HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre III

Page 86

  Page 86

[3,86] (86a) ὡς καὶ Σώπατρός φησιν φλυακογράφος ἐν τῷ ἐπιγραφομένῳ δράματι Εὐβουλοθεομβρότῳ· Ἀλλ´ ἴσχε· τελλίνης γὰρ ἐξαίφνης μέ τις ἀκοὰς μελῳδὸς ἦχος εἰς ἐμὰς ἔβη. Πάλιν δ´ Ἐπίχαρμος ἐν Πύρρᾳ καὶ Προμαθεῖ φησι· Κἄν τις ἑλλήνων τὸν ἀναρίταν, θᾶσαι δὴ καὶ λεπὰς ὅσσα. Παρὰ Σώφρονι δὲ κόγχοι μελαινίδες λέγονται. « Μελαινίδες γάρ τοι νισοῦντι ἐμὶν ἐκ τοῦ μικροῦ λιμένος. » Ἐν δὲ τῷ ἐπιγραφομένῳ Ὡλιεὺς τὸν ἀγροιώτα χηράμβας ὀνομάζει. (86b) Καὶ Ἀρχίλοχος δὲ τῆς χηράμβης μέμνηται, τοῦ δ´ ἀναρίτου Ἴβυκος. Καλεῖται δ´ ἀναρίτης καὶ ἀνάρτας. Κοχλιῶδες δὲ ὂν τὸ ὄστρεον προσέχεται ταῖς πέτραις ὥσπερ αἱ λεπάδες. Ἡρώνδας δ´ ἐν Συνεργαζομέναις· Προσφὺς ὅκως τις χοιράδων ἀναρίτης. Αἰσχύλος δ´ ἐν Πέρσαις τις ἀνηρει τοὺς « Νήσους νηριτοτρόφους » εἴρηκεν. Ὅμηρος δὲ τῶν τηθέων μέμνηται. 32. Διοκλῆς δ´ Καρύστιος ἐν τοῖς Ὑγιεινοῖς κράτιστά φησιν εἶναι τῶν κογχυλίων πρὸς διαχώρησιν καὶ οὔρησιν μύας, ὄστρεα, κτένας, χήμας. Ἄρχιππος δ´ ἐν Ἰχθύσι· (86c) Λεπάσιν, ἐχίνοις, ἐσχάραις, βελόναις τε τοῖς κτεσίν τε· ῥωμαλεώτερα δὲ τῶν κογχυλίων φησὶν εἶναι Διοκλῆς κόγχας, πορφύρας, κήρυκας. Περὶ δὲ τῶν κηρύκων Ἄρχιππος τάδε λέγει· Κῆρυξ θαλάσσης τρόφιμος, υἱὸς πορφύρας. Σπεύσιππος δ´ ἐν βʹ Ὁμοίων παραπλήσια εἶναι κήρυκας, πορφύρας, στραβήλους, κόγχους. Τῶν στραβήλων μνημονεύει καὶ Σοφοκλῆς ἐν Καμικοῖς οὕτως· (86d) Ἁλίας στραβήλου τῆσδε, τέκνον, εἴ τινα δυναίμεθ´ εὑρεῖν - - -. Ἔτι Σπεύσιππος ἑξῆς πάλιν ἰδίᾳ καταριθμεῖται κόγχους, κτένας, μῦς, πίννας, σωλῆνας, καὶ ἐν ἄλλῳ μέρει ὄστρεα, λεπάδας. Ἀραρὼς δὲ Καμπυλίωνί φησιν· Τὰ κομψὰ μὲν δὴ ταῦτα νωγαλεύματα, κόγχαι τε καὶ σωλῆνες αἵ τε καμπύλαι καρῖδες ἐξήλλοντο δελφίνων δίκην. (86e) Σώφρων δ´ ἐν Μίμοις· « Τίνες δέ ἐντί ποκα, φίλα, τοιδέ τοι μακραὶ κόγχαι; {Β.} Σωλῆνές θην τοῦτοί γα, γλυκύκρεον κογχύλιον, χηρᾶν γυναικῶν λίχνευμα. » Τῶν δὲ πιννῶν μνημονεύει Κρατῖνος ἐν Ἀρχιλόχοις· μὲν δὴ πίννῃσι καὶ ὀστρείοισιν ὁμοίη. Φιλύλλιος δ´ Εὔνικος Ἀριστοφάνης ἐν Πόλεσι· Πουλυπόδειον σηπιδάριον, κάραβον, ἀστακόν, ὄστρειον, χήμας, λεπάδας, σωλῆνας, μῦς, πίννας, κτένας ἐκ Μιτυλήνης· αἴρετ´ ἀνθρακίδας, τρίγλη, σαργός, κεστρεύς, πέρκη, κορακῖνοι. (86f) Ἀγίας δὲ καὶ Δερκύλος ἐν Ἀργολικοῖς τοὺς στραβήλους ἀστραβήλους ὀνομάζουσι, μνημονεύοντες αὐτῶν ὡς ἐπιτηδείων ὄντων εἰς τὸ σαλπίζειν. 33. Τὰς δὲ κόγχας ἔστιν εὑρεῖν λεγομένας καὶ θηλυκῶς καὶ ἀρσενικῶς. Ἀριστοφάνης Βαβυλωνίοις· [3,86] (86a) C'est ce que dit pareillement Sopatre, auteur de pièces bouffonnes, dans celle qu'il a intitulée Eubulothéombrote: « Mais arrête, car le son mélodieux d'une telline me frappe subitement les oreilles. » Epicharme dit quelque part dans son Prométhée qui dérobe le feu du ciel: « Vois cette telline, cette nérite, et combien ce lépas est grand! » Sophron parle de conques mélænides : « Il nous viendra, dit-il, des mélænides du petit port. » Le même, dans son