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Du texte à l'hypertexte

Denys d'Halicarnasse, Les Antiquités romaines, livre II

Chapitre 4

  Chapitre 4

[2,4] IV. 1. Τοιαῦτα μὲν Ῥωμύλος ἐκ διδαχῆς τοῦ μητροπάτορος, ὥσπερ ἔφην, ἀπομνημονεύσας ἐν τοῖς πλήθεσιν ἔλεξεν. Οἱ δὲ βουλευσάμενοι κατὰ σφᾶς αὐτοὺς ἀποκρίνονται τοιάδε· Ἡμεῖς πολιτείας μὲν καινῆς οὐδὲν δεόμεθα, τὴν δ´ ὑπὸ τῶν πατέρων δοκιμασθεῖσαν εἶναι κρατίστην παραλαβόντες οὐ μετατιθέμεθα γνώμῃ τε ἑπόμενοι τῶν παλαιοτέρων, οὓς ἀπὸ μείζονος οἰόμεθα φρονήσεως αὐτὴν καταστήσασθαι, καὶ τύχῃ ἀρεσκόμενοι. οὐ γὰρ τήνδε μεμψαίμεθ´ ἂν εἰκότως, παρέσχεν ἡμῖν βασιλευομένοις τὰ μέγιστα τῶν ἐν ἀνθρώποις ἀγαθῶν, ἐλευθερίαν τε καὶ ἄλλων ἀρχήν. 2. Περὶ μὲν δὴ πολιτείας ταῦτα ἐγνώκαμεν· τὴν δὲ τιμὴν ταύτην οὐχ ἑτέρῳ τινὶ μᾶλλον σοὶ προσήκειν ὑπολαμβάνομεν τοῦ τε βασιλείου γένους ἕνεκα καὶ ἀρετῆς, μάλιστα δ´ ὅτι τῆς ἀποικίας ἡγεμόνι κεχρήμεθά σοι καὶ πολλὴν συνίσμεν δεινότητα, πολλὴν δὲ σοφίαν, οὐ λόγῳ μᾶλλον ἔργῳ μαθόντες. ταῦτα Ῥωμύλος ἀκούσας ἀγαπᾶν μὲν ἔφη βασιλείας ἄξιος ὑπ´ ἀνθρώπων κριθείς· οὐ μέντοι γε λήψεσθαι τὴν τιμὴν πρότερον, ἐὰν μὴ καὶ τὸ δαιμόνιον ἐπιθεσπίσῃ δι´ οἰωνῶν αἰσίων. [2,4] IV. 1. Tel fut le discours que Romulus, d’après les instructions de son grand-père, comme j'ai dit, fit au peuple. Et celui-ci, après avoir délibéré ensemble, lui fit cette réponse: "Nous n'avons aucun besoin d'une nouvelle forme de gouvernement et nous n'allons pas changer celui que nos ancêtres ont approuvé en tant que meilleur et qu'ils nous ont légués. En cela nous montrons notre déférence pour le jugement de nos aînés, dont nous reconnaissons la sagesse supérieure quand ils l’ont établie, et nous sommes satisfaits de notre état. Nous ne pourrions pas raisonnablement nous plaindre de cette forme de gouvernement, qui nous a procuré sous nos rois les deux plus grand bienfaits humains – la liberté et le pouvoir sur les autres. 2. En ce qui concerne la forme de gouvernement, c'est notre décision; et quant à la charge, nous n’imaginons aucun aussi bon un titre que celui que tu possèdes en raison de ta naissance royale et de tes mérites, mais surtout parce que nous t’avons eu en tant que chef de notre colonie et que nous avons trouvé chez toi de grandes capacités et une grande sagesse, que tu nous a montrés autant par tes actions que par tes paroles." Romulus, entendant cela, montra que c'était une grande satisfaction pour lui d’être jugé digne de la fonction royale par ses camarades, mais qu’il n'accepterait pas la charge tant que le ciel aussi ne l’aurait pas sanctionné par des présages favorables.


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Dernière mise à jour : 2/12/2005