HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Denys d'Halicarnasse, Les Antiquités romaines, livre V (avec trad. française)

Chapitre 21

  Chapitre 21

[5,21] Ποπλίου δὲ Οὐαλερίου τοῦ προσαγορευθέντος Ποπλικόλα τὸ τρίτον ἐπὶ τὴν αὐτὴν ἀποδειχθέντος ἀρχὴν καὶ σὺν αὐτῷ Μάρκου Ὁρατίου Πολβίλλου τὸ δεύτερον βασιλεὺς Κλουσινῶν τῶν ἐν Τυρρηνίᾳ Λάρος ὄνομα, Πορσίνας ἐπίκλησιν, καταφυγόντων ἐπ´ αὐτὸν Ταρκυνίων, ὑποσχόμενος αὐτοῖς δυεῖν θάτερον διαλλάξειν αὐτοὺς πρὸς τοὺς πολίτας ἐπὶ καθόδῳ καὶ ἀναλήψει τῆς ἀρχῆς τὰς οὐσίας ἀνακομισάμενος, ἃς ἀφῃρέθησαν, ἀποδώσειν, ἐπειδὴ πρέσβεις ἀποστείλας εἰς τὴν Ῥώμην ἐν τῷ παρελθόντι ἐνιαυτῷ μεμιγμένας ἀπειλαῖς ἐπικλήσεις κομίζοντας οὔτε διαλλαγὰς εὕρετο τοῖς ἀνδράσι καὶ κάθοδον, αἰτιωμένης τῆς βουλῆς τὰς ἀρὰς καὶ τοὺς ὅρκους τοὺς γενομένους κατ´ αὐτῶν, οὔτε τὰς οὐσίας ἀνεπράξατο αὐτοῖς, τῶν διανειμαμένων καὶ κατακληρουχησάντων αὐτὰς οὐκ ἀξιούντων ἀποδιδόναι· ὑβρίζεσθαι φήσας ὑπὸ Ῥωμαίων καὶ δεινὰ πάσχειν, ὅτι τῶν ἀξιουμένων οὐδετέρου παρ´ αὐτῶν ἔτυχεν, ἀνὴρ αὐθάδης καὶ διεφθαρμένος τὴν γνώμην ὑπό τε πλούτου καὶ χρημάτων καὶ ἀρχῆς μεγέθους, ἀφορμὰς ὑπέλαβεν ἔχειν καλὰς καταλῦσαι τὴν Ῥωμαίων ἀρχὴν παλαίτερον ἔτι τοῦτο βουλόμενος καὶ προεῖπεν αὐτοῖς τὸν πόλεμον. συνῄρετο δ´ αὐτῷ τοῦ πολέμου πᾶσαν προθυμίαν ἀποδεῖξαι βουλόμενος Ταρκυνίου γαμβρὸς Ὀκταούιος Μαμίλιος, ἐκ πόλεως ὁρμώμενος Τύσκλου, Καμερίνους μὲν καὶ Ἀντεμνάτας, οἳ τοῦ Λατίνων μετεῖχον γένους, ἅπαντας ἐπαγόμενος ἀφεστηκότας ἤδη Ῥωμαίων ἐκ τοῦ φανεροῦ· παρὰ δὲ τῶν ἄλλων ὁμοεθνῶν, οἷς οὐκ ἦν βουλομένοις πολεμεῖν ἀναφανδὸν ἐνσπόνδῳ τε καὶ μεγάλην ἰσχὺν ἐχούσῃ πόλει διὰ προφάσεις οὐκ ἀναγκαίας, ἐθελοντὰς συχνοὺς ἰδίᾳ πεπεικὼς χάριτι. [5,21] CHAPITRE QUATRIEME. I. SOUS le troisième consulat de Publius Valerius surnommé Poplicola, qui fut le second de Marcus Horatius son collègue, Lars, surnommé Porsenna, roi des Clusiniens en Tyrrhénie, déclara la guerre au peuple Romain. Les Tarquins s'étaient réfugiés dans ses états. Il leur avait promis de les réconcilier avec leurs citoyens, d'obtenir leur retour, et de les rétablir sur le trône, ou au moins de leur faire rendre tous leurs biens dont on les avait dépouillés. L'année précédente il avait envoyé à Rome une ambassade menaçante. Mais les députés n'avaient pu obtenir ni la réconciliation ni le rappel des Tarquins. Le sénat ne voulut jamais se relâcher sur ces deux articles, apportant pour raison de son refus les serments et les imprécations qu'on avait fait contre les tyrans. Porsenna n'avait pas mieux réussi à les rétablir dans la possession de leurs biens ; ceux qui s'en étaient emparés ou qui les avaient tirés au sort refusèrent constamment de les rendre. II. CE monarque naturellement fier et arrogant, enflé d'ailleurs par ses richesses, par ses grands trésors, et par la vaste étendue de ses états se crut offensé par ce double refus, et bien aise d'un autre côté d'avoir un honnête prétexte de détruire la puissance des Romains et d'exécuter ce qu'il projetait depuis longtemps, il résolut de porter la guerre chez une nation qui lui faisait ombrage. Octavius Mamilius de la ville de Tusculum et gendre de Tarquín, se porta avec beaucoup d'ardeur à cette grande entreprise et se joignit au roi des Clusiniens. Il gagna à son parti les habitants de Camerie et d'Antemne, qui étaient unis avec les Latins par les liens de la parenté, et qui avaient déjà levé ouvertement l'étendard de la révolte contre la république Romaine. Il y avait encore plusieurs autres peuples du même pays qui n'aimaient pas à déclarer sans nécessité contre une ville si puissante et qui d'ailleurs était leur alliée. Mamilius néanmoins employa tout son crédit pour les faire entrer dans la ligue, et par de belles promesses, il en engagea plusieurs qui servirent sous ses enseignes en qualité de volontaires.


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Dernière mise à jour : 25/06/2009