[13a,37] ὅ τε Πολίτης „ὃς Τρώων σκοπὸς ἷζε ποδωκείῃσι
πεποιθώς, τύμβῳ ἐπ´ ἀκροτάτῳ
„Αἰσυήταο γέροντος,“ μάταιος ἦν. καὶ γὰρ εἰ ἐπ´
ἀκροτάτῳ, ὅμως {ἀπὸ} πολὺ ἂν μείζονος ὕψους τῆς
ἀκροπόλεως ἐσκόπευεν ἐξ ἴσου σχεδόν τι διαστήματος,
μὴ δεόμενος μηδὲν τῆς ποδωκείας τοῦ ἀσφαλοῦς χάριν·
πέντε γὰρ διέχει σταδίους ὁ νῦν δεικνύμενος τοῦ
Αἰσυήτου τάφος κατὰ τὴν εἰς Ἀλεξάνδρειαν ὁδόν. οὐδ´
ἡ τοῦ Ἕκτορος δὲ περιδρομὴ ἡ περὶ τὴν πόλιν ἔχει τι
εὔλογον· οὐ γάρ ἐστι περίδρομος ἡ νῦν διὰ τὴν συνεχῆ ῥάχιν·
ἡ δὲ παλαιὰ ἔχει περιδρομήν.
| [13a,37] 37. Et Polite,
«L'éclaireur Troyen, qui, se fiant à son agilité de coureur, était venu se
poster au faîte du tombeau du vieil Aesyétès» (Il. II, 792),
Polite, par la même raison, n'aurait été qu'un niais. Car, bien qu'il eût
choisi là un observatoire à coup sûr très élevé, il aurait pu, en se
plaçant simplement sur l'acropole, observer l'ennemi de beaucoup plus haut
et presque d'aussi près, et n'aurait pas été réduit à ne compter, pour son
salut, que sur l'agilité de ses jambes, le tombeau d'Aesyétès (on peut le
voir encore aujourd'hui sur la route d'Alexandrie) n'étant qu'à 5 stades
{de l'acropole ou citadelle de la Nouvelle Ilion}. Enfin la {triple}
course d'Hector autour de la ville doit nous paraître tout aussi absurde,
puisque la crête ou arête montagneuse qui tient à la ville actuelle
empêche absolument qu'on n'en fasse le tour. Le circuit de l'Ancienne, au
contraire, était parfaitement libre.
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