[13d,16] Σολύμους δ´ εἶναί φασι τοὺς Καβαλεῖς· τῆς γοῦν
Τερμησσέων ἄκρας ὁ ὑπερκείμενος λόφος καλεῖται Σόλυμος,
καὶ αὐτοὶ δὲ οἱ Τερμησσεῖς Σόλυμοι καλοῦνται.
πλησίον δ´ ἐστὶ καὶ ὁ Βελλεροφόντου χάραξ καὶ ὁ Πεισάνδρου
τάφος τοῦ υἱοῦ {αὐτοῦ} πεσόντος ἐν τῇ πρὸς
Σολύμους μάχῃ. ταῦτα δὲ καὶ τοῖς ὑπὸ τοῦ ποιητοῦ
λεγομένοις ὁμολογεῖται· περὶ μὲν γὰρ τοῦ Βελλεροφόντου φησὶν οὕτως
„δεύτερον αὖ Σολύμοισι μαχέσ„σατο κυδαλίμοισι.“ περὶ δὲ τοῦ παιδὸς αὐτοῦ
„Πεί„σανδρον δέ οἱ υἱὸν Ἄρης ἆτος πολέμοιο μαρνάμενον
„Σολύμοισι κατέκτανεν.“ ἡ δὲ Τερμησσός ἐστι Πισιδικὴ
πόλις ἡ μάλιστα καὶ ἔγγιστα ὑπερκειμένη τῆς Κιβύρας.
| [13d,16] 16. Les Cabaléens sont souvent identifiés avec les Solymes : il est de
fait que la hauteur qui domine l'acropole de Termesse porte le nom de mont
Solyme, et que l'on donne souvent le nom de Solymi aux Termesséens.
Ajoutons qu'on signale près de là le Fossé ou Retranchement de
Bellérophon, ainsi que le Tombeau de Pisandre, ce fils de Bellérophon, tué
en combattant les Solymes, et que ces dernières circonstances concordent
au mieux avec les paroles mêmes du poète, lorsqu'il dit en parlant du père :
«Puis, pour seconde épreuve, il eut à combattre l'illustre nation des
Solymes» (Il. VI, 184) et lorsqu'à propos du fils il s'écrie :
«Mars, insatiable de carnage, lui enleva Pisandre, son fils chéri, comme
il luttait de toutes ses forces contre les Solymes» (Il. VI, 203).
Quant à Termesse, elle compte au nombre des villes de la Pisidie, mais
elle se trouve par le fait si près de Cybire, qu'elle semble la toucher et
la domine en quelque sorte.
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