| Texte grec :
 
 
  
  
   | [1,7] Τῶν δὲ πόλεων ὅσαι μὲν νεώτατα ᾠκίσθησαν καὶ ἤδη πλωιμωτέρων 
 ὄντων, περιουσίας μᾶλλον ἔχουσαι χρημάτων ἐπ' αὐτοῖς τοῖς αἰγιαλοῖς 
 τείχεσιν ἐκτίζοντο καὶ τοὺς ἰσθμοὺς ἀπελάμβανον ἐμπορίας τε ἕνεκα καὶ τῆς 
 πρὸς τοὺς προσοίκους ἕκαστοι ἰσχύος·  αἱ δὲ παλαιαὶ διὰ τὴν λῃστείαν ἐπὶ 
 πολὺ ἀντίσχουσαν ἀπὸ θαλάσσης μᾶλλον ᾠκίσθησαν, αἵ τε ἐν ταῖς νήσοις 
 καὶ ἐν ταῖς ἠπείροις (ἔφερον γὰρ ἀλλήλους τε καὶ τῶν ἄλλων ὅσοι ὄντες οὐ 
 θαλάσσιοι κάτω ᾤκουν), καὶ μέχρι τοῦδε ἔτι ἀνῳκισμένοι εἰσίν. |  | Traduction française :
 
 
 
  
       
  | [1,7] VII. - Toutes les villes qui furent fondées plus récemment, quand on eut plus de facilité 
pour naviguer, et qu'on disposa d'un excédent de richesses, se bâtirent sur le bord de la 
mer, se fortifièrent et occupèrent les isthmes (8) ; le commerce était ainsi facilité et la 
sûreté de chacune à l'égard de ses voisins était plus grande. Au contraire les villes 
anciennes, en raison de la piraterie qui avait longtemps duré, avaient été bâties de 
préférence à distance de la mer, aussi bien dans les îles que sur le continent et jusqu'à 
l'époque actuelle elles sont demeurées à l'intérieur des terres ; c'est qu'on se pillait les 
uns les autres et l'on razziait même les populations qui, sans être maritimes, habitaient les 
rivages. |  |