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| [40] 40.1
Αἱ γυναῖκες εὐθὺς ἀπὸ τεσσαρεσκαίδεκα ἐτῶν ὑπὸ τῶν ἀνδρῶν κυρίαι καλοῦνται. 
τοιγαροῦν ὁρῶσαι, ὅτι ἄλλο μὲν οὐδὲν αὐταῖς πρόσεστι, μόνον δὲ συγκοιμῶνται τοῖς 
ἀνδράσι, ἄρχονται καλλωπίζεσθαι καὶ ἐν τούτῳ πάσας ἔχειν τὰς ἐλπίδας. προσέχειν 
οὖν ἄξιον, ἵνα αἴσθωνται, διότι ἐπ' οὐδενὶ ἄλλῳ τιμῶνται ἢ τῷ κόσμιαι φαίνεσθαι καὶ 
αἰδήμονες.
 | [40] Les femmes aussitôt après leur quatorzième année, sont appelées madame
par les hommes ; alors elles commencent à se parer et mettent là toutes 
leurs espérances. Il faut donc faire attention à ce qu’elles sentent que 
rien ne peut leur attirer de la considération que de paraître décentes et réservées.
 |  | [41] 41.1
Ἀφυΐας σημεῖον τὸ ἐνδιατρίβειν τοῖς περὶ τὸ σῶμα, οἷον ἐπὶ πολὺ γυμνάζεσθαι, ἐπὶ 
πολὺ ἐσθίειν, ἐπὶ πολὺ πίνειν, ἐπὶ πολὺ ἀποπατεῖν, ὀχεύειν. ἀλλὰ ταῦτα μὲν ἐν 
παρέργῳ ποιητέον· περὶ δὲ τὴν γνώμην ἡ πᾶσα ἔστω ἐπιστροφή.
 | [41] C’est la marque d’un manque de disposition pour la vertu que de donner une 
grande place aux choses du corps, comme de donner beaucoup de temps à 
faire de la gymnastique, à manger, à boire, à excréter. Il ne faut faire 
tout cela qu’accessoirement, et appliquer toute son attention à son esprit.
 |  | [42] 42.1
Ὅταν σέ τις κακῶς ποιῇ ἢ κακῶς λέγῃ, μέμνησο, ὅτι καθήκειν αὐτῷ οἰόμενος ποιεῖ ἢ 
λέγει. οὐχ οἷόν τε οὖν ἀκολουθεῖν αὐτὸν τῷ σοὶ φαινομένῳ, ἀλλὰ τῷ ἑαυτῷ, ὥστε, εἰ 
κακῶς αὐτῷ φαίνεται, ἐκεῖνος βλάπτεται, ὅστις καὶ ἐξηπάτηται. καὶ γὰρ τὸ ἀληθὲς 
συμπεπλεγμένον ἄν τις ὑπολάβῃ ψεῦδος, οὐ τὸ συμπεπλεγμένον βέβλαπται, ἀλλ' ὁ 
ἐξαπατηθείς. ἀπὸ τούτων οὖν ὁρμώμενος πρᾴως ἕξεις πρὸς τὸν λοιδοροῦντα. 
ἐπιφθέγγου γὰρ ἐφ' ἑκάστῳ ὅτι ‘ἔδοξεν αὐτῷ’.
 | [42] Quand on te maltraite ou qu’on t’injurie, souviens-toi que celui qui parle 
ou agit ainsi, croit que c’est son office. Il ne peut pas suivre ta 
manière de voir, il ne peut que suivre la sienne ; en sorte que s’il a 
tort, c’est pour lui qu’il y a dommage, puisque c’est lui qui est dans 
l’erreur. En effet, si l’on juge fausse une proposition copulative qui est 
vraie, il n’y a pas de dommage pour la proposition copulative, mais 
pour celui qui s’est trompé. Si tu te fondes là-dessus, tu seras indulgent 
pour celui qui te dit des injures. Répète chaque fois : « Il en a jugé ainsi. »
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