HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre IX

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[9,397] 55. (397a) Περιενεχθεισῶν δέ ποτε καὶ ΔΟΡΚΑΔΩΝ Ἐλεατικὸς Παλαμήδης ὀνοματολόγος ἔφη· « Οὐκ ἄχαρι κρέας τὸ τῶν δορκώνων. » Πρὸς ὃν Μυρτίλος ἔφη· « Μόνως δορκάδες λέγονται, δόρκωνες δὲ οὔ. Ξενοφῶν Ἀναβάσεως πρώτῳ· « Ἐνῆσαν δὲ καὶ ὠτίδες καὶ δορκάδες." 56. ΤΑΩΣ. Ὅτι σπάνιος οὗτος ὄρνις δηλοῖ Ἀντιφάνης ἐν Στρατιώτῃ Τύχωνι λέγων οὕτως· Τῶν ταὧν μὲν ὡς ἅπαξ τις ζεῦγος ἤγαγεν μόνον, σπάνιον ὂν τὸ χρῆμα· πλείους δ´ εἰσὶ νῦν τῶν ὀρτύγων. Καὶ Εὔβουλος ἐν Φοίνικι. Καὶ γὰρ ταὼς διὰ τὸ σπάνιον θαυμάζεται. (397b) « ταώς, φησὶν Ἀριστοτέλης σχιδανόπους ἐστὶ καὶ ποιολόγος καὶ τίκτει τριέτης γενόμενος, ἐν οἷς (χρόνοις) καὶ τὴν ποικιλίαν τῶν πτερῶν λαμβάνει. Ἐπῳάζει δ´ ἡμέρας πρὸς λʹ. Τίκτει τε ἅπαξ τοῦ ἔτους ᾠὰ δώδεκα· ταῦτα δὲ οὐκ εἰς ἅπαξ, ἀλλὰ παρ´ ἡμέρας δύο· αἱ δὲ πρωτοτόκοι ὀκτώ. Τίκτει δὲ καὶ ὑπηνέμια, ὡς ἀλεκτορίς, οὐ πλείω δὲ τῶν δύο. Ἐκλέπει δὲ καὶ ἐπῳάζει καθάπερ ἀλεκτορίς. » Εὔπολις δ´ ἐν Ἀστρατεύτοις φησὶ περὶ αὐτοῦ οὕτως· (397c) Μή ποτε θρέψω παρὰ Φερσεφόνῃ τοιόνδε ταὧν, ὃς τοὺς εὕδοντας ἐγείρει. Ἀντιφῶντι δὲ τῷ ῥήτορι λόγος μὲν γέγραπται ἔχων ἐπίγραμμα περὶ ταῶν, καὶ ἐν αὐτῷ τῷ λόγῳ οὐδεμία μνεία τοῦ ὀνόματος γίνεται, ὄρνεις δὲ ποικίλους πολλάκις ἐν αὐτῷ ὀνομάζει, φάσκων τούτους τρέφειν Δῆμον τὸν Πυριλάμπους καὶ πολλοὺς παραγίνεσθαι κατὰ πόθον τῆς τῶν ὀρνίθων θέας ἔκ τε Λακεδαίμονος καὶ Θετταλίας καὶ σπουδὴν ποιεῖσθαι τῶν ᾠῶν μεταλαβεῖν. Περὶ δὲ τῆς ἰδέας αὐτῶν λέγων γράφει· (397d) « Εἴ τις ἐθέλοι καταβαλεῖν εἰς πόλιν τοὺς ὄρνιθας, οἰχήσονται ἀναπτόμενοι. Ἐὰν δὲ τῶν πτερύγων ἀποτέμῃ, τὸ κάλλος ἀφαιρήσεται· τὰ πτερὰ γὰρ αὐτῶν τὸ κάλλος ἐστίν, ἀλλ´ οὐ τὸ σῶμα. » Ὅτι δὲ καὶ περισπούδαστος ἦν αὐτῶν θέα ἐν τῷ αὐτῷ λόγῳ πάλιν φησίν· « ἀλλὰ τὰς μὲν νουμηνίας βουλόμενος εἰσῄει, τὰς δ´ ἄλλας ἡμέρας εἴ τις ἔλθοι βουλόμενος θεάσασθαι, οὐκ ἔστιν ὅστις ἔτυχε. Καὶ ταῦτα οὐκ ἐχθὲς οὐδὲ πρῴην, ἀλλ´ ἔτη πλέον τριάκοντά ἐστιν. » 57. (397e) Ταὧς δὲ λέγουσιν Ἀθηναῖοι, ὥς φησι Τρύφων, τὴν τελευταίαν συλλαβὴν περισπῶντες καὶ δασύνοντες. Καὶ ἀναγιγνώσκουσι μὲν οὕτως παρ´ Εὐπόλιδι ἐν Ἀστρατεύτοιςπρόκειται δὲ τὸ μαρτύριονκαὶ ἐν Ὄρνισιν Ἀριστοφάνους. Τηρεὺς γὰρ εἶ σύ; Πότερον ὄρνις ταὧς; Καὶ πάλιν ὄρνις δῆτα. Τίς ποτ´ ἐστίν; Οὐ δήπου ταὧς; Λέγουσι δὲ καὶ τὴν δοτικὴν ταωνι, ὡς ἐν τῷ αὐτῷ Ἀριστοφάνης. Ἀμήχανον δὲ παρὰ Ἀττικοῖς καὶ Ἴωσιν ἐν τοῖς ὑπὲρ μίαν συλλαβὴν ὀνόμασι τὴν τελευτῶσαν ἀπὸ φωνήεντος ἀρχομένην δασύνεσθαι. Πάντως γὰρ εἶναι ψιλὴν αὐτὴν παρηκολούθηκεν, (397f) οἷον νεὤς, λεὤς, Τυνδάρεὠς, Μενέλεὠς, λειπόνεὠς, εὔνεὠς, Νείλεὠς, πρᾶὀς, υἱὄς, Κεῖὀς, Χῖὀς, δῖὀς, χρεῖὀς, πλεῖὀς, λεῖὀς, λαιὄς, βαιὄς, φαιὄς, πηὄς, γόὀς, θοὄς, ῥόὀς, ζωὄς. [9,397] 55. (397a) g-Dorkas : Chevreuil. Comme on servit des g-dorkades, Palamède d'Elée, onomatologue, nous dit : La viande de g-dorkoones n'est pas désagréable. Myrtille le reprend : « On a dit seulement g-dorkades, non g-dorkoones. » Xénophon écrit au liv. 1 de son Anabase : « Il y avait des outardes et des g-dorkades, ou chevreuils. » 56. Paon : g-Taoos. Cet oiseau a été rare, comme le montre Antiphane dans le Soldat, ou Trychon. « Quelqu'un ayant une fois amené une paire