| [2,9]
Τούτων ἀεὶ μεμνῆσθαι, τίς ἡ τῶν ὅλων φύσις καὶ τίς ἡ ἐμὴ καὶ πῶς 
αὕτη πρὸς ἐκείνην ἔχουσα καὶ ὁποῖόν τι μέρος ὁποίου τοῦ ὅλου οὖσα καὶ 
ὅτι οὐδεὶς ὁ κωλύων τὰ ἀκόλουθα τῇ φύσει, ἧς μέρος εἶ, πράσσειν τε ἀεὶ 
καὶ λέγειν.
 | [2,9]
Que ta mémoire se rappelle sans cesse les questions que voici : « Quelle 
est la nature de l’ensemble des choses ? Quelle est ma propre nature ? 
Quelle relation ma nature soutient-elle avec l’autre ? Quelle partie forme-t-elle 
dans le tout ? Quel est ce tout dont elle fait partie ? » Et ajoute qu’il 
n’est personne au monde qui puisse t’empêcher jamais de faire et de dire 
ce qui découle comme conséquence nécessaire de la nature dont tu fais 
partie.
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