[3,95] (95a) Χορδαρίου τόμος ἧκεν καὶ περικομμάτιον.
Ἀντιφάνης ἐν Γάμοις·
Ἐκτεμὼν χορδῆς μεσαῖον.
48. Ποδῶν δὲ καὶ ὠτίων, ἔτι δὲ ῥύγχους Ἄλεξις ἐν Κρατείᾳ ἢ Φαρμακοπώλῃ· τὸ δὲ
μαρτύριον ὀλίγον ὕστερον ἐκθήσομαι , πολλὰ ἔχον τῶν ζητουμένων ὀνομάτων.
Θεόφιλος Παγκρατιαστῇ·
Ἐφθῶν μὲν σχεδὸν
τρεῖς μνᾶς, {Β.} Λέγ´ ἄλλο. {Α.} Ῥυγχίον, κωλῆν, πόδας
(95b) τέτταρας ὑείους, {Β.} Ἡράκλεις. {Α.} Βοὸς δὲ τρεῖς.
Ἀναξίλας Μαγείροις·
τῶν Αἰσχύλου πολὺ μᾶλλον εἶναί μοι δοκεῖ
ἰχθύδι´ ὀπτᾶν. {Β.} Τί σὺ λέγεις; Ἰχθύδια;
Συσσίτιον μέλλεις νοσηλεύειν. Ὅσον
ἀκροκώλι´ ἕψειν --- ῥύγχη, πόδας.
Ἀναξίλας δ´ ἐν Κίρκῃ·
Δεινὸν μὲν γὰρ ἔχονθ´ ὑὸς
ῥύγχος, ὦ φίλε Κινησία.
Καὶ ἐν Καλυψοῖ·
(95c) Ῥύγχος φορῶν ὕειον ᾐσθόμην τότε.
Ὠτάρια δ´ ὠνόμασε καὶ Ἀναξανδρίδης ἐν Σατυρίᾳ. Ἀξιόνικος δὲ ἐν Χαλκιδικῷ φησιν·
Ζωμὸν ποιῶ
θερμὸν ἰχθὺν ἐπαναπλάττων, ἡμίβρωτα λείψανα
συντιθείς, οἴνῳ διαίνων, ἔντερ´ ἁλὶ καὶ σιλφίῳ
σφενδονῶν, ἀλλᾶντα τέμνων, παραφέρων χορδῆς τόμον,
ῥύγχος εἰς ὄξος πιέζων, ὥστε πάντας ὁμολογεῖν
τῶν γάμων κρείττω γεγονέναι τὴν ἕωλον ἡμέραν.
(95d) Ἀριστοφάνης Προαγῶνι·
Ἐγευσάμην χορδῆς ὁ δύστηνος τέκνων·
πῶς ἐσίδω ῥύγχος περικεκαυμένον;
Φερεκράτης Λήροις·
ὡς οὐχὶ τουτὶ ῥύγχος ἀτεχνῶς ἐσθ´ ὑός.
Καὶ τόπος δέ τις οὕτω καλεῖται Ῥύγχος περὶ Στράτον τῆς Αἰτωλίας, ὥς φησι
Πολύβιος ἐν Ϛʹ ἱστοριῶν. Στησίχορός τέ φησιν ἐν Συοθήραις·
Κρύψαι δὲ ῥύγχος
ἄκρον γᾶς ὑπένερθεν.
Ὅτι δὲ κυρίως λέγεται ῥύγχος ἐπὶ τῶν συῶν προείρηται. (95e) Ὅτι δὲ καὶ ἐπ´ ἄλλων
ζῴων Ἄρχιππος Ἀμφιτρύωνι δευτέρῳ (I K) κατὰ παιδιὰν εἴρηκε καὶ ἐπὶ
τοῦ προσώπου οὕτως·
Καὶ ταῦτ´ ἔχων τὸ ῥύγχος οὑτωσὶ μακρόν.
Καὶ Ἀραρὼς Ἀδώνιδι·
Ὁ γὰρ θεὸς τὸ ῥύγχος ὡς ἡμᾶς στρέφει.
