HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Plutarque, Oeuvres morales, Questions grecques

Paragraphes 1-2

  Paragraphes 1-2

[0] ΑΙΤΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΑ. [0] QUESTIONS GRECQUES.
[1] Τίνες οἱ ἐν Ἐπιδαύρῳ κονίποδες καὶ ἄρτυνοι; οἱ μὲν τὸ πολίτευμα - - - ὀγδοήκοντα καὶ ἑκατὸν ἄνδρες ἦσαν· ἐκ δὲ τούτων ᾑροῦντο βουλευτάς, οὓς « ἀρτύνους » ἐκάλουν. Τοῦ δὲ δήμου τὸ πλεῖστον ἐν ἀγρῷ διέτριβεν· ἐκαλοῦντο δέ « κονίποδες », ὡς συμβαλεῖν ἔστιν ἀπὸ τῶν ποδῶν γνωριζόμενοι κεκονιμένων, ὁπότε κατέλθοιεν εἰς τὴν πόλιν. [1] Quels étaient ceux qu'on appelait à Épidaure Conipédée et Artynes ? La république était gouvernée par un conseil de cent quatre-vingts citoyens. On tirait de ce corps les sénateurs, à qui on donnait le nom d'Artynes. La plus grande partie du peuple vivait à la campagne, et on les appelait Conipèdes, sans doute à cause de la poussière dont leurs pieds étaient couverts, et qui les rendait reconnaissables lorsqu'ils venaient à la ville.
[2] Τίς παρὰ Κυμαίοις ὀνοβάτις; Τῶν γυναικῶν τὴν ἐπὶ μοιχείᾳ ληφθεῖσαν ἀγαγόντες εἰς ἀγορὰν ἐπὶ λίθου τινὸς ἐμφανῆ πᾶσι καθίστασαν· εἶθ´ οὕτως ἀνεβίβαζον ἐπ´ ὄνον, καὶ τὴν πόλιν κύκλῳ περιαχθεῖσαν ἔδει πάλιν ἐπὶ τὸν αὐτὸν λίθον κατασταθῆναι καὶ τὸ λοιπὸν ἄτιμον διατελεῖν, « ὀνοβάτιν » προσαγορευομένην. Τὸν δὲ λίθον ἀπὸ τούτου καθαρὸν οὐ νομίζοντες ἀφωσιοῦντο. Ἦν δὲ καὶ φυλάκτου τις ἀρχὴ παρ´ αὐτοῖς· δὲ ταύτην ἔχων τὸν μὲν ἄλλον χρόνον ἐτήρει τὸ δεσμωτήριον, εἰς δὲ τὴν βουλὴν ἐν τῷ νυκτερινῷ συλλόγῳ παριὼν ἐξῆγε τοὺς βασιλεῖς τῆς χειρὸς καὶ κατεῖχε, μέχρι περὶ αὐτῶν βουλὴ διαγνοίη, πότερον ἀδικοῦσιν οὔ, κρύβδην φέρουσα τὴν ψῆφον. [2] A qui donnait-on, chez les Cuméens, le nom d'Onobatis, c'est-à-dire qui est montée sur un âne ? Lorsqu'une femme avait été surprise en adultère, on la conduisait à la place publique, et on la faisait monter sur une pierre, d'où tout le monde pouvait l'apercevoir. Ensuite on lui faisait faire, sur un âne, le tour de la ville, et on la ramenait à la même pierre. Elle était déclarée infâme pour le reste de ses jours, et portait le nom d'Onobatis. La pierre sur laquelle on l'avait placée était souillée, et on la regardait avec exécration. Il y avait chez ce peuple un magistrat qui s'appelait le Phylacte, qui gardait ordinairement la prison ; seulement il se rendait à une assemblée du Sénat qui se tenait la nuit. Là, il prenait les rois par la main, les faisait sortir du Sénat, et les gardait en sa puissance jusqu'à ce que les sénateurs eussent décidé, en donnant secrètement leurs suffrages, si ces rois se conduisaient avec justice ou non.


Recherches | Texte | Lecture | Liste du vocabulaire | Index inverse | Menu | Site de Philippe Remacle |

 
UCL | FLTR | Hodoi Elektronikai | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
Ingénierie Technologies de l'Information : B. Maroutaeff - C. Ruell - J. Schumacher

Dernière mise à jour : 23/11/2007