Halieutique, ou traité de la pêche, dit cherabe, (huître) grossière, au féminin; (86b) et Archiloque écrit cherabos au masculin. Ibicus parle de la nérite, qu'on appelle aussi en grec anaritès et anartas. C'est un coquillage univalve ou conque, qui s'attache aux roches comme les lépas. Hérondas en parle ainsi dans sa pièce intitulée les Coopératrices. « S'y étant agglutiné comme une nérite contre les roches. » On lit dans les Perses d'Eschyle : » Qui a ravagé ces îles fécondes en nérites? » Homère fait mention des téthyes. 32. Dioclès de Caryste dit, dans son traité des choses salubres, que les coquillages les meilleurs pour tenir le ventre libre, sont les moules, les huîtres, les peignes, les cames. Archippus, dans son traité des poissons, parle (86c) « Des lépas, des oursins, des tarets, des aiguilles, des peignes. » Dioclès dit que les plus durs des coquillages sont les conques, les pourpres, les buccins. Archippe appelle le buccin nourrisson de la mer, fils de la pourpre. Speusippe, dans le second livre des choses semblables, dit que les buccins, les pourpres, les strabèles, les conques ont la plus grande analogie. (86d) Sophocle fait aussi mention des strabèles dans ses kamiques. « Si nous pouvions trouver quelque engeance de ce strabèle marin. » Outre cela, Speusippe parle de chacun de ces coquillages en particulier : Des conques, dit-il, des peignes, des moules, des pinnes, des solens ; et ailleurs il rappelle les huîtres, les lépas. On lit dans le Kampylion d'Araros : « Toutes ces friandises délicieuses, telles que des conques, des solens, des squilles bossues sautillaient comme des dauphins. » (86e) Sophron a écrit dans ses Mimes : « A. Eh, ma chère, qu'as-tu donc là? B. Des conques fort longues : tiens, vois ce solen ; c'est un coquillage dont la chair est exquise, et une vraie friandise de femmes veuves. » Cratinus fait mention des pinnes dans ses Archiloques : « Elle est semblable aux pinnes et aux huîtres. Philyllius (ou Phrynicus, ou Aristophane), dans sa pièce intitulée les Villes, fait dire à un acteur: « Prenez un petit polype, une petite sèche, une langouste, une écrevisse, des huîtres, des cames, des lépas, des solens, des moules, des pinnes, des peignes de Méthymne. Quant à ces petits poissons à griller, au surmulet, au sarge, au muge, à la perche, au coracin, etc. » (86f) Chap. X. Agias et Dercyle, dans les Argotiques, nomment le strabèle astrabèle, et le donnent comme une conque propre à suppléer à la trompette : on trouve le mot conque tantôt féminin comme concha, tantôt masculin comme conchos : il est féminin dans les Babyloniens d'Aristophane :


Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle |

 
UCL | FLTR | Hodoi Elektronikai | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Ingénierie Technologies de l'Information : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 5/06/2008