, le Chélidon, la Semaine, l'Épiménide. Phavorin, dans le cinquième livre de ses Commentaires, dit que l'Alcyon est l'ouvrage d'un certain Léonce.


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Dernière mise à jour : 29/11/2006