| [4,904] τὸν οὖν πνεύμονα νομίζει μόνον ὀρέγεσθαι διαστολῆς τε 
καὶ συστολῆς (904a) φυσικῶς· εἶτα δὲ καὶ τἆλλα. Ἐνέργειαν μὲν οὖν εἶναι 
τοῦ πνεύμονος τὴν ἔξωθεν τοῦ πνεύματος ὁλκήν· ὑπὸ δὲ τῆς πληρώσεως τῆς 
θύραθεν γινομένης  ἐφέλκεται · (παρακειμένως δὲ διὰ τὴν δευτέραν ὄρεξιν) 
ἐφ´ αὑτὸν ὁ θώραξ τὸ πνεῦμα μετοχετεύει, πληρωθεὶς δὲ καὶ μηκέτι 
ἐφέλκεσθαι δυνάμενος πάλιν εἰς τὸν πνεύμονα τὸ περιττὸν ἀντιμεταρρεῖ, δι´ 
οὗ πρὸς τὰ ἐκτὸς τὰ τῆς ἀποκρίσεως γίνεται, τῶν σωματικῶν μερῶν 
ἀντιπασχόντων ἀλλήλοις. Ὅτε μὲν γὰρ διαστολὴ ὅτε δὲ συστολὴ γίνεται 
πνεύμονος, ταῖς ἀλλήλων ἀντιμεταλήψεσι πληρώσεώς τε καὶ κενώσεως 
γινομένης, ὡς τέσσαρας μὲν γίνεσθαι κινήσεις περὶ τὸν πνεύμονα, τὴν μὲν 
πρώτην καθ´ ἣν ἔξωθεν ἀέρα δέχεται, (904b) τὴν δὲ δευτέραν καθ´ ἣν τοῦθ´ 
ὅπερ ἐδέξατο θύραθεν ἐντὸς αὑτοῦ πρὸς τὸν θώρακα μεταρρεῖ, τὴν δὲ τρίτην 
καθ´ ἣν τὸ ἀπὸ τοῦ θώρακος συστελλόμενον αὖθις εἰς αὑτὸν ἐκδέχεται, τὴν δὲ 
τετάρτην καθ´ ἣν τὸ ἐξ ὑποστροφῆς ἐν αὐτῷ γινόμενον θύραζε ἐξερᾷ. Τούτων 
δὲ τῶν κινήσεων δύο μὲν εἶναι διαστολάς, τήν τ´ ἔξωθεν τήν τ´ ἀπὸ τοῦ  
θώρακος· δύο δὲ συστολάς, τὴν μὲν ὅταν ὁ θώραξ ἐφ´ αὑτὸν τὸ πνευματικὸν 
ἑλκύσῃ, τὴν δ´ ὅταν αὐτὸς εἰς τὸν ἐκτὸς ἀέρα ἀποκρίνῃ· δύο γὰρ μόναι 
γίνονται περὶ τὸν θώρακα, διαστολὴ μὲν ὅταν ἀπὸ τοῦ πνεύμονος ἐφέλκηται, 
(904c) συστολὴ δ´ ὅταν τούτῳ πάλιν ἀνταποδιδῷ.
κγʹ. Περὶ παθῶν σωματικῶν καὶ εἰ συναλγεῖ τούτοις ἡ ψυχή.
Οἱ Στωικοὶ τὰ μὲν πάθη ἐν τοῖς πεπονθόσι τόποις, τὰς δ´ αἰσθήσεις ἐν τῷ 
ἡγεμονικῷ.
Ἐπίκουρος καὶ τὰ πάθη καὶ τὰς αἰσθήσεις ἐν τοῖς πεπονθόσι τόποις· τὸ γὰρ 
ἡγεμονικὸν ἀπαθές.
Στράτων καὶ τὰ πάθη τῆς ψυχῆς καὶ τὰς αἰσθήσεις ἐν τῷ ἡγεμονικῷ οὐκ ἐν 
τοῖς πεπονθόσι τόποις συνίστασθαι. Ἐν γὰρ ταύτῃ κεῖσθαι τὴν ὑπομονήν, 
ὥσπερ ἐπὶ τῶν δεινῶν καὶ ἀλγεινῶν καὶ ὥσπερ ἐπὶ τῶν ἀνδρείων καὶ δειλῶν. 
 | [4,904] Il croit que le poumon seul a, par sa nature et par une sorte de désir, 
le mouvement de systole et de diastole, (904a) 
mais que les autres parties du corps y concourent ; que la fonction propre 
du poumon est d'attirer l'air extérieur que son abondance y fait entrer 
avec force : et lorsqu'il en est rempli, la poitrine, par une seconde 
attraction, se remplit elle-même d'air ; et quand elle ne peut plus en 
attirer, elle fait passer le reste dans le poumon, qui le repousse au 
dehors. Ainsi, différentes parties du corps concourent réciproquement à ce 
mécanisme. Le mouvement de diastole se fait dans le poumon, parce que la 
poitrine se remplit et se vide d'air alternativement; en sorte qu'il y a 
quatre mouvements dans le poumon : par le premier, il attire l'air 
extérieur, (904b) le second introduit dans la poitrine l'air qu'il a reçu, 
le troisième lui fait passer de nouveau l'air qui a été comprimé dans la 
poitrine, et par le quatrième, il repousse au dehors l'air qu'il a reçu 
une seconde fois. De ces quatre mouvements, il y en a deux de diastole, 
l'un qui pousse l'air hors du corps, l'autre qui le chasse de la poitrine 
dans le poumon ; et deux de systole, le premier, quand la poitrine attire 
l'air à elle, et le second, quand le poumon l'attire dans sa concavité. La 
poitrine n'a que deux mouvements, celui de diastole, quand elle attire 
l'air du poumon, (904c) et celui de systole, quand elle repousse l'air 
qu'elle avait reçu. 
CHAPITRE XXIII. Des affections du corps, et si l'âme partage ses douleurs. 
Les stoïciens attribuent les affections aux parties du corps qui sont 
affectées, et les sensations à la partie principale de l'âme. Épicure 
croit que les affections et les sensations sont également dans les parties 
souffrantes, parce que, selon lui, la partie principale de l'âme est 
impassible. Straton, au contraire, place les affections et les sensations 
dans la partie principale de l'âme, et non dans les parties du corps affectées. 
Car, dit-il, l'âme est le siège de la patience, comme on le voit dans les événements terribles et douloureux, aussi bien que dans les hommes courageux ou timides. 
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