[14e,21] Τῶν δ´ ἐν Τροίᾳ Κιλίκων ὧν Ὅμηρος μέμνηται
πολὺ διεστώτων ἀπὸ τῶν ἔξω τοῦ Ταύρου Κιλίκων,
οἱ μὲν ἀποφαίνουσιν ἀρχηγέτας τοὺς ἐν τῇ Τροίᾳ τούτων
καὶ δεικνύουσί τινας τόπους κἀνταῦθα, ὥσπερ ἐν
τῇ Παμφυλίᾳ Θήβην καὶ Λυρνησσόν, οἱ δ´ ἔμπαλιν
καὶ Ἀλήιόν τι πεδίον κἀκεῖ δεικνύουσι. περιωδευμένων
δὲ καὶ τῶν ἔξω τοῦ Ταύρου μερῶν τῆς προειρημένης
χερρονήσου, προσθετέον ἐστὶ καὶ ταῦτα.
| [14e,21] Il y a loin, on le sait, de la Cilicie troyenne mentionnée par Homère
à la Cilicie exôtaurique. Toutefois quelques auteurs ont pensé que les
Ciliciens de la Troade devaient être la souche des autres, par la raison
qu'on retrouve chez ceux-ci en partie les mêmes noms de lieux, et chez les
Pamphyliens pareillement les noms de Thébé et de Lyrnesse ; mais d'autres, il faut bien le dire, soutiennent la thèse inverse en se fondant
précisément sur ce que la Troade possède aussi son Aléum ou champ Aléien.
Nous en avons fini actuellement avec le périple de toute la partie
exôtaurique de la presqu'île, ajoutons encore quelques considérations
subsidiaires.
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