[1,4] CHAPITRE IV.
Πρῶτον μὲν οὖν (νόμοι πρὸς γυναῖκα) (καὶ) τὸ μὴ ἀδικεῖν· οὕτως γὰρ ἂν οὐδ´ αὐτὸς ἀδικοῖτο. Τοῦθ´ ὑφηγεῖται δὲ (ὃ) καὶ ὁ κοινὸς νόμος· καθάπερ οἱ Πυθαγόρειοι λέγουσιν, ὥσπερ ἱκέτιν καὶ ἀφ´ ἑστίας ἠγμένην ὡς ἥκιστα δεῖν (δοκεῖν) ἀδικεῖν· ἀδικία δὲ ἀνδρὸς αἱ θύραζε συνουσίαι γιγνόμεναι. Περὶ δὲ ὁμιλίας μήθ´ ὥστε 〈παρόντος〉 δεῖσθαι μήθ´ ὡς ἀπόντος ἀδυνατεῖν (ἡσυχάζειν), ἀλλ´ οὕτως ἐθίζειν ὥστε ἱκανῶς ἔχειν παρόντος καὶ μὴ παρόντος. Εὖ δ´ ἔχει καὶ τὸ τοῦ Ἡσιόδου.
παρθενικὴν δὲ γαμεῖν, ἵνα ἤθεα κεδνὰ διδάξῃς.
Αἱ γὰρ ἀνομοιότητες τῶν ἠθῶν ἥκιστα φιλικόν.
Περὶ δὲ κοσμήσεως, ὥσπερ οὐδὲ τὰ ἤθη δεῖ ἀλαζονευομένους ἀλλήλοις πλησιάζειν, οὕτως οὐδὲ τὰ σώματα. Ἡ δὲ διὰ τῆς κοσμήσεως οὐδὲν διαφέρουσά ἐστι τῆς τῶν τραγῳδῶν ἐν τῇ σκευῇ πρὸς ἀλλήλους ὁμιλία.
| [1,4] CHAPITRE IV - Devoirs du mari envers la femme.
D'abord les lois doivent protéger la femme et la préserver de toute injustice; car c'est ainsi qu'il ne sera fait aucun tort au mari. C'est là l'idée des Pythagoriciens, lorsqu'ils disent de la loi commune, qu'elle est comme le rayon réfléchi d'un foyer ardent. Le mari commet une injustice, s'il entretient un commerce illégitime, hors du ménage. Quant à l'approche conjugale, il ne faut point qu'elle se fasse desirer, et que l'absence ne rende point le repos impossible. La femme doit s'habituer à vivre en bonne intelligence avec son mari, soit présent, soit absent. C'est ce qu'exprime si bien ce vers d'Hésiode :
"La vierge qui devient épouse doit apprendre des mœurs chastes",
car la dissemblance des caractères s'oppose à toute liaison amicale. Ce qui doit faire l'ornement des époux, c'est l'absence de toute ostentation morale et physique dans leurs rapports mutuels. Tout autre ornement ne convient qu'aux acteurs qui représentent la vie conjugale sur la scène.
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