HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Denys d'Halicarnasse, Les Antiquités romaines, livre IV (avec trad. française)

Chapitre 8

  Chapitre 8

[4,8] Ἐπειδὴ δὲ παραλαβὼν τὴν ἐπιτροπὴν τῆς βασιλείας Τύλλιος καὶ τὴν ἑταιρίαν τῶν Μαρκίων ἐξελάσας βεβαίως ἤδη τῆς ἀρχῆς ἐνόμιζε κρατεῖν, τόν τε βασιλέα Ταρκύνιον, ὡς ἐκ τῶν τραυμάτων τετελευτηκότα ἔναγχος, ἐκκομιδῇ τε πολυτελεῖ καὶ μνήματος ἐπισήμου κατασκευῇ καὶ ταῖς ἄλλαις τιμαῖς ἐκόσμει, καὶ τὸν ἐξ ἐκείνου χρόνον ὡς ἐπίτροπος ὢν τῶν ἐκ τοῦ βασιλείου γένους παίδων τόν τ´ ἴδιον αὐτῶν βίον καὶ τὰ κοινὰ πράγματα τῆς πόλεως διὰ φυλακῆς τε καὶ φροντίδος ἐποιεῖτο. τοῖς δὲ πατρικίοις οὐκ ἦν τὰ γινόμενα καθ´ ἡδονάς, ἀλλ´ ἠγανάκτουν καὶ χαλεπῶς ἔφερον οὐκ ἀξιοῦντες αὐτὸν ἑαυτῷ τινα μηχανήσασθαι βασιλικὴν ἐξουσίαν, μήτε βουλῆς ψηφισαμένης μήτε τῶν ἄλλων τῶν κατὰ νόμον ἐπιτελεσθέντων. συνιόντες τε πολλάκις οἱ πλεῖστον ἐξ αὐτῶν δυνάμενοι διελέγοντο πρὸς ἀλλήλους περὶ τῆς καταλύσεως τῆς παρανόμου ἀρχῆς, καὶ ἐδόκει αὐτοῖς, ἐπειδὰν πρῶτον εἰς τὸ συνέδριον ὑπὸ τοῦ Τυλλίου ἀναχθῶσιν, ἀναγκάσαι τὸν ἄνδρα τὰς ῥάβδους ἀποθέσθαι καὶ τὰ λοιπὰ τῆς ἀρχῆς σύμβολα· ὅταν δὲ τοῦτο γένηται, τοὺς καλουμένους μεσοβασιλεῖς ἀποδεῖξαι καὶ δι´ ἐκείνων ἑλέσθαι τὸν ἄρξοντα τῆς πόλεως κατὰ νόμους. ταῦτα διανοουμένων αὐτῶν ἐπιγνοὺς Τύλλιος ἐπὶ τὸ δημαγωγεῖν καὶ θεραπεύειν τοὺς ἀπόρους τῶν πολιτῶν ἐτρέπετο, δι´ ἐκείνων ἐλπίσας τὴν ἀρχὴν καθέξειν, καὶ συγκαλέσας τὸ πλῆθος εἰς ἐκκλησίαν τά τε παιδία προήγαγεν ἐπὶ τὸ βῆμα καὶ λόγον διεξῆλθε τοιόνδε. [4,8] CHAPITRE TROISIEME. I. TULLIUS qui avait pris en main les rênes du gouvernement en qualité de régent de la république, dissipa sans beaucoup de peine la faction des Marcius. Après avoir gouverné quelque temps, lorsqu'il crut son autorité suffisamment affermie il fît de superbes funérailles à Tarquin comme venant de mourir de ses blessures ; il lui érigea un magnifique monument, et lui rendit tous les honneurs dus à son rang. II. DEPUIS ce temps-là, comme tuteur des petits-fils du roi, il prit soin de leur éducation, de leurs biens et des affaires de l'état. Mais son procédé ne faisait pas de plaisir aux patriciens. Indignés de ce qu'il s'était emparé de l'autorité royale sans les suffrages du sénat et sans qu'elle lui eut été donnée selon les lois, les plus puissants d'entre eux tinrent plusieurs fois conseil sur les moyens de l'en dépouiller comme un usurpateur et enfin le résultat de leurs délibérations fut qu'à la première assemblée du sénat qu'il convoquerait, ils l'obligeraient à mettre bas les faisceaux avec les autres marques de la royauté, et qu'on nommerait des entre-rois qui auraient soin d'élire des magistrats légitimes pour gouverner l'état. III. TULLIUS qui fut informé de leur dessein, s'appliqua à gagner le cœur du peuple et à soulager les pauvres citoyens afin de conserver son autorité par leur secours. Dans cette vue il convoqua une assemblée, et après avoir placé les deux enfants sur le tribunal il parla en ces termes.


Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle |

 
UCL | FLTR | Hodoi Elektronikai | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Ingénierie Technologies de l'Information : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 2/07/2009