| [7] (1) Ἐτύγχανον δὲ καὶ γένους κοινωνοῦντες, ἐξ ἀνεψιῶν ὄντες. 
Αἴθρα μὲν γὰρ ἦν Πιτθέως θυγάτηρ, Ἀλκμήνη δὲ Λυσιδίκης, Λυσιδίκη δὲ καὶ 
Πιτθεὺς ἀδελφοὶ γεγονότες ἐξ Ἱπποδαμείας καὶ Πέλοπος. (2) δεινὸν οὖν ἐποιεῖτο 
καὶ οὐκ ἀνεκτὸν, ἐκεῖνον μὲν ἐπὶ τοὺς πανταχοῦ πονηροὺς βαδίζοντα καθαίρειν 
γῆν καὶ θάλατταν, αὐτὸς δὲ τοὺς ἐμποδὼν ἄθλους ἀποδιδράσκειν, τὸν μὲν λόγῳ 
καὶ δόξῃ πατέρα καταισχύνων διὰ θαλάττης φυγῇ κομιζόμενος, τῷ δ´ ὄντι 
προσφέρων γνωρίσματα πέδιλα καὶ ξίφος ἀναίμακτον, οὐκ ἔργοις εὐθὺς ἀγαθοῖς 
καὶ πράξεσι παρέχων ἐμφανῆ χαρακτῆρα τῆς εὐγενείας. (3) Τοιούτῳ φρονήματι 
καὶ τοιούτοις λογισμοῖς ἐξώρμησεν, ὡς ἀδικήσων μὲν οὐδένα, τοὺς δ´ 
ὑπάρχοντας βίας ἀμυνούμενος. 
 | [7] (1) Il en avait un nouveau motif dans sa parenté avec lui; ils étaient fils de deux cousines 
germaines: Éthra était fille de Pitthée; Alcmène avait pour mère Lysidice, soeur de Pitthée, 
née comme lui de Pélops et d'Hippodamie. (2) C'eût été donc pour lui un déshonneur 
insupportable si, pendant qu'Héraclès cherchait partout les brigands pour en purger la terre et 
les mers, lui au contraire il eût évité les combats qui se présentaient; s'il eût fait honte, par 
cette fuite maritime, au dieu que l'opinion publique lui donnait pour père; et si, au lieu de faire 
reconnaître tout de suite par de grands exploits la noblesse de son origine, il n'eût porté à son 
véritable père d'autres signes de sa naissance que des souliers, et une épée qui n'aurait pas 
encore été rougie de sang. (3) Plein de ces généreux sentiments, il part avec la ferme 
résolution de n'attaquer personne, mais de repousser vigoureusement ceux qui voudraient lui 
faire violence.
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