[12h,1] Τοῖς δὲ Βιθυνοῖς ὁμοροῦσι πρὸς νότον, ὡς ἔφην, οἱ περὶ τὸν Ὄλυμπον τὸν
Μύσιον προσαγορευόμενον Μυσοί τε καὶ Φρύγες· ἑκάτερον δὲ τὸ ἔθνος διττόν ἐστι.
Φρυγία τε γὰρ ἡ μὲν καλεῖται μεγάλη, ἧς ὁ Μίδας ἐβασίλευσε καὶ ἧς μέρος οἱ Γαλάται
κατέσχον, ἡ δὲ μικρὰ ἡ ἐφ' Ἑλλησπόντῳ καὶ ἡ περὶ τὸν Ὄλυμπον ἡ καὶ Ἐπίκτητος
λεγομένη. Μυσία τε ὁμοίως ἥ τε Ὀλυμπηνὴ συνεχὴς οὖσα τῇ Βιθυνίᾳ καὶ τῇ Ἐπικτήτῳ, ἣν
ἔφη Ἀρτεμίδωρος ἀπὸ τῶν πέραν Ἴστρου Μυσῶν ἀπῳκίσθαι, καὶ ἡ περὶ τὸν Κάικον καὶ τὴν
Περγαμηνὴν μέχρι Τευθρανίας καὶ τῶν ἐκβολῶν τοῦ ποταμοῦ.
| [12h,1] Au côté méridional de la Bithynie confluent, avons-nous dit, les populations de
l'Olympe mysien, lesquelles appartiennent aux nations mysienne et phrygienne. Chacune
de ces nations, on le sait, forme deux grandes divisions. La nation phrygienne comprend,
d'une part, les Phrygiens de la Grande Phrygie, c'est-à-dire de l'ancien royaume de
Midas, aujourd'hui démembré par suite de la cession faite aux Galates, et, d'autre part,
les Phrygiens de la Petite Phrygie, ou, comme on l'appelle aussi aujourd'hui, de la
Phrygie Epictète, laquelle s'étend le long de l'Hellespont et autour du mont Olympe. De
même la nation mysienne comprend, d'une part, les Mysiens de l'Olympène, lesquels
confinent à la Bithynie et à la {Phrygie} Epictète, et descendent, au dire d'Artémidore, de
colons mysiens venus d'au-delà de l'Ister, et d'autre part, les Mysiens de la région du
Caïcus et de la Pergamène, lesquels s'étendent jusqu'à la Teuthranie et aux bouches
dudit fleuve.
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