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Du texte à l'hypertexte

Denys d'Halicarnasse, Les Antiquités romaines, livre II

Chapitre 21

  Chapitre 21

[2,21] XXI. 1. Ἀλλ´ ὑπὲρ μὲν τούτων τοῖς αὐτὸ μόνον τὸ θεωρητικὸν τῆς φιλοσοφίας μέρος ἀποτετμημένοις ἀφείσθω σκοπεῖν, τῆς δ´ ὑπὸ Ῥωμύλου κατασταθείσης πολιτείας καὶ τάδε ἡγησάμην ἱστορίας ἄξια. Πρῶτον μὲν, ὅτι πολλοῖς σώμασιν ἀπέδωκε θεραπεύειν τὸ δαιμόνιον. Ἐν γοῦν ἄλλῃ πόλει νεοκτίστῳ τοσούτους ἱερεῖς τε καὶ θεραπευτὰς θεῶν εὐθὺς ἀποδειχθέντας οὐδεὶς ἂν εἰπεῖν ἔχοι. 2. Χωρὶς γὰρ τῶν ἐχόντων τὰς συγγενικὰς ἱερωσύνας οἱ τὰ κοινὰ περὶ τῆς πόλεως ἱερὰ συντελοῦντες κατὰ φυλάς τε καὶ φράτρας ἑξήκοντα κατεστάθησαν ἐπὶ τῆς ἐκείνου ἀρχῆς· λέγω δὲ Τερέντιος Οὐάρρων ἐν ἀρχαιολογίαις γέγραφεν, ἀνὴρ τῶν κατὰ τὴν αὐτὴν ἡλικίαν ἀκμασάντων πολυπειρότατος. Ἔπειτα, ὅτι τῶν ἄλλων φαύλως πως καὶ ἀπερισκέπτως ὡς ἐπὶ τὸ πολὺ ποιουμένων τὰς αἱρέσεις τῶν ἐπιστησομένων τοῖς ἱεροῖς καὶ τῶν μὲν ἀργυρίου τὸ τίμιον ἀξιούντων ἀποκηρύττειν, τῶν δὲ κλήρῳ διαιρούντων, ἐκεῖνος οὔτε ὠνητὰς χρημάτων ἐποίησε τὰς ἱερωσύνας οὔτε κλήρῳ μεριστάς, ἀλλ´ ἐξ ἑκάστης φράτρας ἐνομοθέτησεν ἀποδείκνυσθαι δύο τοὺς ὑπὲρ πεντήκοντα ἔτη γεγονότας τοὺς γένει τε προὔχοντας τῶν ἄλλων καὶ ἀρετῇ διαφόρους καὶ χρημάτων περιουσίαν ἔχοντας ἀρκοῦσαν καὶ μηδὲν ἠλαττωμένους τῶν περὶ τὸ σῶμα· τούτους δὲ οὐκ εἰς ὡρισμένον τινὰ χρόνον τὰς τιμὰς ἔταξεν ἔχειν, ἀλλὰ διὰ παντὸς τοῦ βίου στρατειῶν μὲν ἀπολελυμένους διὰ τὴν ἡλικίαν, τῶν δὲ κατὰ τὴν πόλιν ὀχληρῶν διὰ τὸν νόμον. [2,21] XXI. 1. Mais laissons l'examen de ces questions à ceux qui ont mis de côté la partie théorique de la philosophie exclusivement pour leur réflexion. Pour revenir au gouvernement établi par Romulus, j'ai trouvé que les choses suivantes sont aussi dignes s’être notifiées dans un récit historique. En premier lieu, il nomma un grand nombre de personnes pour assurer le culte des dieux. En tout cas, personne ne pourrait trouver une autre la ville nouvellement fondée dans laquelle on nomma tant de prêtres et de ministres des dieux dès l’origine 2. Indépendamment de ceux qui exerçaient leurs sacerdoces dans la famille, on en nomma sous son règne soixante pour exécuter par tribus et par curies les sacrifices publics au nom de l’Etat. Je rapporte simplement ce que Terentius Varro, l'homme le plus instruit de son époque, a écrit dans ses antiquités. En second lieu, tandis que d'autres choisissent généralement avec négligence et de manière inconsidérée ceux qui doivent présider aux fonctions religieuses, trouvant normal de distribuer ces honneurs en vente publique ou de les tirer au sort, il ne permit pas que les fonctions religieuses soient achetés à prix d’argent ou soient tirées au sort, mais il fit une loi qui ordonnait à chaque curie de choisir deux hommes de plus de cinquante ans, de naissance noble et de mérite exceptionnel, de fortune suffisante et sans aucun défaut corporel; et il ordonna que ceux qui obtenaient ces honneurs, ne l’l'eussent pas pour une période fixe, mais durant toute leur vie, libérés du service militaire par leur âge et déchargés des obligations civiles par la loi.


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Dernière mise à jour : 2/12/2005