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Du texte à l'hypertexte

APPIEN d'Alexandrie, Les guerres civiles - L'Ibérique (texte complet)

Chapitre 31

  Chapitre 31

[31] Τῷ δαὐτῷ χρόνῳ Μάγωνί τινες Κελτιβήρων καὶ Ἰβήρων ἔτι ἐμισθοφόρουν, ὧν αἱ πόλεις ἐς Ῥωμαίους μετετέθειντο. Καὶ Μάρκιος αὐτοῖς ἐπιθέμενος χιλίους μὲν καὶ πεντακοσίους διέφθειρεν, οἱ δὲ λοιποὶ διέφυγον αὐτὸν ἐς τὰς πόλεις. Ἑτέρους δὲ ἑπτακοσίους ἱππέας καὶ πεζοὺς ἑξακιοχιλίους, Ἄννωνος αὐτῶν ἡγουμένου, συνήλασεν ἐς λόφον, ὅθεν ἀποροῦντες ἁπάντων ἐπρεσβεύοντο πρὸς τὸν Μάρκιον περὶ σπονδῶν. δἐκέλευεν αὐτοὺς Ἄννωνα καὶ τοὺς αὐτομόλους ἐκδόντας αὐτῷ, τότε πρεσβεύειν. Οἱ μὲν δὴ καὶ τὸν Ἄννωνα στρατηγὸν ὄντα σφῶν συναρπάσαντες, ἔτι τῶν λεγομένων ἀκροώμενον, καὶ τοὺς αὐτομόλους παρέδοσαν· δὲ Μάρκιος ᾔτει καὶ τὰ αἰχμάλωτα. Λαβὼν δὲ καὶ ταῦτα, ἐκέλευεν αὐτοὺς τακτὸν ἀργύριον κατενεγκεῖν ἅπαντας ἔς τι τοῦ πεδίου χωρίον· οὐ γὰρ ἁρμόζειν τὰ ὑψηλότερα τοῖς παρακαλοῦσιν. Καταβάντων δὲ ἐς τὸ πεδίον ἔφη, « Ἄξια μὲν θανάτου δεδράκατε, οἳ τὰς πατρίδας ἔχοντες ὑφἡμῖν, εἵλεσθε μετὰ τῶν ἐχθρῶν ἐπαὐτὰς στρατεύειν· δίδωμι δὑμῖν, τὰ ὅπλα καταθεῖσιν, ἀπαθέσιν ἀπιέναι. » Ἀγανακτησάντων δεὐθὺς ὁμοῦ πάντων, καὶ ἀνακραγόντων οὐκ ἀποθήσεσθαι τὰ ὅπλα, μάχη γίγνεται καρτερά. Καὶ τὸ μὲν ἥμισυ τῶν Κελτιβήρων, πολλὰ δρασάντων, κατεκόπη, τὸ δἥμισυ πρὸς Μάγωνα διεσώθη. δἄρτι μὲν ἐς τὸ στρατόπεδον τὸ Ἄννωνος κατεπεπλεύκει ναυσὶν ἑξήκοντα μακραῖς, μαθὼν δὲ τὴν Ἄννωνος συμφορὰν ἐς Γάδειρα διέπλει, καὶ λιμῷ κακοπαθῶν περιεσκόπει τὸ μέλλον. [31] A cette époque quelques Celtibères et Espagnols servaient comme mercenaires chez Magon, bien que leurs villes soient passées aux Romains. Marcius les attaqua, en tua 1500, et le reste s'enfuit dans leurs villes respectives. Il encercla 700 cavaliers ainsi qu'une troupe de 6000 fantassins, commandés par Hannon, sur une colline. Quand ils furent réduits aux dernières extrémités par la faim, ils envoyèrent des messagers à Marcius pour obtenir des conditions de paix. Il leur dit de livrer d'abord Hannon et les déserteurs, et qu'alors il traiterait. C'est pourquoi il se saisirent de Hannon, bien qu'il soit leur général et qu'il ait écouté la conversation, et ils livrèrent aussi les déserteurs. Alors Marcius exigea aussi les prisonniers. Quand il reçut ces derniers il leur ordonna de déposer une somme convenue d'argent dans un endroit précis de la plaine, parce que les hauteurs n'étaient pas un endroit approprié pour des suppliants. Quand ils descendirent dans la plaine il dit : « Vous méritez d'être mis à la mort pour avoir pactisé avec l'ennemi et fait la guerre contre nous après que votre pays ait embrassé notre cause. Néanmoins, si vous rendez vos armes, je vous laisserai partir sans vous punir. » Il en furent fort irrités et crièrent d'une seule voix qu'ils ne rendraient pas leurs armes. Une rixe grave s'ensuivit au cours de laquelle environ la moitié des Celtibères tombèrent, non sans s'être vengés, l'autre moitié s'enfuit vers Magon, qui était arrivé auparavant au camp de Hannon avec soixante navires de guerre. Quand il apprit le désastre de Hannon, il fit voile vers Gadès et attendit la suite des événements, souffrant pendant ce temps du manque de provisions.


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Dernière mise à jour : 3/05/2007