[10,884] NOMOI Ι.
(884a) (Ἀθηναῖος)
μετὰ δὲ τὰς αἰκίας περὶ παντὸς ἓν εἰρήσθω τοιόνδε τι νόμιμον
βιαίων πέρι· τῶν ἀλλοτρίων μηδένα μηδὲν φέρειν μηδὲ ἄγειν,
μηδ' αὖ χρῆσθαι μηδενὶ τῶν τοῦ πέλας, ἐὰν μὴ πείσῃ τὸν
κεκτημένον· ἐκ γὰρ δὴ τοῦ τοιούτου πάντα ἠρτημένα τά τε
εἰρημένα κακὰ γέγονε καὶ ἔστι καὶ ἔσται. μέγιστα δὲ δὴ τῶν
λοιπῶν αἱ τῶν νέων ἀκολασίαι τε καὶ ὕβρεις, εἰς μέγιστα δέ,
ὅταν εἰς ἱερὰ γίγνωνται, καὶ διαφερόντως αὖ μεγάλα, ὅταν εἰς
δημόσια καὶ ἅγια ἢ κατὰ μέρη κοινὰ φυλετῶν ἤ τινων ἄλλων
τοιούτων κεκοινωνηκότων·
| [10, 884] LIVRE X.
CHAPITRE I.
(L'ATHÉNIEN) Après les mauvais traitements, portons sur tous les actes de
violence la loi que voici. Il est interdit de prendre et d'emporter quoi
que ce soit qui appartient à autrui, et de se servir d'aucun objet du
voisin, sans en avoir obtenu la permission ; car c'est de là que
proviennent tous les maux dont nous avons parlé, c'est là qu'ils ont pris,
prennent et prendront toujours naissance.
A l'égard des autres désordres, les plus grands sont l'incontinence et les
violences des jeunes gens ; ils sont de la plus grande conséquence, quand
ils ont pour objet les choses sacrées, et spécialement quand l'État ou
toute une tribu ou quelque autre communauté s'y trouve intéressée.
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