| [13a,9] Ἔστιν οὖν μετὰ τὴν τῶν Κυζικηνῶν πόλιν καὶ τὸν
Αἴσηπον ἀρχὴ τῆς Τρῳάδος καθ´ Ὅμηρον. λέγει δ´
ἐκεῖνος μὲν οὕτω περὶ αὐτῆς „οἳ δὲ Ζέλειαν ἔναιον ὑπαὶ
„πόδα νείατον Ἴδης Ἀφνειοί, πίνοντες ὕδωρ μέλαν
„Αἰσήποιο, Τρῶες· τῶν αὖθ´ ἦρχε Λυκάονος ἀγλαὸς
„υἱός, Πάνδαρος.“ τούτους δὲ ἐκάλει καὶ Λυκίους·
Ἀφνειοὺς δὲ ἀπὸ τῆς Ἀφνίτιδος νομίζουσι λίμνης· καὶ
γὰρ οὕτω καλεῖται ἡ Δασκυλῖτις.
 | [13a,9] 9. C'est donc immédiatement après Cyzique et après l'Aesépus que 
commençait la Troade, au jugement d'Homère. Mais reprenons et commentons 
les propres paroles du poète :
«Puis venaient les Aphnii qui habitent Zélia, à l'extrémité la plus 
reculée de l'Ida, les Troyens Aphnii, qui boivent l'eau noire de l'Aesépus 
; ils avaient pour chef le fils illustre de Lycaon, Pandarus» (Il. II, 824).
Homère appelle ici Troyens le même peuple qu'il nommera ailleurs «les 
Lyciens de Pandarus». Quant à cet autre nom d'Aphnii qu'il leur donne, on 
croit qu'il a trait à leur voisinage du lac Dascylitis, connu pour s'être 
aussi appelé l'Aphnitis.
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