HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Origène, Contre Celse, livre I

Chapitre 22

  Chapitre 22

[1,22] Μετὰ ταῦτα {τὸ περιτέμνεσθαι τὰ αἰδοῖα μὴ διαβαλὼν Κέλσος ὑπὸ Ἰουδαίων γινόμενον, φησὶν ἀπὸ Αἰγυπτίων αὐτὸ ἐληλυθέναι}, Αἰγυπτίοις μᾶλλον Μωϋσεῖ πιστεύσας, λέγοντι πρῶτον ἐν ἀνθρώποις περιτετμῆσθαι τὸν Ἀβραάμ. Τοῦ δ´ Ἀβραὰμ τὸ ὄνομα οὐ Μωϋσῆς ἀναγράφει μόνος οἰκειῶν αὐτὸν θεῷ, {ἀλλὰ γὰρ καὶ πολλοὶ τῶν ἐπᾳδόντων δαίμονας χρῶνται ἐν τοῖς λόγοις αὐτῶν τῷ « θεὸς Ἀβραάμ»}, ποιοῦντες μέν τινα διὰ τὸ ὄνομα καὶ τὴν πρὸς τὸν δίκαιον τοῦ θεοῦ οἰκειότητα, διὸ παραλαμβάνουσι τὴν « θεὸς Ἀβραὰμ» λέξιν, οὐκ ἐπιστάμενοι δέ, τίς ἐστιν Ἀβραάμ. Τὰ δ´ αὐτὰ λεκτέον καὶ περὶ τοῦ Ἰσαὰκ καὶ περὶ τοῦ Ἰακὼβ καὶ περὶ τοῦ Ἰσραήλ· ἅτινα ὁμολογουμένως ἑβραῖα ὄντα ὀνόματα πολλαχοῦ τοῖς Αἰγυπτίοις ἐπαγγελλομένοις ἐνέργειάν τινα ἐνέσπαρται μαθήμασι. {Τὸν δὲ λόγον τῆς περιτομῆς, ἀρξάμενον ἀπὸ τοῦ Ἀβραὰμ καὶ κωλυόμενον ὑπὸ τοῦ Ἰησοῦ, μὴ βουλομένου τοὺς ἑαυτοῦ μαθητὰς τοῦτο ποιεῖν, οὐ πρόκειται νῦν ἑρμηνεύειν.} Οὐ γὰρ τῆς περὶ τούτων διδασκαλίας παρὼν καιρὸς ἀλλ´ ἀγῶνος καθαιροῦντος τὰ φερόμενα ὑπὸ Κέλσου κατὰ τοῦ Ἰουδαίων λόγου ἐγκλήματα, {οἰομένου τάχιον ψευδοποιήσειν τὸν χριστιανισμόν, ἐὰν τῆς ἀρχῆς αὐτοῦ ἐν τοῖς ἰουδαϊκοῖς οὔσης λόγοις κατηγορῶν παραστήσῃ κἀκεῖνον ψευδῆ}. [1,22] Dans ce qui suit Celse ne condamne point la circoncision qui est en usage parmi les Juifs ; il dit seulement qu'ils l'ont tirée d'Egypte (Gen., XVII. 23) ; et il aime mieux s'en rapporter aux Egyptiens que d'en croire Moïse, qui nous assure qu'Abraham est le premier de tous les hommes qui ait pratiqué la circoncision. Ce nom d'Abraham, au reste, et la familiarité que celui qui le portait a eue avec Dieu, ne sont pas des choses renfermées dans les seuls livres de Moïse. La plupart de ceux qui conjurent les démons, mettent ces mots, Le Dieu d'Abraham, dans le Formulaire dont ils se servent; marquant assez par là l'étroite union qui a été entre Dieu et ce saint homme; car c'est pour celle raison qu'ils font leur conjuration au nom du Dieu d'Abraham, bien qu'ils ne sachent pas qui a été cet Abraham. J'en dis autant des noms d'Isaac, de Jacob et d’Israël qui, étant Hébreux, comme on ne le peut nier, sont très souvent employés par les Egyptiens dans ces sciences secrètes, par lesquelles ils prétendent faire quelque chose d'extraordinaire. Pour ce qui est de la circoncision, dont l’usage, établi en la personne d'Abraham, a été aboli par Jésus, qui n'a pas voulu que ses disciples pratiquassent cette cérémonie, ce n'est pas ici le lieu d'en examiner la signification. Il s'agit non d'expliquer ces mystères, mais de combattre et de repousser les accusations que Celse avance contre la doctrine des Juifs, s’imaginant qu'il lui sera beaucoup plus aisé de faire voir que la religion chrétienne est fausse, si attaquant d'abord ce qu'elle a pour son fondement, je veux dire la religion judaïque, il en montre aussi la fausseté.


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Dernière mise à jour : 17/07/2008