[1,6] CHAPITRE VI.
Μὴ λανθανέτω δ´ ἡμᾶς ὅτι τὰ πρὸς τὸ ἴδιον καὶ τὸ γένος καὶ τὸ συμβεβηκὸς
πάντα καὶ πρὸς τοὺς ὁρισμοὺς ἁρμόσει λέγεσθαι. Δείξαντες γὰρ ὅτι οὐ μόνῳ
ὑπάρχει τῷ (102b30) ὑπὸ τὸν ὁρισμόν, ὥσπερ καὶ ἐπὶ τοῦ ἰδίου, ἢ ὅτι οὐ
γένος τὸ ἀποδοθὲν ἐν τῷ ὁρισμῷ, ἢ ὅτι οὐχ ὑπάρχει τι τῶν ἐν τῷ λόγῳ
ῥηθέντων, ὅπερ καὶ ἐπὶ τοῦ συμβεβηκότος ἂν ῥηθείη, ἀνῃρηκότες ἐσόμεθα τὸν
ὁρισμόν· ὥστε κατὰ τὸν ἔμπροσθεν ἀποδοθέντα λόγον ἅπαντ´ ἂν εἴη τρόπον
τινὰ ὁρικὰ τὰ κατηριθμημένα. (102b35) Ἀλλ´ οὐ διὰ τοῦτο μίαν ἐπὶ πάντων
καθόλου μέθοδον ζητητέον· οὔτε γὰρ ῥᾴδιον εὑρεῖν τοῦτ´ ἐστίν, εἴ θ´
εὑρεθείη, παντελῶς ἀσαφὴς καὶ δύσχρηστος ἂν εἴη πρὸς τὴν προκειμένην
πραγματείαν. Ἰδίας δὲ καθ´ ἕκαστον τῶν διορισθέντων γενῶν ἀποδοθείσης
μεθόδου ῥᾷον ἐκ τῶν περὶ ἕκαστον (103a1) οἰκείων ἡ διέξοδος τοῦ
προκειμένου γίνοιτ´ ἄν. Ὥστε τύπῳ μέν, καθάπερ εἴρηται πρότερον,
διαιρετέον, τῶν δὲ λοιπῶν τὰ μάλισθ´ ἑκάστοις οἰκεῖα προσαπτέον, ὁρικά τε
καὶ γενικὰ προσαγορεύοντας αὐτά. Σχεδὸν δὲ προσῆπται τὰ ῥηθέντα (103a5)
πρὸς ἑκάστοις.
| [1,6] Chapitre VI.
Qu'il ne nous échappe pas que tout ce qui peut se dire contre le
propre, le genre et l'accident, conviendra aussi contre les définitions.
En effet, quand nous aurons montré que la (chose signifiée) sous la
définition n'appartient pas au seul (sujet), (102b30) comme (on le
fait) aussi pour le propre, ou que ce qu'on donne dans la définition n'est
pas genre (du sujet), ou que l'un des (éléments) mentionnés dans la raison
n'appartient pas (au sujet), ce que précisément on pourrait dire aussi
pour l'accident, nous nous trouverons à avoir détruit la définition. Par
conséquent, pour la raison que nous (en) avons fournie auparavant, tout ce
que nous avons énuméré pourrait de quelque façon se trouver définitionnel.
(102b35) Mais on ne doit pas pour cela chercher une méthode unique
(applicable) à tout universellement. Car d'abord cela n'est pas facile à
découvrir; et si on (en) découvrait une, elle serait tout à fait obscure
et inutile pour le travail que nous nous proposons. En donnant plutôt une
méthode propre pour chacun des genres (de problèmes) que nous avons
définis, (103a1) le développement de ce que nous nous sommes proposé
devrait s'effectuer plus facilement à partir de ce qui est approprié à
chacun. Aussi doit-on diviser sommairement, comme on l'a dit plus haut;
quant à ce qui reste, on doit le rattacher à ce qui lui est le plus
approprié et l'appeler définitionnel et générique. Ce dont on a parlé est
d'ailleurs déjà à peu près rattaché (103a5) à chacun (des genres de
problèmes).
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