HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Strabon, Geographica, livre IX-2

Chapitre 23-24

  Chapitre 23-24

[9b,23] Σκῶλος δ´ ἐστὶ κώμη τῆς Παρασωπίας ὑπὸ τῷ Κιθαιρῶνι, δυσοίκητος τόπος καὶ τραχύς, ἀφ´ οὗ καὶ παροιμίαεἰς Σκῶλον μήτ´ αὐτὸς ἴναι, μήτ´ ἄλλῳ ἕπεσθαι.“ καὶ τὸν Πενθέα δὲ ἐνθένδε καταγόμενον διασπασθῆναί φασιν. ἦν δὲ καὶ τῶν περὶ Ὄλυνθον πόλεων ὁμώνυμος αὐτῇ Σκῶλος. εἴρηται δ´ ὅτι Παρασώπιοι καὶ κώμη τις καλεῖται ἐν Ἡρακλείᾳ τῇ Τραχινίᾳ, παρ´ ἣν ῥεῖ Ἀσωπὸς ποταμός, καὶ ὅτι ἐν Σικυωνίᾳ ἄλλος ἐστὶν Ἀσωπὸς καὶ χώρα Ἀσωπία, δι´ ἧς ῥεῖ. [9b,23] Scolus est un bourg de la Parasopie, placé juste au pied du Cithéron, dans un site très âpre et presque inhabitable, ce qui a donné lieu au proverbe : «Ne va pas à Scolus et ne t'y laisse pas mener». Penthée en descendait, suivant la tradition, quand il fut mis en pièces par les Bacchantes. L'une des villes du territoire d'Olynthe s'appelait également Scolus. Quant au nom de Parasopie (Parasopii), nous l'avons déjà rencontré porté par un bourg dépendant d'Héraclée-Trachinie, et riverain d'un cours d'eau du nom d'Asopus ; nous avons signalé de même en Sicyonie un troisième Asopus, ainsi qu'une vallée d'Asopie qui n'est autre que celle que ce fleuve arrose.
[9b,24] Ἐτεωνὸς δὲ Σκάρφη μετωνομάσθη, καὶ αὕτη δὲ τῆς Παρασωπίας. γὰρ Ἀσωπὸς καὶ Ἰσμηνὸς διὰ τοῦ πεδίου ῥέουσι τοῦ πρὸ τῶν Θηβῶν· ἔστι δὲ καὶ Δίρκη κρήνη καὶ Πότνιαι, ἐφ´ ὧν μυθεύεται τὰ περὶ τὸν Ποτνιέα Γλαῦκον τὸν διασπασθέντα ὑπὸ τῶν Ποτνιάδων ἵππων τῆς πόλεως πλησίον, καὶ Κιθαιρὼν δὲ οὐκ ἄπωθεν τῶν Θηβῶν τελευτᾷ· παρ´ αὐτὸν δὲ Ἀσωπὸς ῥεῖ, τὴν ὑπώρειαν αὐτοῦ κλύζων καὶ ποιῶν τοὺς Παρασωπίους εἰς κατοικίας πλείους διῃρημένους, ἅπαντας δ´ ὑπὸ Θηβαίοις ὄντας (ἕτεροι δ´ ἐν τῇ Πλαταιέων φασὶ τόν τε Σκῶλον καὶ τὸν Ἐτεωνὸν καὶ τὰς Ἐρύθρας· καὶ γὰρ παρα{ρρεῖ} Πλαταιὰς καὶ παρὰ Τάναγραν ἐκδίδωσινἐν δὲ τῇ Θηβαίων εἰσὶ καὶ αἱ Θεράπναι καὶ Τευμησσός, ὃν ἐκόσμησεν Ἀντίμαχος διὰ πολλῶν ἐπῶν, τὰς μὴ προσούσας ἀρετὰς διαριθμούμενοςἔστι τις ἠνεμόεις ὀλίγος λόφος.“ γνώριμα δὲ τὰ ἔπη. [9b,24] Etéonus (ou, comme elle s'est appelée plus tard, Scarphé) appartient aussi à la Parasopie, {et par conséquent à la Thébaïde}, puisque l'Asopus, ainsi que l'Isménus, traverse toute la plaine de Thèbes ; que la fontaine de Dircé et le bourg de Potnies, où la fable a placé la scène de Glaucus-le-Potniéen déchiré par les cavales Potniades, sont aux portes de Thèbes ; et que le Cithéron, qui borde le cours de l'Asopus et couvre de ses derniers rameaux différents cantons de la Parasopie, tous administrativement soumis à Thèbes, vient finir non loin de cette ville. Certains auteurs cependant rattachent au territoire de Platées Scolus, Etéone et Erythrae, se fondant sur ce que l'Asopus, qui va déboucher à la mer près de Tanagre, baigne les murs de Platées {dans son cours supérieur}. Therapna, en revanche, appartient incontestablement à la Thébaïde, et il en est de même de Teumesse, dont Antimaque s'est plu à chanter les louanges, mais trop longuement, car il énumère mille mérites que ce lieu n'a jamais possédés : «Je sais une petite colline souvent battue par le vent, etc.» Le morceau est bien connu.


Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle |

 
UCL | FLTR | Hodoi Elektronikai | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Ingénierie Technologies de l'Information : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 22/05/2008