[2,5,29] Τῆς δ' Ἰταλίας ἐστὶ τὰ μὲν πρῶτα μέρη τὰ ὑποπίπτοντα ταῖς
Ἄλπεσι πεδία μέχρι τοῦ μυχοῦ τοῦ Ἀδρίου καὶ τῶν πλησίον τόπων, τὰ
δ' ἑξῆς ἄκρα στενὴ καὶ μακρὰ χερρονησιάζουσα, δι' ἧς, ὡς εἶπον, ἐπὶ
μῆκος τέταται τὸ Ἀπέννινον ὄρος ὅσον ἑπτακισχιλίων, πλάτος δ'
ἀνώμαλον. Ποιεῖ δὲ τὴν Ἰταλίαν χερρόνησον τό τε Τυρρηνικὸν
πέλαγος ἀρξάμενον ἀπὸ τοῦ Λιγυστικοῦ καὶ τὸ Αὐσόνιον καὶ ὁ Ἀδρίας.
| [2,5,29] L'Italie, elle, s'ouvre par de grandes plaines, qui, du pied des Alpes,
s'étendent jusqu'au fond de l'Adriatique et aux pays qui l'avoisinent ; mais,
dans la partie qui fait suite à ces plaines, elle forme un promontoire étroit,
une espèce de presqu'ile allongée, que la chaîne de l'Apennin traverse,
avons-nous dit, d'une extrémité à l'autre, offrant ainsi une longueur de
7.000 stades environ, avec une largeur singulièrement variable. Les mers
qui dessinent la Péninsule Italique sont, d'une part, la mer Tyrrhénienne,
laquelle commence où finit la mer Ligystique, et, d'autre part, la mer
Ausonienne, avec l'Adrias ou Adriatique.
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