HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Aristophane, Lysistrata

Vers 950-999

  Vers 950-999

[950] ὑπολύομαι γοῦν. ἀλλὅπως φίλτατε
σπονδὰς ποιεῖσθαι ψηφιεῖ.
(Κινησίας)
βουλεύσομαι.
ἀπολώλεκέν με κἀπιτέτριφεν γυνή
τά τἄλλα πάντα κἀποδείρασοἴχεται.
(Κινησίας)
οἴμοι τί πάθω; τίνα βινήσω
955 τῆς καλλίστης πασῶν ψευσθείς;
πῶς ταυτηνὶ παιδοτροφήσω;
ποῦ Κυναλώπηξ;
μίσθωσόν μοι τὴν τίτθην.
(Χορὸς Γερόντων)
ἐν δεινῷ γ δύστηνε κακῷ
960 τείρει ψυχὴν ἐξαπατηθείς.
κἄγωγοἰκτίρω σαἰαῖ.
ποῖος γὰρ ἂν νέφρος ἀντίσχοι,
ποία ψυχή, ποῖοι δὄρχεις,
ποία δὀσφῦς, ποῖος δὄρρος
965 κατατεινόμενος
καὶ μὴ βινῶν τοὺς ὄρθρους;
(Κινησίας)
Ζεῦ δεινῶν ἀντισπασμῶν.
(Χορὸς Γερόντων)
ταυτὶ μέντοι νυνί σἐποίησ
παμβδελυρὰ καὶ παμμυσαρά.
(Κινησίας)
970 μὰ Δίἀλλὰ φίλη καὶ παγγλυκερά.
(Χορὸς Γερόντων)
ποία γλυκερά; μιαρὰ μιαρά.
(Κινησίας)
<μιαρὰ> δῆτ Ζεῦ Ζεῦ·
εἴθαὐτὴν ὥσπερ τοὺς θωμοὺς
μεγάλῳ τυφῷ καὶ πρηστῆρι
975 ξυστρέψας καὶ ξυγγογγύλας
οἴχοιο φέρων, εἶτα μεθείης,
δὲ φέροιταὖ πάλιν ἐς τὴν γῆν,
κᾆτἐξαίφνης
περὶ τὴν ψωλὴν περιβαίη.
((Κῆρυξ Λακεδαιμονίων))
980 πᾷ τᾶν Ἀσανᾶν ἐστιν γερωχία
τοὶ πρυτάνιες; λῶ τι μυσίξαι νέον.
(Κινησίας)
σὺ δεἶ πότερον ἄνθρωπος κονίσαλος;
(Κῆρυξ Λακεδαιμονίων)
κᾶρυξ ἐγὼν κυρσάνιε ναὶ τὼ σιὼ
ἔμολον ἀπὸ Σπάρτας περὶ τᾶν διαλλαγᾶν.
(Κινησίας)
985 κἄπειτα δόρυ δῆθὑπὸ μάλης ἥκεις ἔχων;
(Κῆρυξ Λακεδαιμονίων)
οὐ τὸν Δίοὐκ ἐγών γα.
(Κινησίας)
ποῖ μεταστρέφει;
τί δὴ προβάλλει τὴν χλαμύδ᾽; βουβωνιᾷς
ὑπὸ τῆς ὁδοῦ;
(Κῆρυξ Λακεδαιμονίων)
παλαιόρ γα ναὶ τὸν Κάστορα
ὥνθρωπος.
(Κινησίας) ἀλλἔστυκας μιαρώτατε.
(Κῆρυξ Λακεδαιμονίων)
990 οὐ τὸν Δίοὐκ ἐγών γα· μηδαὖ πλαδδίη.
(Κινησίας) τί δἐστί σοι τοδί;
(Κῆρυξ Λακεδαιμονίων) σκυτάλα Λακωνικά.
(Κινησίας)
εἴπερ γε χαὔτηστὶ σκυτάλη Λακωνική.
ἀλλὡς πρὸς εἰδότἐμὲ σὺ τἀληθῆ λέγε.
τί τὰ πράγμαθὑμῖν ἐστι τἀν Λακεδαίμονι;
(Κῆρυξ Λακεδαιμονίων)
995 ὀρσὰ Λακεδαίμων πᾶα καὶ τοὶ σύμμαχοι
ἅπαντες ἐστύκαντι· Πελλάνας δὲ δεῖ.
(Κινησίας)
ἀπὸ τοῦ δὲ τουτὶ τὸ κακὸν ὑμῖν ἐνέπεσεν;
ἀπὸ Πανός;
(Κῆρυξ Λακεδαιμονίων)
οὔκ, ἀλλἆρχεν οἰῶ Λαμπιτῶ,
ἔπειτα τἄλλαι ταὶ κατὰ Σπάρταν ἅμα
[950] Je me déchausse. Mais, mon ami, fais en sorte de
décider quelque chose au sujet de la paix.
CINÉSIAS. - J'y songerai. (Myrrhine s'en va.) Eh
bien ! elle m'a fait mourir d'attente, de langueur ; et
