HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre III

Page 125

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[3,125] (125a) Καὶ πάλιν· Ἴσως τὸ λακκαῖόν γ´ ὕδωρ ἀπόλωλ´ ἐμόν. Ἀπολλόδωρος δ´ Γελῷος καὶ τοῦ λάκκου αὐτοῦ, ὥσπερ ἡμεῖς λέγομεν, μνημονεύει ἐν Ἀπολιπούσῃ οὕτως· Ἀγωνιῶσα τόν τε τοῦ λάκκου κάδον λύσασα καὶ τὸν τοῦ φρέατος εὐτρεπεῖς τὰς ἱμονιὰς πεποίηκας. » 99. Τούτων Μυρτίλος ἀκούσας ἔφη· « Ἐγὼ δ´ ὢν φιλοτάριχος, ἑταῖροι, χιόνος πιεῖν βούλομαι κατὰ Σιμωνίδην. » καὶ Οὐλπιανὸς « Κεῖται μὲν φιλοτάριχος, ἔφη, παρ´ Ἀντιφάνει ἐν Ὀμφάλῃ οὕτως· (125b) οὐ φιλοτάριχος οὐδαμῶς εἰμ´, κόρη. Ἄλεξις δ´ ἐν Γυναικοκρατίᾳ καὶ ζωμοτάριχόν τινα κέκληκεν ἐν τούτοις· δὲ Κίλιξ ὅδ´ Ἱπποκλῆς, ζωμοτάριχος ὑποκριτής. Τὸ δὲ κατὰ Σιμωνίδην τί ἐστιν οὐκ οἶδα. » « Οὐ γὰρ μέλει σοι, » ἔφη Μυρτίλος, « Ἱστορίας, γάστρων. Κνισολοιχὸς γάρ τις εἶ καὶ κατὰ τὸν Σάμιον ποιητὴν Ἄσιον τὸν παλαιὸν ἐκεῖνον (καὶ) κνισοκόλαξ. (125c) Καλλίστρατος ἐν ζʹ Συμμίκτων φησὶν ὡς ἑστιώμενος παρά τισι Σιμωνίδης ποιητὴς « κραταιοῦ καύματος ὥρᾳ » καὶ τῶν οἰνοχόων τοῖς ἄλλοις μισγόντων εἰς τὸ ποτὸν χιόνος, αὐτῷ δὲ οὔ, ἀπεσχεδίασε τόδε τὸ ἐπίγραμμα· Τήν ῥά ποτ´ Οὐλύμποιο περὶ πλευρὰς ἐκάλυψεν ὠκὺς ἀπὸ Θρῄκης ὀρνύμενος Βορέης· ἀνδρῶν δ´ ἀχλαίνων ἔδακεν φρένας, αὐτὰρ ἐκάμφθη (125d) ζωὴ Πιερίην γῆν ἐπιεσσαμένη· ἔν τις ἐμοὶ καὶ τῆς χεέτω μέρος. Οὐ γὰρ ἔοικε θερμὴν βαστάζειν ἀνδρὶ φίλῳ πρόποσιν. » Πιόντος οὖν αὐτοῦ πάλιν ἐζήτει Οὐλπιανός· « Ποῦ κεῖται κνισολοιχὸς καὶ τίνα ἐστὶ τὰ τοῦ Ἀσίου ἔπη τὰ περὶ τοῦ κνισοκόλακος; » « Τὰ μὲν οὖν τοῦ Ἀσίου, » ἔφη Μυρτίλος, « ἔπη ταῦτ´ ἐστί· χωλός, στιγματίης, πολυγήραος, ἶσος ἀλήτῃ ἦλθεν κνισοκόλαξ, εὖτε Μέλης ἐγάμει, ἄκλητος, ζωμοῦ κεχρημένος· ἐν δὲ μέσοισιν (125e) ἥρως εἱστήκει βορβόρου ἐξαναδύς. δὲ κνισολοιχός ἐστι παρὰ μὲν Σωφίλῳ ἐν Φιλάρχῳ οὕτως· Ὀψοφάγος εἶ καὶ κνισολοιχός. Ἐν δὲ τοῖς ἐπιγραφομένοις Συντρέχουσι κνισολοιχίαν εἴρηκεν ἐν τούτοις· πορνοβοσκὸς γὰρ (μ´) ὑπὸ κνισολοιχίας χορδήν τιν´ αἱματῖτιν αὑτῷ σκευάσαι ἐκέλευσε ταυτηνί με. (125f) Τοῦ κνισολοιχοῦ δὲ καὶ Ἀντιφάνης μνημονεύει ἐν Βομβυλιῷ. Ὅτι δὲ ἔπινον καὶ γλυκὺν οἶνον μεταξὺ ἐσθίοντες, Ἄλεξίς φησιν ἐν Δρωπίδῃ· Εἰσῆλθεν ἡταίρα φέρουσα τὸν γλυκὺν ἐν ἀργυρῷ ποτηρίῳ, πετάχνῳ τινὶ ἀστειοτάτῳ τὴν ὄψιν, οὔτε τρυβλίῳ οὔτε φιάλῃ· μετεῖχε δ´ ἀμφοῖν τοῖν ῥυθμοῖν. » 100. Ἑξῆς ἐπεισηνέχθη πλακοῦς ἐκ γάλακτος ἰτρίων τε καὶ μέλιτος, ὃν Ῥωμαῖοι λίβον καλοῦσι. [3,125] (125a) Et ailleurs: « Peut-être que l'eau de citerne a disparu. » Apollodore de Gela se sert du mot citerne comme nous l'employons. C'est dans son Apolipuse : « Après t'être bien fatiguée au seau de la citerne, tu as délié celui du puits, et tu as mis en état les cordes, etc. » 99. Myrtile ayant entendu ces détails, dit : Mes amis, je suis philotarique (amateur de saline), ainsi je veux boire de la neige, comme parle Simonide. Oh! dit Ulpien, le mot philotarique se trouve dans l’Omphale d'Antiphane. (125b) « Ma fille, je ne suis nullement philotarique. » Alexis, dans sa Gynœcocratie, appelle quelqu'un zomotarique, friand de sauce salée. « Mais ce Cilicien; mais cet Hippoclès, ce comédien zomotarique. » Mais je ne sais ce que veut dire, comme parle Simonide. Gourmand, réplique Myrtile, tu t'inquiètes peu de l'histoire. Tu es un vrai knisoloeque, selon l'expression d'Asius, cet ancien poète de Samos, et un vrai knisocolax. Voici donc le fait : (125c) Callistrate nous apprend, dans le septième livre de ses Mélanges, que Simonide, mangeant chez quelqu'un lorsqu'il faisait fort chaud, s'aperçut que ceux qui versaient à boire, mêlaient de la neige dans le vin des autres convives, et n'en faisaient pas autant pour lui; il fît donc l'impromptu suivant : « Le rapide Borée se précipitant de la Thurace, avait caché celle-ci (la neige) dans les flancs de l'Olympe, affectant violemment à la poitrine de ceux qui n'étaient pas vêtus ; mais elle s'est enfin relâchée de sa rigueur, étant enfouie (125d) toute vive dans la terre de Piéris. Que quelqu'un m'en verse donc une portion ; car il ne convient pas de porter une santé à un ami avec du vin chaud. » Alors Cynulque but un verre et Ulpien demanda où se trouvait le mot knisoloeque et quels étaient les vers dans lesquels Asius avait écrit le mot knisocolax. Chap. XXXVI. Voici, répond Myrtile, les vers d'Asius, où se trouve le mot knisocolax (qui caresse la fumée des plats). « Lorsque Mélès se maria, il y vint knisocolax, vieux boiteux, marqué d'un fer rouge, et sans être appelé : il avait tout l'air d'un mendiant, et grand besoin d'un peu de sauce. (125e) Etant donc sorti de sa fange, il se plaça au milieu comme un personnage de marque. » Quant au mot knisoloeque, on le trouve dans le Philarque de Sophile : « Tu es amateur de franches-lippées, et un vrai knisoloeque. » Il s'est aussi servi du mot knisoloequie, dans ses Syntreques (ou ceux qui courent ensemble). « Ce Rufien m'a ordonné de lui accommoder ce boudin ; car c'est un franc gourmand. » (125f) Antiphane emploie le mot knysoloeque dans son Bombylion. Alexis nous fait voir, dans sa Dropide, que les anciens buvaient aussi du vin doux pendant les repas. « Alors entra la courtisane, apportant du vin doux dans un vase d'argent, large, très joli à voir, et qui n'était ni tasse, ni jatte, mais qui tenait de l'une et l'autre forme. » 100. On apporta ensuite un gâteau fait de lait, de grosse farine et de miel, ce que les Romains appellent libum:


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Dernière mise à jour : 5/06/2008