de paons, chose rare pour lors; mais à présent il y en a plus que de cailles. » Eubule dit, dans son Phœnix : « En effet, on n'admire le paon que pour sa rareté.» (397b) Le paon, dit Aristote, est fissipède, et paît l'herbe. Il pond lorsqu'il est âgé de trois ans. C'est alors qu'il acquiert la variété de ses couleurs. Il couve environ trente jours, et ne pond qu'une fois par an; le nombre de douze œufs, non de suite, mais par intervalles de deux en deux jours. Les femelles qui pondent pour la première fois n'ont qu'une couvée de huit œufs. Cet oiseau est sujet à pondre des œufs clairs, comme la poule; mais jamais plus de deux. Il couve, et casse la coquille comme elle. Eupolis en parle ainsi dans ses Astraleutes, ou Exempts du service militaire. (397c) « Quoi! nourrirai-je chez Proserpine un tel paon, qui éveille ceux qui dorment?» Antiphon, l'orateur, a écrit un discours ayant pour titre, sur les paons; mais le nom de cet oiseau n'y est aucunement rappelé. Il se contente de le nommer oiseau d'un plumage varié. Il ajoute que Démus, fils de Périlampe, en nourrissait; que même plusieurs personnes venaient par curiosité, tant de Lacédémone, que de la Thessalie, pour contempler ces oiseaux, et faisaient beaucoup d'instances pour en avoir des œufs. Après avoir parlé de ce qui concerne leur forme extérieure, il dit : (397d) Si quelqu'un voulait transporter de ces oiseaux à la ville, ils la quitteraient pour s'envoler aussitôt ; si d'un autre côté on leur rogne les ailes c'est les priver de leur beauté, car ce sont les grandes plumes qui font leur beauté, et non celles du corps. Il nous apprend aussi dans ce même discours, qu'on était fort curieux de les voir : il ajoute qu'on n'avait cette satisfaction que les premiers de chaque mois, mais que personne ne l'obtint jamais un autre jour, et cela, non un jour, ni deux, mais pendant plus de trente ans. 57. (397e) Selon Tryphon, les Athéniens aspirent la dernière syllabe de ce mot, en écrivant g-tahôos pour g-taoos, y mettant même un accent circonflexe. C'est ainsi qu'ils lisent, comme on le voit dans le passage précédent d'Eupolis, cité de ses Astrateutes. Aristophane dit aussi dans ses Oiseaux : « Tu es Térée? mais es-tu Térée l'oiseau, ou paon, g-tahoos? Et dans un autre endroit : « C'est ma foi un oiseau: mais quel oiseau? ce n'est pas un paon, g-tahôos. » Les Attiques disent g-tahôoni (au paon) au datif, comme Aristophane l'écrit dans la même pièce. Le langage Attique et l'Ionien ne permettent pas d'aspirer la dernière syllabe d'un mot, si cette syllabe commence par une voyelle. Il est d'usage qu'elle soit prononcée avec un esprit doux, ou sans être aspirée. (397f) Comme g-neoos, temple; g-Tyndareoos, Tyndarée; g-Meneleoos, Ménélas; g-leiponeoos, déserteur de vaisseau; g-Euneoos, Eunée; g-Neileoos, Nilée, g-praos, doux; g-hyios, fils; g-Keios, de Cée; g-Chios, de Chio; g-dios, divin; g-chreios, utile; g-pleios, plein; g-laios, gauche; g-baios, petit; g-phaios, brun; g-peeos, allié, ou parent; g-goos, gémissement ; g-thoos, vite ; g-rhoos, ruisseau ; g-zooos, vivant.


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Dernière mise à jour : 11/09/2009