elle me laisse en cet état. Hélas ! que ferai-je ?
Sur qui me satisfaire, maintenant que la plus belle
de toutes m'échappe ? - Comment élèverai-je cet
enfant ? - Où est Cynalopex ? - Trouve-moi donc une nourrice.
CHOEUR DE VIEILLARDS. - Pauvre malheureux,
ton supplice est vraiment étrange ; tes désirs ont
été cruellement trompés. Moi aussi, j'ai pitié de toi.
Hélas ! hélas ! quels reins pourraient y tenir ?
Quelle vigueur ! quels muscles ! quelle tension
affreuse ! Et n'avoir personne à caresser le matin.
CINÉSIAS. - O Jupiter, quelles convulsions horribles !
CHOEUR DE VIEILLARDS. - Voilà donc l'état où
l'a mis la plus méchante et la plus odieuse des femmes !
CINÉSIAS. - Dis la plus douce et la plus chérie.
CHOEUR DE VIEILLARDS. - La plus douce ?
Non, la plus cruelle. O Jupiter, puisse-t-elle,
comme la paille légère, être enlevée par un
tourbillon de vent, tournoyer dans les airs, puis
tout à coup retomber à terre, et s'embrocher !...
(Un héraut dés Lacédémoniens apporte des
propositions de paix. Il parle le dialecte dorien,
comme Lampito.)
UN HÉRAUT. - Où est le Conseil des Anciens
d'Athènes ? où sont les prytanes ? j'ai des
nouvelles à leur communiquer.
LE MAGISTRAT. - Qui es-tu ? Un homme ou un
satyre?
LE HÉRAUT. - Je suis un héraut, imbécile ! j'en
atteste Castor et Pollux ; je viens de Sparte, pour
traiter de la paix.
LE MAGISTRAT. - Portant la lance sous l'aisselle ?
LE HÉRAUT. - Non, par Jupiter !
LE MAGISTRAT. - Où te tournes-tu ? Pourquoi
tirer ainsi ton manteau ? Te serais-tu écorché dans la route ?
LE HÉRAUT. - Par Castor ! voilà un sot personnage.
LE MAGISTRAT. - Mais, drôle, tu es dans un état scandaleux.
LE HÉRAUT. - Non, par Jupiter ! non ; vraiment ;
cesse de plaisanter.
LE MAGISTRAT. - Mais qu'as-tu là ?
LE HÉRAUT. - C'est une scytale laconienne.
LE MAGISTRAT. - Soit ; c'est une scytale
laconienne. Mais dis-moi là vérité ; je sais tout :
comment vont vos affaires à Lacédémone ?
LE HÉRAUT. - Lacédémone et tous les alliés sont
en l’air ; il leur faut Pellène.
LE MAGISTRAT. - D'où vous est venu ce fléau ?
serait-ce de Pan ?
LE HÉRAUT. - Non. Mais Lampito, je crois, a
donné le signal ;


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Dernière mise à jour : 13/10/2006