[2,2,1] Ἴδωμεν δὲ καὶ Ποσειδώνιον ἅ φησιν ἐν τοῖς περὶ ὠκεανοῦ· δοκεῖ γὰρ
ἐν αὐτοῖς τὰ πολλὰ γεωγραφεῖν, τὰ μὲν οἰκείως τὰ δὲ
μαθηματικώτερον. Οὐκ ἄτοπον οὖν ἔνια καὶ τῶν ὑπὸ τούτου
λεγομένων διαιτῆσαι, τὰ μὲν νῦν τὰ δ' ἐν τοῖς καθ' ἕκαστα ὡς ἂν
ὑποπίπτῃ, μέτρου τινὸς ἐχομένους. Ἔστιν οὖν τι τῶν πρὸς
γεωγραφίαν οἰκείων τὸ τὴν γῆν ὅλην ὑποθέσθαι σφαιροειδῆ, καθάπερ
καὶ τὸν κόσμον, καὶ τὰ ἄλλα παραδέξασθαι τὰ ἀκόλουθα τῇ ὑποθέσει
ταύτῃ· τούτων δ' ἐστὶ καὶ τὸ πεντάζωνον αὐτὴν εἶναι.
| [2,2,1] Voyons maintenant ce que dit Posidonius dans sa Description de
l'Océan. Comme cet auteur paraît avoir traité son sujet surtout au point de
vue de la géographie, tantôt de la géographie proprement dite, tantôt de
la géographie plus spécialement mathématique, on ne trouvera point
étrange que nous nous soyons proposé d'examiner aussi quelques-unes
de ses opinions soit ici même, soit dans le courant de notre ouvrage, au
fur et à mesure que l'occasion s'en présentera, sans vouloir pourtant
donner à notre examen un développement démesuré. Une première
question éminemment géographique, est celle qu'aborde Posidonius
quand il suppose la sphéricité de la terre et du monde et qu'il admet
comme une des conséquences légitimes de cette hypothèse la division
de la terre en cinq zones.
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