HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Plutarque, Oeuvres morales, Le démon de Socrate

οὐκ



Texte grec :

[25] Τούτων εἰρημένων ὁ Ἐπαμεινώνδας ἀποβλέψας εἰς ἐμέ ‘σοὶ μέν,’ εἶπεν ‘ὦ Καφισία, σχεδὸν ὥρα βαδίζειν εἰς τὸ γυμνάσιον ἤδη καὶ μὴ ἀπολείπειν τοὺς συνήθεις, ἡμεῖς δὲ Θεάνορος ἐπιμελησόμεθα διαλύσαντες ὅταν δοκῇ τὴν συνουσίαν.’ κἀγώ ‘ταῦτ´’ ἔφην ‘πράττωμεν· ἀλλὰ μικρὸν οἶμαί τι μετ´ ἐμοῦ καὶ Γαλαξιδώρου βούλεταί σοι διαλεχθῆναι (ὁ) Θεόκριτος οὑτοσί.’ ‘ἀγαθῇ τύχῃ’ εἶπε ‘διαλεγέσθω’ καὶ προῆγεν ἀναστὰς εἰς τὸ ἐπικάμπειον τῆς στοᾶς. καὶ ἡμεῖς περισχόντες αὐτὸν ἐπεχειροῦμεν παρακαλεῖν ἐπὶ τὴν πρᾶξιν. ὁ δὲ καὶ τὴν ἡμέραν ἔφη πάνυ σαφῶς εἰδέναι τῆς καθόδου τῶν φυγάδων καὶ συντετάχθαι μετὰ Γοργίδου τοῖς φίλοις πρὸς τὸν καιρόν, ἀποκτενεῖν δὲ τῶν πολιτῶν ἄκριτον οὐδένα μὴ μεγάλης ἀνάγκης γενομένης, ἄλλως δὲ καὶ πρὸς τὸ πλῆθος ἁρμόζειν τὸ Θηβαίων εἶναί τινας ἀναιτίους καὶ καθαροὺς τῶν πεπραγμένων, οἳ μᾶλλον ἕξουσιν ἀνυπόπτως πρὸς τὸν δῆμον ὡς ἀπὸ τοῦ βελτίστου παραινοῦντες. ἐδόκει ταῦθ´ ἡμῖν. κἀκεῖνος μὲν ἀνεχώρησεν αὖθις ὡς τοὺς περὶ Σιμμίαν, ἡμεῖς δὲ καταβάντες εἰς τὸ γυμνάσιον ἐνετυγχάνομεν τοῖς φίλοις, καὶ διαλαμβάνων ἄλλος ἄλλον ἐν τῷ συμπαλαίειν τὰ μὲν ἐπυνθάνετο τὰ δ´ ἔφραζε καὶ συνετάττετο πρὸς τὴν πρᾶξιν. ἑωρῶμεν δὲ καὶ τοὺς περὶ Ἀρχίαν καὶ Φίλιππον ἀληλιμμένους ἀπιόντας ἐπὶ τὸ δεῖπνον. ὁ γὰρ Φυλλίδας δεδιὼς μὴ τὸν Ἀμφίθεον προανέλωσιν, εὐθὺς ἀπὸ τῆς Λυσανορίδου προπομπῆς τὸν Ἀρχίαν δεξάμενος καὶ περὶ τῆς - - - γυναικός, ἧς ἐπιθυμῶν ἐτύγχανεν, εἰς ἐλπίδας ἐμβαλὼν ὡς ἀφιξομένης εἰς τὸν πότον, ἔπεισε πρὸς ῥᾳθυμίαν καὶ ἄνεσιν τραπέσθαι μετὰ τῶν εἰωθότων αὐτῷ συνακολασταίνειν.

Traduction française :

[25] Après ces propos, Epaminondas fixa les yeux sur moi. «Pour toi, Caphisias, dit-il, c'est bientôt l'heure que tu ailles au gymnase, il ne faut pas laisser tes camarades ; quant à nous, nous tiendrons compagnie à Théanor, et quand bon nous semblera, nous arrêterons l'entretien.» «C'est cela, dis-je ; mais je crois que Théocritos ici présent veut te dire un mot devant Galaxidôros et moi.» «Bon, répondit-il; qu'il parle.» Il se leva, et s'avança vers l'aile du portique. Nous, l'entourant, nous tâchions de le persuader d'être des nôtres. Il nous répondit qu'il savait fort exactement le jour du retour des bannis et qu'il s'était entendu avec ses amis, d'accord avec Gorgidas, sur le moment favorable, mais qu'il ne ferait mourir aucun citoyen, sauf nécessité absolue ; «d'ailleurs, il était avantageux pour le peuple de Thèbes que certains fussent hors de cause et sans compromission, en sorte d'être moins suspects au peuple et de passer pour le conseiller dans l'intention la meilleure.» Ce parti nous parut sage. Il s'en retourna donc rejoindre Simmias, tandis que nous descendions au gymnase pour y rencontrer nos amis; et chacun en prenant un autre sous couleur de lutter avec lui, on posait des questions, on donnait des explications et on se préparait à agir. Nous vîmes Archias et Philippos qui, tout frottés d'huile, s'en allaient au banquet. Car Phyllidas, craignant qu'ils ne fissent auparavant exécuter Amphithéos, avait accueilli Archias dès qu'il était revenu d'accompagner Lysanoridas et, en lui faisant espérer que la femme qu'il voulait avoir serait du festin, l'avait persuadé de s'abandonner au non-chaloir et au laisser-aller avec ses compagnons ordinaires de débauche.





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Dernière mise à jour : 24/08/2005