HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Athénée de Naucratis, les Deipnosophistes (ou Le Banquet des sages), livre III

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[3,82] Ὅτι δὲ διαφέρει τὸ κυδώνιον μῆλον τοῦ στρουθίου σαφῶς (82a) εἴρηκε Θεόφραστος ἐν βʹ τῆς ἱστορίας. Διάφορα δὲ μῆλα γίνεται ἐν Σιδοῦντι, κώμη δ´ ἐστὶν αὕτη Κορίνθου, ὡς Εὐφορίων Ἀρχύτας ἐν Γεράνῳ φησίν· Ὥριον οἷά τε μῆλον, τ´ ἀργιλώδεσιν ὄχθαις πορφύρεον ἐλαχείῃ ἐνιτρέφεται Σιδόεντι. Μνημονεύει δ´ αὐτῶν καὶ Νίκανδρος ἐν Ἑτεροιουμένοις οὕτως· Αὐτίχ´ γ´ Σιδόεντος ἠὲ Πλείστου ἀπὸ κήπων μῆλα ταμὼν χνοάοντα τύπους ἐνεμάσσετο Κάδμου. (82b) Ὅτι δ´ Σιδοῦς τῆς Κορίνθου ἐστὶ κώμη Ῥιανὸς εἴρηκεν ἐν αʹ Ἡρακλείας καὶ Ἀπολλόδωρος Ἀθηναῖος ἐν εʹ περὶ νεῶν καταλόγου. Ἀντίγονος δ´ Καρύστιος ἐν Ἀντιπάτρῳ φησίν· ᾞχι μοι ὡραίων πολὺ φίλτερος δ´ ἀριμήλων πορφυρέων, Ἐφύρῃ τά τ´ ἀέξεται ἠνεμοέσσῃ. 23. Φαυλίων δὲ μήλων μνημονεύει Τηλεκλείδης ἐν Ἀμφικτύοσιν οὕτως· τὰ μὲν κομψοί, τὰ δὲ φαυλότεροι φαυλίων μήλων. (82c) Καὶ Θεόπομπος ἐν Θησεῖ. Ἀνδροτίων δ´ ἐν τῷ Γεωργικῷ « Τὰς δὲ μηλέας, φησί, φαυλίας καὶ στρουθίας· οὐ γὰρ ἀπορρεῖ τὸ μῆλον ἀπὸ τοῦ μίσχου τῶν στρουθιῶν· τὰς δὲ ἠρινὰς Λακωνικὰς Σιδουντίας χνοωδίας. » Ἐγὼ δ´, ἄνδρες φίλοι, πάντων μάλιστα τεθαύμακα τὰ κατὰ τὴν Ῥώμην πιπρασκόμενα μῆλα τὰ Ματιανὰ καλούμενα, ἅπερ κομίζεσθαι λέγεται ἀπό τινος κώμης ἱδρυμένης ἐπὶ τῶν πρὸς Ἀκυληίᾳ Ἄλπεων. Τούτων δ´ οὐ πολὺ ἀπολείπεται τὰ ἐν Γάγγροις πόλει Παφλαγονικῇ. (82d) Ὅτι δὲ καὶ τῶν μήλων εὑρετής ἐστι Διόνυσος μαρτυρεῖ Θεόκριτος Συρακόσιος οὑτωσί πως λέγων· Μᾶλα μὲν ἐν κόλποισι Διωνύσοιο φυλάσσων, κρατὶ δ´ ἔχων λεύκαν, Ἡρακλέος ἱερὸν ἔρνος. Νεοπτόλεμος δ´ Παριανὸς ἐν τῇ Διονυσιάδι καὶ αὐτὸς ἱστορεῖ ὡς ὑπὸ Διονύσου εὑρεθέντων τῶν μήλων, καθάπερ καὶ τῶν ἄλλων ἀκροδρύων. « Ἐπιμηλὶς δὲ καλεῖται, φησὶ Πάμφιλος, τῶν ἀπίων τι γένος. » Ἑσπερίδων δὲ μῆλα οὕτως καλεῖσθαί τινά φησι Τιμαχίδας ἐν δʹ Δείπνων. (82e) Καὶ ἐν Λακεδαίμονι δὲ παρατίθεσθαι τοῖς θεοῖς φησι Πάμφιλος ταῦτα· εὔοσμα δὲ εἶναι καὶ ἄβρωτα, καλεῖσθαι δ´ Ἑσπερίδων μῆλα. Ἀριστοκράτης γοῦν ἐν δʹ Λακωνικῶν· « Ἔτι δὲ μῆλα καὶ μηλέας τὰς λεγομένας ἑσπερίδας. » 24. ΠΕΡΣΙΚΑ. Θεόφραστος ἐν δευτέρῳ περὶ φυτῶν ἱστορίας λέγων περὶ ὧν καρπὸς οὐ φανερός, γράφει καὶ τάδε· « Ἐπεὶ τῶν γε μειζόνων φανερὰ πάντων ἀρχή, καθάπερ ἀμυγδάλης, καρύου, βαλάνου, (82f) τῶν ἄλλων ὅσα τοιαῦτα πλὴν τοῦ Περσικοῦ, τούτου δ´ ἥκιστα· καὶ πάλιν ῥόας, ἀπίου, μηλέας. » Δίφιλος δ´ Σίφνιος ἐν τῷ περὶ τῶν προσφερομένων τοῖς νοσοῦσι καὶ τοῖς ὑγιαίνουσίν φησι· « Τὰ δὲ Περσικὰ λεγόμενα μῆλα, ὑπό τινων δὲ Περσικὰ κοκκύμηλα, μέσως ἐστὶν εὔχυλα, θρεπτικώτερα δὲ τῶν μήλων. » [3,82] mais Théophraste a clairement dit, (82a) second livre de son histoire des plantes, que la pomme de coing diffère de la struthie. Il vient d'excellentes pommes à Sidonte, bourgade des dépendances de Corinthe, comme le dit Euphorion ou Archytas, dans la pièce intitulée la Grèce: « Vermeil comme la pomme pourprée qui croît sur les rives argileuses de la petite