HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

LONGUS, Daphnis et Chloé, livre IV

καὶ



Texte grec :

[4,21] Ἐδόκει μὴ μαντεύεσθαι ἐπὶ πλέον, ἀλλὰ ἤδη τὰ γνωρίσματα σκοπεῖν εἰ λαμπρᾶς καὶ ἐνδοξοτέρας τύχης. Ἀπῄει μὲν Μυρτάλη κομίσουσα πάντα φυλαττόμενα ἐν πήρᾳ παλαιᾷ· κομισθέντα δὲ πρῶτος Διονυσοφάνης ἐπέβλεπε, καὶ ἰδὼν χλανίδιον ἁλουργές, πόρπην χρυσήλατον, ξιφίδιον ἐλεφαντόκωπον, μέγα βοήσας »ὦ Ζεῦ δέσποτα« καλεῖ τὴν γυναῖκα θεασομένην· Ἡ δὲ ἰδοῦσα μέγα καὶ αὐτὴ βοᾷ· »φίλαι Μοῖραι· οὐ ταῦτα ἡμεῖς συνεξεθήκαμεν ἰδίῳ παιδί; Οὐκ εἰς τούτους τοὺς ἀγροὺς κομίσουσαν Σωφροσύνην ἀπεστείλαμεν; Οὐκ ἄλλα μὲν οὖν, ἀλλ´ αὐτὰ ταῦτα. Φίλε ἄνερ, ἡμέτερόν ἐστι τὸ παιδίον· σὸς υἱός ἐστι Δάφνις, καὶ πατρῴας ἔνεμεν αἶγας.«

Traduction française :

[4,21] Si pensèrent d'un commun accord que, sans y songer davantage ni tant deviner, il fallait voir les enseignes de reconnaissance, pour s'assurer si elles appartenaient, ainsi qu'il disait, à plus haut état que le sien. Myrtale les alla incontinent querir dedans un vieux sac où ils les gardaient. Le premier qui les vit fut Dionysophane; et dès qu'il aperçut le petit mantelet d'écarlate avec une boucle d'or et le couteau à manche d'ivoire, il s'écria à haute voix: «O Jupiter!» et appela sa femme pour les voir aussi; laquelle, sitôt qu'elle les vit, s'écria semblablement : "O fatales Déesses! ne sont-ce point là les joyaux que nous mîmes avec notre enfant, quand nous l'envoyâmes exposer par notre servante Sophroné? Il n'y a point de doute, ce sont ceux-là mêmes. Mon mari, l'enfant est nôtre. Daphnis est ton fils et garde les chèvres de son propre père. »





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Dernière mise à jour : 8/02/2007