[2,20] Ταῦτα ἡμῖν οὐκ ἀνάγκης ἕνεκεν εἴρηται, οὐδέ, ὅπερ ἔφην,
καταδικάζοντες τὰς οὐ βουλομένας χηρεύειν, ἐπὶ ταύτην
ἤλθομεν τὴν παραίνεσιν, ἀλλὰ προτρέποντες καὶ παρακαλοῦντες,
μὴ ἐπὶ τοσοῦτον προσδεθῆναι τῇ γῇ, ἀλλ´ ἅπαξ
λυθείσας μένειν ἐλευθέρας, καὶ τὸν οὐρανὸν ἐπιζητεῖν, καὶ τὴν
πολιτείαν ἐπιδείκνυσθαι τὴν ἐκεῖ, καὶ ἁρμοσθείσας τῷ
Χριστῷ οὕτως ἅπαντα πράττειν ὡς προσῆκε τὰς τοιοῦτον
ἐχούσας νυμφίον.
| [2,20] Je le répète, je ne fais que développer un conseil, et je ne condamne point les veuves
qui veulent se remarier. Je me propose seulement d'exhorter en général toutes les veuves à ne
point tenir leurs regards si fortement attachés à la terre qu'elles ne les élèvent vers le ciel. Je
voudrais donc qu'elles pussent profiter de leur liberté pour mener une vie toute céleste; et je
désire que, devenues les épouses de Jésus-Christ, elles se montrent en toutes choses dignes
d'une telle alliance. C'est à lui qu'appartient toute gloire, tout honneur, et toute adoration avec
le Père, principe éternel, et l'Esprit vivificateur, maintenant et toujours, et dans les siècles des
siècles, Ainsi soit-il.
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