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Du texte à l'hypertexte

Denys d'Halicarnasse, Les Antiquités romaines, livre II

Chapitre 47

  Chapitre 47

[2,47] XLVII. 1. Καταστάντων δὲ τῶν πραγμάτων ἔδοξε τοῖς βασιλεῦσιν, ἐπειδὴ πολλὴν ἐπίδοσιν εἰς ὄχλου πλῆθος πόλις εἰλήφει, διπλάσιον τοῦ προτέρου ποιῆσαι τὸν τῶν πατρικίων ἀριθμὸν προσκαταλέξαντας σὺν τοῖς ἐπιφανεστάτοις οἴκοις ἐκ τῶν ὕστερον ἐποικησάντων ἴσους τοῖς προτέροις, νεωτέρους οὓς ἐκάλεσαν πατρικίους· ἐξ ὧν ἑκατὸν ἄνδρας, οὓς αἱ φρᾶτραι προεχειρίσαντο, τοῖς ἀρχαίοις βουλευταῖς προσέγραψαν. 2. Περὶ μὲν οὖν τούτων ὀλίγου δεῖν πάντες οἱ συγγράψαντες τὰς Ῥωμαϊκὰς ἱστορίας συμπεφωνήκασιν, ὀλίγοι δέ τινες περὶ τοῦ πλήθους τῶν προσκαταγραφέντων βουλευτῶν διαφέρονται. Οὐ γὰρ ἑκατὸν ἀλλὰ πεντήκοντα τοὺς ἐπεισελθόντας εἰς τὴν βουλὴν ἀποφαίνουσι γενέσθαι. 3. Περὶ δὲ τῶν τιμῶν, ἃς ταῖς γυναιξὶν οἱ βασιλεῖς ἀπέδοσαν, ὅτι συνήγαγον αὐτοὺς εἰς φιλίαν, οὐχ ἅπαντες Ῥωμαίων συγγραφεῖς συμφέρονται. τινὲς μὲν γὰρ αὐτῶν γράφουσι τά τε ἄλλα πολλὰ καὶ μεγάλα δωρήσασθαι ταῖς γυναιξὶ τοὺς ἡγεμόνας καὶ δὴ καὶ τὰς φράτρας τριάκοντα οὔσας, ὥσπερ ἔφην, ἐπωνύμους τῶν γυναικῶν ποιῆσαι· τοσαύτας γὰρ εἶναι γυναῖκας τὰς ἐπιπρεσβευσαμένας. 4. Οὐάρρων δὲ Τερέντιος τοῦτ´ αὐτοῖς τὸ μέρος οὐχ ὁμολογεῖ παλαίτερον ἔτι λέγων ἐν ταῖς κουρίαις τεθῆναι τὰ ὀνόματα ὑπὸ τοῦ Ῥωμύλου κατὰ τὴν πρώτην τοῦ πλήθους διαίρεσιν τὰ μὲν ἀπ´ ἀνδρῶν ληφθέντα ἡγεμόνων, τὰ δ´ ἀπὸ πάγων· τάς τ´ ἐπὶ τὴν πρεσβείαν ἐξελθούσας γυναῖκας οὐ τριάκοντα εἶναί φησιν, ἀλλὰ πεντακοσίας τε καὶ τριάκοντα τριῶν δεούσας οἴεταί τε οὐδ´ εἰκὸς εἶναι τοσούτων γυναικῶν τιμὴν ἀφελομένους τοὺς βασιλεῖς ὀλίγαις ἐξ αὐτῶν δοῦναι μόναις. Ἀλλ´ ὑπὲρ μὲν τούτων οὔτε μηδένα ποιήσασθαι λόγον οὔτε πλείω γράφειν τῶν ἱκανῶν ἐφαίνετό μοι. [2,47] XLVII. 1. Tout étant ainsi arrangé, les rois décidèrent, puisque la ville avait reçu une grande augmentation d’habitants, de doubler le nombre de patriciens en ajoutant aux familles les plus distinguées d'autres parmi les nouveaux colons en quantité égale aux anciennes, et ils appelèrent ces patriciens "nouveaux." Parmi ces derniers cent personnes, choisies par les curies, furent inscrites avec les sénateurs d’origine. 2. En ce qui concerne ces sujets presque tous les auteurs de l'histoire romaine sont d’accord. Mais quelques-uns diffèrent un peu concernant le nombre de sénateurs nouvellement inscrits : ils disent que ce n’était pas cent, mais cinquante, qui ont été ajoutés au sénat. 3. Et aussi en ce qui concerne les honneurs que les rois conférèrent aux femmes en récompense de les avoir réconciliés, tous les historiens romains ne sont pas d’accord; certains écrivent que, sans compter les marques d'honneur qu'ils leur accordèrent, ils donnèrent leurs noms aux tribus, qui étaient au nombre de trente, comme je l’ai dit : c’était le nombre des femmes qui composaient l'ambassade. 4. Mais Terentius Varron n'est pas de leur avis dans ce détail : il dit que Romulus donna les noms avant cet événement, quand il divisa la première fois le peuple; certains de ces noms provenaient des hommes qui étaient leurs chefs et d'autres des districts; et il dit que le nombre de femmes qui formèrent l'ambassade n'était pas de trente, mais de cinq cent trente-sept, et il considère très improbable que les rois auraient privé tant de femmes de cet honneur pour l'accorder uniquement à quelques unes d’entre elles. Mais en ce qui concerne ces sujets, je n’ai pas cru devoir les omettre ni dire plus qu’il ne fallait.


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Dernière mise à jour : 2/12/2005