Sidonte. » Nicandre fait ainsi mention de ces pommes dans ses Métamorphoses. « Aussitôt qu'il eut cueilli des pommes mûres à Sidonte, ou dans les jardins de Pliste, il y traça les caractères de Cadmus. » (82b) Arian et Apollodore d'Athènes, le premier, dans son Héracléide, le second, dans son cinquième livre du dénombrement des vaisseaux, disent que Sidonte est une bourgade des environs de Corinthe. Antigone de Caryste dit, dans son Antipatre: « Où trouverai-je celui qui est plus charmant que ces beaux fruits de la saison, que dis-je, plus brillant que ces pommes très vermeilles que produit la venteuse Éphyre? » 23. Quant aux pommes phaulies, Téléclides en fait ainsi mention dans ses Amphyctions : « O vous, qui nous charmez à certains égards, et qui, d'un autre côté, êtes plus méprisables que les pommes phaulies! » (82c) Théopompe en fait aussi mention dans son Thésée. Androtion dit dans ses Géorgiques : Des pommiers phaulies et des struthies car la pomme ne quitte pas le pédicule des struthies, mais les pommes de printemps, ou celles de Laconie, ou celles de Sidonte, ou celles qui ont un duvet. Mais, messieurs, j'ai surtout admiré les pommes que l'on vend à Rome, et que l’on appelle mattianes: on les apporte, dit-on, d'une bourgade située dans les Alpes voisines d'Aquilée. Cependant celles qui croissent près de Gangres, ville de Paphlagonie, ne leur cèdent en rien. (82d) Que les pommes soient un présent de Bacchus, c'est ce qui est confirmé par ce passage de Théocrite : « Il gardait dans son sein les pommes de Bacchus, ayant sur la tête une couronne de peuplier, arbre consacré à Hercule. » Néoptolême de Parium rapporte, dans sa Dionysiade, que les pommes, et en général tous les fruits des arbres ont été trouvés par Bacchus. Pamphile dit que certaines espèces de poires se nommaient épimelis. Timachidas dit dans son liv. 4e, qu'on donnait aussi ce nom à certaines pommes des Hespérides; que ces pommes-ci se présentaient aux Dieux à Lacédémone; (82e) mais Pamphile ajoute qu'elles avaient une très bonne odeur ; qu'on n'en mangeait pas, et qu'on les appelait les pommes des Hespérides. Aristocrate dit, au quatrième de ses Laconiques : Outre cela des pommes, et celles qu'on appelle Hespérides. 24. Pommes de Perse. Théophraste, parlant (livre II de son histoire des plantes) des arbres dont le fruit n'est pas manifeste, s'exprime ainsi : « Comme le principe des plus grands végétaux, tels que celui de l'amande, de la noix, de la grenade, de la poire, de la pomme, (82f) est connu, excepté celui de la pomme de Perse, qui ne l'est absolument pas, etc. » Diphile de Siphne parle ainsi, dans son traité des aliments propres aux malades et aux gens en santé : « Les pommes que l'on appelle pommes de Perse, ou, selon d'autres, les prunes (coccymeles) de Perse, sont d'un suc de moyenne qualité, mais plus nourrissantes que les pommes ordinaires. »


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Dernière mise à jour : 5/06/2008