| [832] καὶ καταλιπὼν ἑτέροις τὸν κλῆρον (832a) 
ἐξέπλευσεν. Οἱ δ´ ὀφείλοντες ἀπαιτούμενοι δασμολογούμενοι δουλεύοντες 
ὑπαργυρεύοντες ἀνέχονται, καρτεροῦσιν, ὡς ὁ Φινεύς, Ἁρπυίας τινὰς 
ὑποπτέρους βόσκοντες, αἳ φέρουσι τὴν τροφὴν καὶ διαρπάζουσιν, οὐ καθ´ ὥραν 
ἀλλὰ πρὶν θερισθῆναι τὸν σῖτον ὠνούμενοι, καὶ πρὶν ἢ πεσεῖν τὴν ἐλαίαν 
ἀγοράζοντες τοὔλαιον· καὶ 
« Τὸν οἶνον ἔχω, » φησί, « τοσούτου » 
καὶ πρόσγραφον ἔδωκε τῆς τιμῆς· ὁ δὲ βότρυς κρέμαται καὶ προσπέφυκεν ἔτι 
τὸν ἀρκτοῦρον ἐκδεχόμενος.
 | [832] Il laissa son lot à d'autres, et  repassa la mer. (832a) Mais les débiteurs, 
poursuivis par leurs créanciers, soumis à de grosses taxes, réduits à l'esclavage , 
sont trompés de toutes manières, essuient les traitements les plus durs, 
et, comme le roi Phinée, ils nourrissent des harpies qu'ils ne peuvent 
éviter (20). Leurs créanciers viennent à tous moments leur enlever leur 
nourriture, et, sans attendre la saison de la récolte, ils saisissent 
leurs grains avant la moisson, vendent leur huile et leur vin avant que 
les olives et les raisins soient cueillis. Je les veux à tel prix, leur 
disent-ils. En même temps ils leur présentent le contrat de vente, tandis 
que les raisins sont encore suspendus aux ceps, où ils attendent  que 
l'Arcture amène la saison des vendanges. 
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