[16b,12] Τοιαύτη μὲν ἡ μεσόγαια τῆς Σελευκίδος, ὁ δὲ παράπλους ὁ λοιπὸς ἀπὸ τῆς Λαοδικείας ἐστὶ τοιοῦτος·
τῇ γὰρ Λαοδικείᾳ πλησιάζει πολίχνια, τό τε Ποσείδιον
καὶ τὸ Ἡράκλειον καὶ τὰ Γάβαλα· εἶτ´ ἤδη ἡ τῶν Ἀραδίων
παραλία, Πάλτος καὶ Βαλαναία καὶ Κάρνος, τὸ
ἐπίνειον τῆς Ἀράδου λιμένιον ἔχον· εἶτ´ Ἔνυδρα καὶ
Μάραθος πόλις Φοινίκων ἀρχαία κατεσπασμένη. τὴν
δὲ χώραν Ἀράδιοι κατεκληρούχησαν καὶ τὰ Σίμυρα τὸ
ἐφεξῆς χωρίον· τούτοις δ´ ἡ Ὀρθωσία συνεχής ἐστι
καὶ ὁ Ἐλεύθερος ὁ πλησίον ποταμός, ὅνπερ ὅριον
ποιοῦνταί τινες Σελευκίδος πρὸς τὴν Φοινίκην καὶ τὴν
κοίλην Συρίαν.
| [16b,12] Tel est l'aspect de la Séleucide intérieure ; achevons maintenant de
ranger la côte à partir de Laodicée. Dans le voisinage immédiat de cette
ville sont les petites places de Posidium, d'Héracléum et de Gabalaa. Puis
commence la Pérée aradienne avec Paltus, Balanée et le petit port de
Camus, dont les Aradiens ont fait leur arsenal maritime. Viennent ensuite
Enydra, Marathus, ville très ancienne, d'origine phénicienne, aujourd'hui
en ruines, et dont les Aradiens se sont partagé le territoire par la voie
du sort ; puis, immédiatement après Marathus, la petite localité de Simyra
; et, pour finir, Orthosie, et, à une très petite distance d'Orthosie,
l'embouchure de l'Eleuthérus, fleuve que quelques auteurs considèrent
comme formant la limite entre la Séleucide d'une part, et la Phénicie et
la Coelé-Syrie de l'autre.
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