49. Ἀκροκωλίων δὲ μέμνηται Ἀριστοφάνης Αἰολοσίκωνι·
Καὶ μὴν τὸ δεῖν´, ἀκροκώλια δή σοι τέτταρα
(95f) ἥψησα τακερά.
Καὶ ἐν Γηρυτάδῃ·
Ἀκροκώλι´, ἄρτοι, κάραβοι.
Ἀντιφάνης Κορινθίᾳ·
Ἔπειτα κἀκροκώλιον
ὕειον Ἀφροδίτῃ; Γελοῖον. {Β.} Ἀγνοεῖς·
ἐν τῇ Κύπρῳ δ´ οὕτω φιληδεῖ ταῖς ὑσίν,
ὦ δέσποθ´, ὥστε σκατοφαγεῖν ἀπεῖρξε
τὸ ζῷον, τοὺς δὲ βοῦς ἠνάγκασεν.
| [3,95] (95a) « Il parut alors un bout grêle d'intestin, et un lambeau de (184), etc. »
Antiphane dit, dans ses Noces :
« Ayant coupé le milieu de l'intestin. »
48. Alexis fait mention de pieds, d'oreilles, et de groins dans son Crateias, ou
Pharmacopole. Je rappellerai plus bas son témoignage, contenant plusieurs dès
termes que nous cherchons.
Théophile a dit, dans son Pancratiaste :
« A. Trois mines de viandes bouillies. B. Ensuite? A. Un groin, un jambon,
(95b) quatre pieds de cochon. B. Quoi, tout cela! A. Encore trois pieds de bœuf! »
Anaxilas dit, dans ses Cuisiniers :
« A. Ma foi, il me semble qu'il vaut mieux griller des petits poissons, que de
s'occuper des vers d'Eschyle. B. Que dis-tu, de petits poissons? Est-ce donc des
malades que tu vas traiter? Çà, fais bouillir des abattis, des groins, des
pieds. »
Le même écrit, dans sa Circée :
« Mon cher Cinésias, il a un terrible groin de cochon! »
Et dans sa Calypso :
(95c) « Ce fut alors que je m'aperçus que j’avais un groin de cochon.
Anaxandride a nommé les oreilles, dans son Satyre. Axionicus dit, dans sa Chalcis:
« Je fais une sauce, que je jette sur mon poisson tout chaud, arrangeant bien
les restes demi-mangés. Je saupoudre de sel, et je répands du suc de silphium
sur des oreilles de cochon : je coupe un boudin ; je joins à cela un lambeau de
fraise ; je marine bien dans le vinaigre un groin ; de sorte que tout le monde
convint que le lendemain de la noce valait mieux que le jour même. »
(95d) Aristophane a dit, dans son Proagon :
« Mon fils, vois si je ne suis pas malheureux! j'ai mangé de la fraise ; comment
pourrai-je actuellement manger de ce groin rôti? »
Phérécrate écrit, dans ses Rêveries :
« Mais n'est-ce pas réellement là un groin de cochon?
Selon ce que dit Polybe, dans le sixième livré de son histoire, il y a près de
Strate, en Etolie, un lieu qui s'appelle Rynchos ou Groin. Stésichore dit, dans
sa Chasse au Sanglier :
« Que cet animal cache en terre le bout de son groin.
Nous avons déjà observé que le mot rynchos, groin, se dit proprement du cochon ;
(95e) mais il s'est dit aussi d'autres animaux. Archippus l'a même employé par
plaisanterie dans son second Amphitryon, en parlant de la face de l'homme:
« Et cela, ayant un groin aussi allongé! »
Ararus dit aussi dans son Adonis :
« Car le Dieu tourne son groin vers nous. »
49. Aristophane parle des abattis, dans son Aiolosikon:
« Je t'ai fait cuire, pour souper, quatre (95f) abattis succulents. »
On lit dans sa Gérytade:
« Des abattis, des pains, des langoustes. »
Antiphane dit ; dans sa Corinthienne :
« A. Après quoi l’on servit un abattis de cochon pour Vénus. B. Vous badinez!
ignorez-vous donc, mon maître, que dans Chypre elle aime tant les cochons,
qu'elle a défendu qu'ils y mangeassent de la merde, ordonnant en même temps que
cela fût réservé aux bœufs. »
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