[16b,2] Μέρη δ´ αὐτῆς τίθεμεν ἀπὸ τῆς Κιλικίας ἀρξάμενοι
καὶ τοῦ Ἀμανοῦ τήν τε Κομμαγηνὴν καὶ τὴν Σελευκίδα
καλουμένην τῆς Συρίας, ἔπειτα τὴν κοίλην
Συρίαν, τελευταίαν δ´ ἐν μὲν τῇ παραλίᾳ τὴν Φοινίκην,
ἐν δὲ τῇ μεσογαίᾳ τὴν Ἰουδαίαν. ἔνιοι δὲ τὴν Συρίαν
ὅλην εἴς τε Κοιλοσύρους {καὶ Σύρους} καὶ Φοίνικας
διελόντες τούτοις ἀναμεμῖχθαί φασι τέτταρα ἔθνη,
Ἰουδαίους Ἰδουμαίους Γαζαίους Ἀζωτίους, γεωργικοὺς
μέν, ὡς τοὺς Σύρους καὶ Κοιλοσύρους, ἐμπορικοὺς δέ,
ὡς τοὺς Φοίνικας.
| [16b,2] Voici maintenant comment nous divisons la Syrie à partir de la Cilicie
et de l'Amanus : 1° la Commagène ; 2° la Séleucide dite de Syrie ; 3° la
Coelé-Syrie ; 4° une dernière division comprenant une partie maritime qui
est la Phénicie et une partie intérieure qui est la Judée. Quelques
auteurs, il est vrai, n'admettent pour toute la Syrie que trois divisions
: la Coelé-Syrie, la Syrie {proprement dite} et la Phénicie ; mais en même
temps ces auteurs constatent la présence dans le pays de quatre nations
étrangères mêlées aux populations indigènes, à savoir la nation juive,
l'iduméenne, la gazaeenne et l'azotienne, lesquelles sont ou bien vouées à
l'agriculture comme les Syriens et les Coelé-Syriens, ou bien occupées de
commerce à la façon des Phéniciens.
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