[11k,5] Καθ' ἡμᾶς μὲν τοίνυν προσάρκτια ἂν εἴη τὰ ἔθνη ταῦτα, ἐπειδὴ καὶ ἐντὸς τοῦ Ταύρου, Ἐρατοσθένης δὲ πεποιημένος τὴν διαίρεσιν εἰς τὰ νότια μέρη καὶ τὰ προσάρκτια καὶ τὰς ὑπ' αὐτοῦ λεγομένας σφραγῖδας, τὰς μὲν βορείους καλῶν τὰς δὲ νοτίους, ὅρια ἀποφαίνει τῶν κλιμάτων ἀμφοῖν τὰς Κασπίους πύλας· εἰκότως οὖν τὰ νοτιώτερα τῶν Κασπίων πυλῶν νότια ἂν ἀποφαίνοι, ὧν ἐστι καὶ ἡ Μηδία καὶ ἡ Ἀρμενία, τὰ δὲ βορειότερα πρόσβορρα, κατ' ἄλλην καὶ ἄλλην διάταξιν τούτου συμβαίνοντος. Τάχα δὲ οὐκ ἐπέβαλε τούτῳ, διότι ἔξω τοῦ Ταύρου πρὸς νότον οὐδέν ἐστιν οὔτε τῆς Ἀρμενίας μέρος οὔτε τῆς Μηδίας.
| [11k,5] Seulement, par cela même que ces deux contrées se trouvent situées en dedans du Taurus, c'est à l'Asie septentrionale, suivant nous, qu'elles devraient appartenir. Il semble toutefois qu'Eratosthène en prenant, comme il a fait, les Pyles Caspiennes pour limite ou séparation des deux climats dans sa division de l'Asie en deux parties qu'il appelle boréale et australe et qu'il subdivise ensuite en sphragides boréales et australes, ait entendu attribuer au climat septentrional tous les pays situés au N. des Pyles Caspiennes et au climat méridional tous les pays situés au S. du même défilé et du nombre desquels sont l'Arménie et la Médie, puisque, de quelque façon qu'on dispose les choses, on ne peut changer la situation relative des lieux. Mais Eratosthène n'avait peut-être pas pensé à une difficulté, c'est qu'aucune partie ni de l'Arménie ni de la Médie ne se trouve située au S. et en dehors de la chaîne du Taurus.
|