HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Platon, Les Rivaux (dialogue complet)

Page 139

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[139] Ἔπειτά γε δήπου ἐάντε οἱ φίλοι αὐτῷ διαίτας ἐπιτρέπωσιν, ἐάντε πόλις τι προστάττῃ διακρίνειν δικάζειν, (139a) αἰσχρὸν ἐν τούτοις, ἑταῖρε, δεύτερον φαίνεσθαι τρίτον καὶ μὴ οὐχ ἡγεῖσθαι; Δοκεῖ μοι. Πολλοῦ ἄρα δεῖ ἡμῖν, βέλτιστε, τὸ φιλοσοφεῖν πολυμαθία τε εἶναι καὶ περὶ τὰς τέχνας πραγματεία. Εἰπόντος δ' ἐμοῦ ταῦτα μὲν σοφὸς αἰσχυνθεὶς τοῖς προειρημένοις ἐσίγησεν, δὲ ἀμαθὴς ἔφη ἐκείνως εἶναι· καὶ οἱ ἄλλοι ἐπῄνεσαν τὰ εἰρημένα. [139] Et puis, si ses amis le prennent pour arbitre, ou si la patrie l'appelle aux fonctions d'arbitre public ou de juge, ne sera-ce pas (139a) une honte pour lui de ne tenir alors que le second ou le troisième rang, au lieu d'être au premier ? Il me semble, répondit-il. Il s'en faut donc de beaucoup, mon cher, que la philosophie consiste à tout apprendre et à s'appliquer à tous les arts. A ces mots, le savant, confus de ce qu'il avait dit, ne sut que répondre; et l'ignorant assura que j'avais raison. Tous les autres passèrent aussi de mon côté.


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Dernière mise à jour : 11/03/2010